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Beaucoup pensent que l'éducation punitive, basée sur la honte, incite les enfants à adopter un bon comportement à court terme. Cependant, cette approche ne parviendrait pas à leur enseigner les raisons qui font qu'il est important qu'ils agissent avec gentillesse et respect.
Ainsi, pour un grand nombre de personnes, la parentalité douce est l'antidote à l'autoritarisme parental. La parentalité punitive met beaucoup de pression sur les épaules des enfants, établit des règles rigides sans fournir d'explication, et vise à ce que les enfants obéissent sans poser de questions.
Bien qu'elle devienne de plus en plus répandue, les concepts derrière la parentalité positive ne sont pas nouveaux, particulièrement en dehors des cultures occidentales.
Le terme de "gentle parenting" (soit, parentalité douce) a été créé par Sarah Ockwell-Smith dans son ouvrage de 2015, intitulé "The Gentle Parenting Book: How to Raise Calmer, Happier Children From Birth to Seven".
Nanika Coor, une psychologue clinicienne, affirme qu'une "dynamique parent-enfant mutuellement respectueuse" pouvait être observée dans les cultures autochtones "avant que la brutale colonisation ne tente de l'effacer".
L'approche de la parentalité douce considère que les enfants sont des personnes à part entière qui méritent le respect. Les parents s'efforcent de comprendre le monde depuis leur point de vue.
La parentalité bienveillante met l'accent sur la démonstration de comportements positifs plutôt que de faire peser une pression sur les enfants à travers les punitions et les menaces pour qu'ils se comportent correctement.
La parentalité douce se concentre sur la compréhension des raisons qui ont poussé l'enfant à se comporter de telle manière. La parentalité douce, au moyen de réactions alternatives, se focalise sur les motifs sous-jacents qui ont résulté en l'adoption du mauvais comportement par l'enfant plutôt que de crier sur lui. L'enfant se sent ainsi compris.
En cas de dysrégulation émotionnelle de l'enfant (crise de colère), la parentalité positive vise à valider ses émotions plutôt que de les ignorer ou de les punir.
La parentalité bienveillante n'est pas synonyme de parentalité permissive. La parentalité permissive se caractérise par l'absence de règles ou de structure, de sorte que les parents permissifs cèdent à toutes les demandes de leur enfant. Ils peuvent, par exemple, lui permettre de veiller tard, ce qui peut améliorer le comportement de l'enfant à court terme, mais ne lui permet pas d'apprendre à gérer les frustrations.
Les parents ne doivent pas espérer atteindre en permanence l'idéal dépeint par la parentalité bienveillante. À un moment donné, ils peuvent crier ou dire quelque chose qu'ils regrettent. Revenir sur ces moments et réparer ses erreurs fait partie de la parentalité douce.
Les parents apprennent à reconnaître les éléments déclencheurs et peuvent annoncer qu'ils ont besoin de prendre une minute pour se calmer et prendre de la distance à l'égard du conflit. De plus, cela montre à l'enfant comment ils peuvent, eux aussi, gérer clamement un conflit.
Être trop préoccupé par le fait de bien faire peut générer de la pression et compromettre l'objectif global. Certains psychologues estiment qu'avoir un craquage émotionnel et être capable de passer outre montre aux enfants qu'il n'est pas dramatique que cela arrive, que c'est humain, tout simplement.
Si un enfant grandit dans une maison où personne ne crie jamais, mais dans laquelle la colère est contenue et que les non-dits sont palpables, alors sa capacité à gérer les conflits dans ses futures relations peut s'en trouver affectée.
L'objectif de la parentalité positive est d'élever un enfant heureux et prêt à affronter le monde en exprimant ses émotions et en contrôlant ses émotions de façon appropriée.
La parentalité douce donne aux enfants le pouvoir de faire des choix. En effet, les enfants sont impliqués dans les prises de décisions, ce qui met à l'honneur une relation fondée sur la confiance.
