Derrière l'histoire et les nuances de ces dénominations divisées
Benito Mussolini a régné sur l'Italie de 1922 à 1943. À l'instar d'Adolf Hitler, pendant la Seconde Guerre mondiale, Mussolini a mis en place des politiques antisémites à l'encontre de la communauté juive en Italie. Ces mesures discriminatoires ont affecté tous les aspects de leur vie. Mussolini avait même prévu de déporter 20 % de la population juive d'Italie vers les camps de la mort nazis.
En 1943, Mussolini est démis de ses fonctions, mais il ignore cette décision et retourne à son bureau le lendemain, comme si de rien n'était. Cependant, il est rapidement arrêté et mis en prison. Ses alliés allemands tentent de le sauver, mais en 1945, il est à nouveau capturé et exécuté avec son amante, Claretta Petacci. Plus tard, leurs corps pendus ont été exposés sur la Piazza Loreto de Milan.
Saddam Hussein a pris le pouvoir en 1979 et a opprimé la population irakienne par la violence et la peur, au mépris de la loi et des droits fondamentaux de l'homme. Au début des années 2000, son régime s'est affaibli en raison des sanctions internationales sévères et des tentatives répétées de destitution à son encontre.
En 2003, les États-Unis ont envahi l'Irak et, au beau milieu du chaos qui s'en est suivi, Saddam Hussein a pris la fuite. Pendant les affrontements, des soldats américains ont même aidé des habitants à renverser une statue du dictateur déchu. Il a fallu sept mois pour le retrouver, car il s'était caché dans un trou sous terre. Il a été jugé pour crimes de guerre à Bagdad et a finalement été condamné à la peine de mort par pendaison.
En 1969, Mouammar Kadhafi a pris le pouvoir par un coup d'État, renversant ainsi la monarchie qui régnait en Libye. Il a gouverné le pays pendant 42 ans, et pendant son règne, il a aboli les partis politiques, le gouvernement officiel et les syndicats. Kadhafi, qui se qualifiait lui-même de "Frère Guide", avait accumulé une immense richesse grâce aux abondantes réserves de pétrole du pays.
En 2011, à la suite du Printemps Arabe, les citoyens libyens ont manifesté contre la dictature corrompue de Kadhafi. Les hommes de Kadhafi ont réagi avec une violence extrême et disproportionnée, tandis que leur chef assurait aux médias du monde entier : "Tout mon peuple m'aime". Le soulèvement a pris une ampleur considérable et le conflit s'est prolongé pendant six mois, avec l'aide de l'OTAN. En août de la même année, les rebelles se sont emparés de Tripoli, mettant fin au règne de Kadhafi. Il a été capturé deux mois plus tard, puis exécuté.
Nicolae Ceaușescu a régné d'une main de fer sur la Roumanie de 1965 jusqu'à sa mort, en 1989. Son régime disposait d'une police secrète connue pour son oppression et ses violations des droits de l'homme, comparable à celle de l'URSS. Très dépensier et surtout peu soucieux du bien-être de son peuple, Nicolae Ceaușescu a provoqué une famine massive en Roumanie, qui est devenue le seul pays européen à vivre dans des conditions aussi désastreuses. Malgré cela, il a maintenu son ambition grandiose de construire le Palais du Parlement, le plus grand bâtiment administratif civil du monde.
En 1989, les manifestations civiles ont dégénéré en rébellion. Nicolae Ceaușescu et sa femme, Elena Ceausescu, se sont enfuis de Bucarest. La police les a appréhendés et, à l'issue d'un procès hâtif, ils ont été reconnus coupables de crimes contre l'État et ont été condamnés à mort. Le jour de Noël, le couple a été fusillé par un peloton d'exécution. Aujourd'hui encore, la télévision roumaine continue de diffuser chaque année des images de leur exécution.
Nicolae Ceaușescu avait la réputation de dictateur le plus détesté de Roumanie, mais il n'était pas le premier. En effet, avant lui, Ion Antonescu avait dirigé la Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre d'une dictature militaire. Tout en occupant les fonctions de premier ministre, de ministre des affaires étrangères et de ministre de la défense, Ion Antonescu s'est rallié à Hitler en 1940, concrétisant ainsi une alliance qui allait avoir de profondes conséquences.
Il a procédé à un nettoyage ethnique en Roumanie en exécutant des civils et en mettant en place des camps de la mort. Il aurait été responsable de la mort de 400 000 juifs et roms. En 1944, le roi Michel Ier de Roumanie l'a chassé du pouvoir. Par la suite, Ion Antonescu a été jugé pour crimes de guerre et tué par un peloton d'exécution en 1946.
