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Medgar Evers, militant des droits civiques des années 1950 et du début des années 1960, a travaillé en tant que secrétaire de terrain pour la NAACP, National Association for the Advancement of Colored People (en français : Association nationale pour la promotion des gens de couleur). Il s'est engagé dans l'organisation de manifestations, de boycotts et de campagnes d'inscription d'électeurs.
James Meredith, ancien combattant de l'US Air Force, est devenu en 1962 le premier étudiant noir à intégrer l'Université du Mississippi. Après avoir vu sa candidature refusée à plusieurs reprises en raison de sa couleur de peau, il a finalement réussi à franchir cette barrière raciale. Il a poursuivi son engagement militant jusqu'à la fin des années 60, marquant l'histoire des droits civiques.
Roy Wilkins a occupé le poste de directeur exécutif de la NAACP de 1955 à 1977. Il a joué un rôle clé dans plusieurs grandes campagnes pour les droits civiques, notamment la marche sur Washington et la mise en place du Voting Rights Act de 1965, qui a renforcé les droits de vote des minorités aux États-Unis.
Thurgood Marshall, avocat engagé dans la lutte pour les droits civiques, est devenu le premier juge noir à siéger à la Cour suprême des États-Unis. Avant cette nomination historique, il s'est fait connaître pour son travail avec la NAACP, remportant plusieurs décisions judiciaires majeures, dont celle qui a abouti à l'affaire "Brown v. Board of Education" (en français "Brown contre le Bureau de l'éducation"), marquant ainsi la fin de la ségrégation raciale dans les écoles.
En 1960, à seulement six ans, Ruby Bridges est devenue la première enfant noire à fréquenter l'école publique William Franz, une institution réservée aux Blancs à La Nouvelle-Orléans. Son courage face à une opposition et un racisme intenses a fait d'elle un symbole puissant du mouvement des droits civiques.
Kristen Clarke est devenue en 2021 la première femme noire à diriger la division des droits civiques du département de la Justice. Elle a également été avocate pour le "NAACP Legal Defense and Educational Fund" ("Fonds de la NAACP pour la défense juridique et l'éducation") et a présidé le "National Lawyers' Committee for Civil Rights Under Law" ("Comité national des avocats pour les droits civils en vertu de la loi").
En 2005, James Rucker a cofondé "Color of Change" (en français, "Couleur du Changement") pour venir en aide aux victimes de l'ouragan Katrina. Au fil des années, "Color of Change" est devenu une organisation en ligne de défense des droits civiques, visant à renforcer la voix politique des Afro-Américains aux États-Unis.
Nekima Levy Armstrong est une avocate des droits civiques primée, militante universitaire et ancienne présidente de la NAACP de Minneapolis. Elle a joué un rôle essentiel dans l'organisation des premières manifestations aux États-Unis après le meurtre de George Floyd par le policier Derek Chauvin.
Brittany Packnett Cunningham est une leader engagée pour la justice sociale et a joué un rôle central lors du soulèvement de Ferguson en 2014, en réponse à la mort de Michael Brown aux mains de la police.
Ibram X. Kendi est auteur, professeur, militant et historien spécialisé dans les questions raciales et les politiques discriminatoires aux États-Unis. Il est l'auteur du livre "How to Be Antiracist" (en français, "Comment être anti-raciste"), qui a connu un regain de popularité avec la résurgence du mouvement Black Lives Matter en 2020.
Patrisse Cullors, Alicia Garza et Opal Tometi sont les fondatrices de Black Lives Matter, une organisation créée en 2013 en réaction à l'acquittement de George Zimmerman, l'homme qui a tué Trayvon Martin, un adolescent de 17 ans.
Lateefah Simon milite pour les droits civiques et la justice raciale. Elle a occupé le poste de directrice exécutive du "Lawyers' Committee for Civil Rights" de la région de la baie de San Francisco et celui de directrice de programme de la Fondation Rosenberg. Elle est également la plus jeune femme à avoir reçu le prestigieux "Genius Award" de la Fondation MacArthur.
Michelle Alexander est une avocate spécialisée dans les droits civiques, éducatrice et autrice du best-seller de 2010 "The New Jim Crow" (en français, "Le Nouveau Jim Crow"), un ouvrage qui a profondément transformé les débats sur la race et la justice pénale aux États-Unis.
Après avoir été diagnostiqué séropositif en 1987 et perdu son partenaire des suites du sida deux ans plus tard, Phil Wilson s'est consacré à la sensibilisation autour de cette maladie. En 1999, il a fondé le "Black AIDS Institute" pour s'assurer que l'éducation sur la prévention et le traitement atteigne les communautés les plus vulnérables.
Tarana Burke est la fondatrice du mouvement Me Too, créé pour venir en aide aux femmes ayant survécu à des violences sexuelles, en particulier les femmes de couleur. En 2017, ce mouvement a pris une ampleur mondiale lorsque des millions de personnes l'ont relayé sur les réseaux sociaux, dans le cadre du scandale des agressions sexuelles impliquant Harvey Weinstein.
Marsha P. Johnson a joué un rôle de premier plan lors de la révolte qui a éclaté en 1969, après que des membres des communautés LGBTQ+ aient été harcelés par la police au Stonewall Inn. Elle a également fondé l'organisation "Street Transvestite Action Revolutionaries" ("STAR"), dédiée à fournir un logement aux jeunes transgenres sans-abri.
Julian Bond a été l'une des figures majeures du mouvement des droits civiques, menant des sit-ins pour mettre fin à la ségrégation aux comptoirs des restaurants à Atlanta, et cofondant le SNCC, Student Nonviolent Coordination Committee (en français, "Comité de coordination des étudiants non violents"). Il a ensuite poursuivi sa carrière politique en siégeant à la Chambre des représentants de Géorgie de 1967 à 1975, puis au Sénat de 1975 à 1987.
