Un tour d'horizon des nations où être soi-même est un crime
Êtes-vous du genre à vous précipiter d'un événement à l'autre, redoutant de manquer quelque chose ? Ou trouvez-vous une certaine liberté dans l'art d'annuler vos plans à la dernière minute ? Plongez dans le monde du "FOMO" (Fear of missing out, ou la peur de manquer quelque chose en français), un tourbillon d'anxiété, de regret, de bonheur et de satisfaction. Ces hauts et ces bas émotionnels sont-ils inévitables ou simplement une partie de la vie ?
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Vous aimez vous sentir inclus ? Rien n’égale le plaisir de recevoir une invitation à un événement où tous vos amis seront présents.
Mais pour de nombreuses personnes, l'excitation est de courte durée. Une fois que l'effet dopaminergique initial de la réponse "oui" se dissipe et que l'événement se rapproche, un sentiment d'appréhension peut s'installer.
Peut-être avez-vous accepté trop d'engagements cette semaine-là sans le vouloir, ou peut-être que l'idée de l'événement semblait plus séduisante que la réalité d'y assister.
Il est facile de se laisser déborder par une semaine chargée au travail, par des engagements à la maison ou par le fait d'avoir dit oui à trop d'autres choses pendant la semaine.
Le temps étant une ressource limitée, vous pourriez ressentir l'envie d'annuler votre venue à mesure que l'événement approche. Vous attendez peut-être la dernière minute pour vous décider, poussé par la peur de rater quelque chose ou par le plaisir de ne pas y aller.
Les personnes concernées par le FOMO sont poussées par la crainte de passer à côté de quelque chose. Elles ne supportent pas l'idée de voir, le lendemain, les bons moments partagés sur les réseaux sociaux et de regretter de ne pas avoir été présentes.
Les adeptes du JOMO, en revanche, prennent plaisir à rater certains événements. Ils peuvent même ressentir une satisfaction tranquille en savourant leur confort et leur détente, heureux de ne pas avoir eu à faire l'effort de socialiser.
Il y a un problème avec les deux extrémités du spectre du manque : le bonheur de ceux qui ressentent le FOMO et le fait que le JOMO dépende d'autres personnes.
Ce n'est un secret pour personne : cultiver des amitiés peut enrichir notre vie et même prolonger notre existence. Cependant, c'est la qualité de ces relations qui compte vraiment.
Lorsque les amitiés provoquent des émotions négatives, comme l'anxiété, elles peuvent ne rien apporter de positif à votre vie. Au contraire, elles risquent même de devenir une source de stress.
Pour survivre, l'être humain s'est appuyé sur l'appartenance à un groupe social dans le cadre de son évolution. Il est normal de se soucier de ce que les autres pensent de nous.
Cela devient problématique lorsque nous commençons à évaluer notre propre valeur en fonction de la façon dont nous pensons être perçus par les autres.
Les personnes qui ont tendance à souffrir de FOMO, qu'elles le réalisent ou non, pensent que leur participation à un événement est liée à leur valeur personnelle.
Ces personnes croient inconsciemment que si elles ne participent pas à une activité, leur statut social au sein du groupe sera menacé.
En conséquence, le fait de manquer quelque chose leur donne un sentiment d'anxiété. Les personnes qui souffrent de FOMO ont généralement un niveau de stress élevé, sont plus susceptibles d'être déprimées et d'avoir des troubles du sommeil.
Les réseaux sociaux peuvent accentuer le sentiment de FOMO, car vous pouvez vérifier de manière compulsive si vous avez "raté" quelque chose et ressentir à nouveau des regrets.
À l'inverse, une personne animée par le JOMO éprouve un sentiment de dopamine lorsqu'elle annule des rendez-vous. Elle aime ressentir le soulagement instantané qu'elle éprouve lorsqu'elle décide de ne pas se montrer.
C'est aussi une stratégie utile pour ceux qui n'ont pas été inclus dans les plans, car elle peut les aider à reconsidérer la réalité de ne pas avoir reçu d'invitation.
Il n'est pas sain de s'en servir pour masquer une sorte d'anxiété sociale qui vous empêche de vous sentir en contact avec autrui. Paradoxalement, le JOMO peut aggraver cette anxiété en la renforçant de manière répétée.
S'isoler en permanence peut entraîner des sentiments indésirables comme la dépression et la solitude. Le JOMO répété peut facilement devenir une habitude difficile à briser, vous laissant passer beaucoup de temps seul.
Il est tout à fait normal d'avoir envie de contacts, de se sentir considéré et inclus. Il est également normal d'avoir l'impression de manquer quelque chose si l'on ne peut pas participer à une sortie de temps en temps.
De plus, la vie moderne est rapide et stressante. Il est parfois essentiel de prioriser notre bien-être, ce qui peut signifier prendre du temps pour soi plutôt que de participer à des activités sociales.
Toutefois, il est bon d'être attentif au moment où les choses commencent à se déséquilibrer. Si vous ressentez un sentiment envahissant de FOMO ou de JOMO, il est peut-être temps d'en examiner l'origine.
Si vous vous sentez obligé de participer à tous les événements sociaux auxquels vous êtes invité, il se peut qu'il y ait une émotion plus profonde qui doit être surmontée.
De la même manière, si vous posez constamment des lapins, est-ce à cause d'une anxiété sociale naissante ? Ou peut-être y a-t-il quelque chose dans votre vie que vous aimeriez éviter de partager avec les autres ?
La meilleure façon de déterminer si vous abordez les événements sociaux avec peur ou anxiété est de trouver d'abord la paix et le bonheur intérieurs.
En vous connectant à vos véritables émotions par la réflexion et en consacrant du temps à des activités qui vous apportent du bien-être, vous renforcez votre connaissance de vous-même.
Une personne avec une forte conscience de soi n’a pas besoin de se justifier et ne se sent pas contrainte de participer à tout. Par conséquent, en étant plus à l’aise avec vous-même, vous serez moins affecté par le FOMO et le JOMO.
Sources : (Well + Good) (Hedepy) (Psychology Today)
Voir aussi : Guide de survie pour les introvertis
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Êtes-vous du genre à vous précipiter d'un événement à l'autre, redoutant de manquer quelque chose ? Ou trouvez-vous une certaine liberté dans l'art d'annuler vos plans à la dernière minute ? Plongez dans le monde du "FOMO" (Fear of missing out, ou la peur de manquer quelque chose en français), un tourbillon d'anxiété, de regret, de bonheur et de satisfaction. Ces hauts et ces bas émotionnels sont-ils inévitables ou simplement une partie de la vie ?
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