La parentalité douce peut également servir au développement personnel des parents en développant leur empathie ainsi qu'en ayant une meilleure prise sur la manifestation de leurs émotions avec leurs amis ou leur famille.
Dans sa forme la plus extrême, la parentalité douce peut mettre de côté les challenges posés par la maternité moderne. Les mères qui travaillent n'ont pas nécessairement le temps que l'enfant se représente la notion de propreté ou qu'il se décide à faire de lui-même quelque chose.
Chaque enfant est unique, avec ses propres besoins, son propre tempérament et ses réactions propres. La parentalité douce adopte une approche qui peut ne pas convenir à tous les enfants, car elle tend à être assez uniforme et peut ne pas convenir à certains profils.
On peut être un bon parent sans appliquer les préceptes de la parentalité douce ou être un parent autoritaire. Il n'est pas nécessaire de faire un choix tranché entre ces deux approches, au contraire de ce qu'on peut souvent lire. Il existe un large éventail d'approches de la parentalité qui peuvent convenir aux besoins personnels de l'enfant et aux valeurs de la famille.
La parentalité douce est relativement simple à mettre en œuvre avec de jeunes enfants, mais cela peut s'avérer plus complexe avec des enfants plus âgés, en particulier lorsqu'ils sont adolescents.
La parentalité douce peut entraîner chez les parents, notamment chez les mères, une lourde pression à l'occasion de chaque interaction avec leur enfant, ce qui rend la parentalité plus stressante encore.
Les réseaux sociaux promeuvent des versions idéalisées de la parentalité positive, ce qui fait que les parents culpabilisent et ont honte.
Les enfants ne se comportent pas comme des adultes. Parfois, ils agissent de manière irrationnelle et illogique, et leur mauvais comportement ne nécessite pas fatalement que l'on se creuse la tête pour y trouver une explication.
Les approches de la parentalité bienveillante souvent confondent la punition et la discipline. La discipline enseigne aux enfants les conséquences tout en permettant toujours la connexion émotionnelle.
La parentalité douce n'est pas nécessairement la meilleure des approches avec un enfant anxieux, car prendre sérieusement en compte toutes les inquiétudes de l'enfant et les approfondir peut en réalité amplifier son anxiété.
La parentalité positive se concentre sur la compréhension et la validation des émotions de l'enfant, mais parfois, elle survole la question de la prise de conscience de l'impact des répercussions des actions de chacun sur autrui.
La parentalité bienveillante n'a pas encore été étudiée de façon approfondie en psychologie, difficile donc de pouvoir attester de son efficacité.
Un autre type de parentalité, la parentalité favorisant l'autonomie de l'enfant associe les aspects positifs de la parentalité douce (mettre l'accent sur l'empathie, la mise en perspective des émotions et développer la relation parent-enfant) à une approche plus souple, moins culpabilisante et stressante.
Sources : (Huff Post) (Psychology Today) (Motherly)
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Le concept de parentalité douce (également appelée parentalité positive et bienveillante) existe depuis plusieurs décennies, mais devient de plus en plus populaire récemment, particulièrement sur les réseaux sociaux. L'idée a été conceptualisée en 2015, il s'agit d'une éducation qui ne se base pas sur la honte, les accusations ou les punitions. Si certains pédiatres and psychologues pour enfants pensent que cette approche peut avoir un impact positif sur un enfant, elle a toutefois des limites et ne convient pas nécessairement à toutes les familles.
Cette galerie vous présente ce qu'est, et ce que n'est pas, la parentalité douce et les erreurs que certains parents peuvent commettre. Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur la galerie.
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Le concept de parentalité douce (également appelée parentalité positive et bienveillante) existe depuis plusieurs décennies, mais devient de plus en plus populaire récemment, particulièrement sur les réseaux sociaux. L'idée a été conceptualisée en 2015, il s'agit d'une éducation qui ne se base pas sur la honte, les accusations ou les punitions. Si certains pédiatres and psychologues pour enfants pensent que cette approche peut avoir un impact positif sur un enfant, elle a toutefois des limites et ne convient pas nécessairement à toutes les familles.
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