Le virus du chikungunya refait surface après l’hospitalisation de plusieurs personnes vaccinées contre cette maladie. Pourtant, il reste méconnu du grand public. Quels sont ses symptômes ? Comment se transmet-il ? Existe-t-il un traitement efficace ?
Dans cette galerie, découvrez l’essentiel sur ce virus, ses risques et les moyens de s’en protéger.
Le virus du chikungunya (CHIKV) se propage par les moustiques, en particulier ceux du genre Aedes, également responsables de la transmission de la dengue et du virus Zika.
Le virus du chikungunya s'est répandu à travers les Amériques, l'Asie, l'Afrique et l'Europe. Il a également atteint plusieurs îles du Pacifique.
Le virus du chikungunya se transmet par la piqûre d’un moustique Aedes infecté, principalement actif en journée.
Le virus du chikungunya peut être identifié dès la première semaine de l’infection grâce à des tests RT-PCR (réaction en chaîne par polymérase avec transcription inverse).
Une fois le virus éliminé du sang, les infections passées peuvent être confirmées grâce à des tests de détection des anticorps.
Le chikungunya se manifeste principalement par de la fièvre et des douleurs articulaires. Fatigue, courbatures et symptômes grippaux sont également fréquents.
Certaines personnes atteintes du chikungunya souffrent aussi de douleurs musculaires, de maux de tête ou d’éruptions cutanées.
Les symptômes apparaissent généralement entre deux et douze jours après la piqûre d’un moustique infecté. La maladie dure en moyenne de trois à dix jours, mais les douleurs articulaires peuvent persister plus longtemps.
Le chikungunya commence généralement par une forte fièvre soudaine, continue ou intermittente. Elle est rapidement suivie de douleurs articulaires intenses, rendant les mouvements difficiles pour de nombreux patients.
Les douleurs articulaires disparaissent généralement en quelques jours. Cependant, chez certaines personnes, elles peuvent durer des semaines, voire des années.
Dans les cas graves, le chikungunya peut provoquer une inflammation articulaire chronique et entraîner des incapacités. Les personnes ayant des antécédents médicaux sont plus exposées aux effets à long terme.
Dans de rares cas, le chikungunya peut aussi provoquer des nausées, des vomissements, des douleurs dorsales et une rougeur des yeux.
Le chikungunya peut affecter la peau et les muqueuses, entraînant des éruptions, des ulcères et des modifications de la pigmentation. Ces symptômes cutanés apparaissent généralement dans les premiers jours de la maladie.
Lorsque des éruptions apparaissent, elles sont souvent rouges et maculopapuleuses, mêlant taches plates décolorées et petites bosses. Elles touchent généralement le visage ou les membres et peuvent durer jusqu’à dix jours.
Dans de très rares cas, des ulcères douloureux peuvent apparaître dans la bouche ou l’aine. Similaires aux aphtes, ils peuvent être particulièrement gênants.
Dans certains cas, des réactions cutanées graves peuvent survenir, comme des éruptions vésiculobulleuses (cloques), des lésions hémorragiques (saignements sous la peau) ou un décollement de la peau.
Les personnes souffrant de maladies cutanées comme le psoriasis ou le lichen plan peuvent voir leurs symptômes s’aggraver. Des infections bactériennes secondaires peuvent également compliquer la guérison de la peau.
Il n’existe aucun médicament pour soigner le chikungunya. La prise en charge repose sur le soulagement des symptômes et une bonne hydratation.
Dans la plupart des cas, l’organisme élimine le virus seul, et les symptômes s’atténuent progressivement.
En l’absence de traitement, la meilleure protection reste d’éviter les piqûres de moustiques. Adopter des mesures préventives est crucial.
Il est recommandé d'utiliser des répulsifs à base de DEET, de picaridine, d’IR3535 ou d’huile d’eucalyptus citronné. Utilisés correctement, ils sont à la fois sûrs et efficaces.
Appliquez d’abord la crème solaire, puis le répulsif anti-moustiques. Évitez de vaporiser sur des plaies ou sur une peau irritée.
L’huile d’eucalyptus citronné et le PMD ne doivent pas être utilisés chez les enfants de moins de trois ans. Pour le visage, appliquez d’abord le répulsif sur vos mains avant de l’étaler sur leur peau.
Porter des vêtements à manches longues peut aider à éviter les piqûres. Pour les activités en plein air ou les randonnées, traitez votre équipement à la perméthrine et privilégiez les espaces protégés par des moustiquaires.
Les nouveau-nés, les personnes âgées et celles atteintes de diabète, d’hypertension ou de maladies cardiaques sont plus vulnérables aux formes sévères du chikungunya.
Un repos suffisant, une bonne hydratation et la prise de paracétamol peuvent aider à soulager les symptômes durant la convalescence.
Il est préférable d’éviter les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène et l’aspirine tant que la dengue n’a pas été écartée, afin de prévenir tout risque de saignement.
En novembre 2023, un vaccin contre le chikungunya a été approuvé aux États-Unis pour les adultes de 18 ans et plus. Les recommandations sur les personnes à vacciner sont encore en cours d’évaluation. En février 2025, une enquête a été ouverte après l’hospitalisation de cinq adultes ayant récemment reçu le vaccin, mais aucun lien formel avec leur état de santé n’a encore été établi.
Sources: (VeryWell Health) (Cleveland Clinic)
Découvrez aussi : Voici le guide ultime pour combattre les moustiques
Qu'est-ce que le virus du chikungunya ?
Un virus transmis par les moustiques qui peut laisser des séquelles durables
BIEN-ÊTRE Virus
Le virus du chikungunya refait surface après l’hospitalisation de plusieurs personnes vaccinées contre cette maladie. Pourtant, il reste méconnu du grand public. Quels sont ses symptômes ? Comment se transmet-il ? Existe-t-il un traitement efficace ?
Dans cette galerie, découvrez l’essentiel sur ce virus, ses risques et les moyens de s’en protéger.