La Corée du Nord est souvent décrite comme une dictature stricte, mais on oublie souvent le règne de Park Chung-hee, en Corée du Sud. Ce dictateur impitoyable a pris le pouvoir en 1961 à la suite d'un coup d'État militaire, devenant ainsi le dirigeant de facto du pays. Il a mis en place une politique de "démocratie guidée", qui fait écho à la politique russe d'aujourd'hui. En réalité, il ne s'agissait pas du tout d'une démocratie.
Park Chung-hee s'est servi des agences centrales de renseignement coréennes (KCIA) pour réprimer les dissidents, tout en limitant les libertés des citoyens, des médias, des écoles et des organisations politiques. En 1972, il a décrété la loi martiale, déclenchant finalement une révolution qui a renversé son régime. Park Chung-hee a finalement été tué par son compagnon et allié de longue date, Kim Jae Kyu, qui était à la tête de la KCIA.
Hideki Tōjō a été le premier ministre du Japon de 1941 à 1944. Hideki Tōjō était responsable de la décision du Japon d'entrer en guerre à cette époque. Sous son règne, de nombreuses atrocités ont été commises. Les civils et les prisonniers de guerre ont été affamés, et des milliers de femmes et de jeunes filles ont été enlevées et utilisées comme esclaves sexuelles pour les soldats japonais lors de l'invasion de la Corée.
Hideki Tōjō a démissionné en 1944, puisqu'il était évident que le Japon était en train de perdre la guerre. En 1945, le Japon a capitulé et Tōjō a été arrêté par le Tribunal militaire international pour crimes de guerre. Il a été condamné à la peine de mort par pendaison.
Comme de nombreux tyrans figurant sur cette liste, le Norvégien Vidkun Quisling a vu dans le chaos de la Seconde Guerre mondiale l'occasion rêvée de s'emparer du pouvoir. Fasciste antisémite, il a rencontré Hitler et l'a exhorté à envahir la Norvège. L'année suivante, Hitler s'est exécuté et Quisling s'est autoproclamé chef du gouvernement. Cependant, son régime s'est effondré en l'espace d'une semaine en raison de la réaction de l'opinion publique. Il demeure toutefois le principal homme politique norvégien sous la direction des Allemands pendant l'occupation de la Norvège par les nazis.
Vidkun Quisling aurait été responsable de la mort d'au moins 1 000 juifs et il était hautement méprisé par le peuple norvégien. Encore aujourd'hui, en Norvège, son nom est synonyme de "traître". Il a été jugé pour crimes de guerre et exécuté lors de la libération de la Norvège en 1945.
En 1762, Pierre III monte sur le trône de Russie, mais son règne a été ponctué de conflits et de mauvaises décisions. Il s'est fait de nombreux ennemis, dont ses propres conseillers, les nobles, l'armée, son peuple et même l'Église. Ses guerres impopulaires ont coûté la vie à des milliers d'hommes et lorsqu'il s'est retiré de la guerre de Sept Ans et fait la paix avec la Prusse, il a frustré et scandalisé tous ceux qui s'étaient battus pour cette cause pendant des années.
Après seulement six mois au pouvoir, il devient évident que son règne est voué à l'échec. Son épouse, Catherine, complote secrètement pour le détrôner et s'approprier le trône de Russie. Finalement, c'est Catherine II, surnommée Grande Catherine, qui devient la nouvelle souveraine. Pierre III abdique le lendemain, mais connaît malheureusement une fin tragique. En effet, il aurait été arrêté et prétendument assassiné. Les circonstances exactes de sa mort restent cependant mystérieuses.
Connu comme étant le dernier empereur de Russie et le dernier des Romanov, Nicolas II est arrivé au pouvoir en 1894. L'intégralité de son règne a été ponctué par des troubles sociaux et politiques dus à l'oppression et à la corruption accrues qui caractérisaient son régime. Les tensions ont pris un tout autre tournant en 1905, lorsque la foule s'est rendue au palais d'hiver de Saint-Pétersbourg pour protester contre la guerre russo-japonaise. Nicolas II a répondu par la violence, tuant et blessant des centaines de personnes, lors d'un événement connu sous le nom de Dimanche Rouge.
Sa mauvaise gestion de l'engagement de la Russie dans la Première Guerre mondiale lui coûtera son trône. Même les personnes extérieures voulaient sa destitution, ce qui a conduit à son abdication en 1917. Tragiquement, quelques mois plus tard, Nicolas II, sa femme et leurs cinq enfants ont été brutalement exécutés. Cachés dans une cave, ils ont été abattus sans pitié par un groupe de soldats.