John Lewis, ardent défenseur des manifestations non violentes pour les droits civiques, a mené la marche historique de Selma à Montgomery, en Alabama. Ce moment est resté gravé sous le nom de "Bloody Sunday", lorsque les manifestants ont été brutalement réprimés par les forces de l'ordre sur le pont Edmund Pettus.
Malcolm X, figure centrale de la Nation of Islam (en français, "Nation de l’islam"), a prôné la fierté noire, l'autosuffisance et l'émancipation des Afro-Américains. En défiant l'ordre établi, il s'est engagé avec force pour les droits et la dignité des Noirs aux États-Unis, jusqu'à son assassinat en 1965.
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks a refusé de céder sa place à un passager blanc dans un bus, entraînant son arrestation et son emprisonnement. Son acte de courage a déclenché le boycott des bus de Montgomery, un mouvement qui a abouti à l'abolition de la ségrégation dans les transports en commun, jugée inconstitutionnelle.
Pauli Murray était une autrice, avocate et militante pour les droits des femmes. Elle a lutté contre la ségrégation et le sexisme, et a été une pionnière dans la défense des droits civiques et de l'égalité des sexes. Elle a notamment contribué à des stratégies juridiques qui ont ouvert la voie à des décisions historiques de la Cour suprême.
Dorothy Height, souvent surnommée la "marraine du mouvement des droits civiques", a présidé le NCNW, "National Council of Negro Women" (en français, "Conseil national des femmes noires") pendant quatre décennies. Elle a joué un rôle clé dans l'organisation d'événements majeurs comme la marche sur Washington en 1963.
Whitney Young s'est consacré à l'amélioration des opportunités économiques pour les Afro-Américains. De 1961 à 1971, il a été directeur exécutif de la National Urban League (en français, "Ligue nationale urbaine"). Son travail a principalement consisté à rapprocher les grandes entreprises américaines et les communautés noires, en plaidant pour la formation professionnelle, l'éducation et l'égalité dans l'emploi.
Bayard Rustin, fervent défenseur de l'activisme non violent, est reconnu pour avoir organisé de nombreuses manifestations de masse en faveur des droits civiques, notamment la "Prayer Pilgrimage to Freedom" (en français, "Pèlerinage de Prière pour la Liberté"). Bien qu'il ait été victime de discrimination en raison de son orientation sexuelle, il n'a jamais cessé de lutter pour les droits civiques jusqu'à sa mort en 1987.
Le révérend James Lawson Jr. a été une figure clé dans la formation des étudiants et des militants aux principes de la résistance non violente. Son engagement a été déterminant dans des campagnes majeures des droits civiques, telles que les sit-ins de Nashville et les "Freedom Rides".
Ella Baker a été secrétaire de terrain et directrice de branche pour la NAACP. Elle a également cofondé une organisation dédiée à la collecte de fonds pour lutter contre les lois Jim Crow et a joué un rôle clé dans la création du SNCC, mettant l'accent sur la protestation non violente comme moyen d'atteindre les objectifs du mouvement des droits civiques.
A. Philip Randolph a fondé la "Brotherhood of Sleeping Car Porters" (en français, "Confrérie des porteurs de wagons-lits"), le premier syndicat majoritairement composé de Noirs aux États-Unis. Grâce à son engagement, il a joué un rôle crucial dans la déségrégation des forces armées américaines.
W.E.B. Du Bois, figure majeure du début du 20e siècle, a cofondé la NAACP et s'est battu pour l'égalité des droits civiques des Afro-Américains. Dans ses écrits, notamment "Les Âmes du peuple noir", il a remis en question la suprématie blanche et mis en avant la fierté culturelle afro-américaine.
Mary Church Terrell a été l'une des premières femmes afro-américaines à obtenir un diplôme universitaire et est ensuite devenue la première présidente de la NACW, "National Association of Colored Women" (en français, "Association nationale des femmes de couleur"). Elle a été l'une figure centrale du mouvement pour le droit de vote des femmes et a consacré sa vie à lutter contre la ségrégation et la discrimination.
Sources: (Oprah Daily (Britannica) (NAACP)
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Ida B. Wells, pionnière du journalisme d'investigation, a utilisé ses écrits pour dénoncer les horreurs du lynchage et militer pour un changement social aux États-Unis. Elle a également cofondé la NAACP et s'est engagée en faveur du droit de vote des femmes.
Martin Luther King est l'un des plus grands défenseurs du principe de la non-violence et a mené des mouvements majeurs contre la ségrégation raciale et les discriminations aux États-Unis. Il reste particulièrement célèbre pour son rôle dans le boycott des bus de Montgomery, la campagne de Birmingham et la marche historique sur Washington, où il a marqué les esprits avec son discours emblématique "I Have a Dream".
Quand on pense au mouvement américain des droits civiques, le nom de Martin Luther King Jr. vient immédiatement à l’esprit. Pourtant, la lutte des Afro-Américains pour l’égalité, des années 1950 jusqu’à aujourd’hui, a été marquée par de nombreuses autres figures tout aussi essentielles. Ces hommes et femmes, figures d'hier et d'aujourd'hui, se sont battus sans relâche pour la liberté et les droits des Noirs aux États-Unis.
Si vous voulez approfondir vos connaissances historiques, parcourez cette galerie pour découvrir 33 icônes incontournables du combat pour les droits civiques.
Les figures emblématiques du mouvement américain des droits civiques
Les leaders qui ont défié la ségrégation et transformé l’Amérique
LIFESTYLE Black lives matter
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