Samuel Doe a pris le pouvoir au Libéria en 1980 à la suite d'un coup d'État violent au cours du quel le président en exercice a été destitué et tué. Il n'a pas respecté la constitution du pays et, en 1985, il a "remporté" une élection présidentielle largement considérée comme frauduleuse. Son régime a été marqué par la corruption et la répression brutale de toute opposition, ce qui lui a valu une réputation de tyran de la part de ceux qui contestaient son pouvoir.
Les tentatives d'assassinat et de renversement de Samuel Doe ont toujours été déjouées par des moyens violents. En 1990, une rébellion l'a pris au piège, mais il s'est obstinément accroché au pouvoir. Après avoir été capturé, il a enduré une séance de torture de 12 heures avant de mourir.
Tout comme ses prédécesseurs, le roi Charles Ier d'Angleterre croyait en son droit divin à régner. Cependant, il est allé plus loin en visant le pouvoir absolu et en se considérant comme le second de Dieu. Il s'est octroyé le droit de modifier les lois à sa guise, considérant que les opposants le défiaient, lui, mais aussi Dieu. Charles Ier avait tout d'un dictateur, animé d'un désir absolu de contrôle.
Charles Ier a refusé de dialoguer avec les dignitaires, ce qui a grandement nui à sa popularité en tant que dirigeant. Sa gouvernance tyrannique, marquée par un mépris des lois établies, a déclenché une guerre civile dévastatrice, considérée comme la plus sanglante jamais menée sur le sol britannique. Malgré de multiples occasions de se repentir et de négocier la paix, il a refusé de reconnaître ses torts. Par conséquent, il a été condamné à mort et décapité en public en 1649 à Whitehall.
Célèbre personnage historique de la Rome antique, Jules César a acquis une immense popularité en tant que général et homme politique, à qui l'on doit l'expansion et le renforcement de la République romaine. Cependant, en 44 avant notre ère, il a été nommé dictateur à vie. Il a nommé son petit-neveu comme héritier, et a désigné le général Decimus Junius Brutus Albinus comme successeur en cas de décès de son héritier.
Jules César a mis en place de nombreuses réformes dans le but d'établir un gouvernement central solide. Pour ce faire, il a renforcé son propre pouvoir tout en réduisant l'autorité des autres hommes politiques de Rome. Toutefois, cette initiative a suscité une forte opposition. De nombreux hommes politiques ont alors planifié son assassinat.
Ces hommes ont pris la décision de l'assassiner lors de la prochaine réunion du Sénat. On pense qu'environ 60 sénateurs ont participé à ce plan macabre. Au cours de cette réunion, ils se sont rapidement attaqués à lui et lui ont infligé 23 coups de couteau.
Jules César se distingue dans cette liste comme un dictateur bienveillant qui a su gagner l'amour de son peuple. Malheureusement, après sa disparition, Rome a connu une série de dirigeants calamiteux. L'empereur Domitien est monté sur le trône en 81 de notre ère et est largement reconnu comme l'un des empereurs romains les plus désastreux de tous les temps. Il est devenu tristement célèbre pour son égoïsme, sa paranoïa et son comportement impitoyable.
Domitien voyait des menaces et des insultes à son encontre partout, ce qui l'a poussé à devenir un dirigeant vindicatif et cruel. Il se méfiait du Sénat et a ordonné l'exécution de plusieurs sénateurs pour trahison. Il a fini par essayer de s'attribuer le pouvoir absolu. À ce moment-là, presque plus personne ne complotait sa chute. Mais un membre de son personnel impérial a été engagé pour le poignarder. Sa mort a été célébrée dans les rues et ses statues ont été détruites dans tout Rome.
Sources: (Time) (Live Science) (Hoover Institution) (Britannica)
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Comme on a pu le constater tout au long de l'histoire, il vaut mieux vivre dans une démocratie. En effet, il n'est jamais bon de laisser le pouvoir entre les mains d'une seule et unique personne. Les dictateurs profitent souvent du chaos pour se renforcer, manipulent les gens dans des moments désespérés et étouffent l'opposition par la violence. Ils commettent des atrocités, notamment des massacres et des génocides, et pratiquent le nettoyage ethnique. La vie sous une dictature tyrannique détruit tout espoir d'une vie meilleure et alimente les flammes de la rébellion. Les opprimés trouvent souvent la force de se soulever, de faire tomber leurs oppresseurs et, parfois, de se venger en sacrifiant leur propre vie.
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Ces dictateurs ont été exécutés pour leurs crimes
Leur exécution a mis fin à leur règne de terreur
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