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Si vous êtes prêt à parler de ce qu'est la guerre avec votre enfant, il est mieux de commencer par savoir ce qu'il sait déjà et comment il se sent à ce propos, avant de vous lancer. Essayez d'amener la conversation naturellement, lorsque vous dînez ensemble, par exemple.
Gardez à l'esprit que certains enfants ne savent que peu de choses sur ce qui se passe dans le monde et ne sont pas du tout inquiets, tandis que d'autres peuvent être très touchés par les événements et souffrir en silence.
Peu importe ce que votre enfant sait, faites en sorte d'accorder de l'importance à ce qu'il ressent et dites lui que c'est un sentiment tout à fait naturel.
Lorsque vous abordez le sujet de la guerre avec votre enfant, il est important de savoir s'il a déjà vécu une situation de conflit. Si c'est le cas, il pourrait se sentir beaucoup plus préoccupé.
Prendre en compte qu'un enfant qui a vécu la guerre en personne est beaucoup plus susceptible d'être touché par le sujet, vous aidera à affiner votre approche.
Souvenez-vous que les enfants du monde entier ont différentes expériences et perspectives. Ce n'est pas parce que vous êtes très inquiet que votre enfant le sera aussi.
Il est difficile de savoir quelle ligne il ne faut pas franchir avec votre enfant, car il mérite le respect de savoir de ce qu'il se passe dans le monde, mais aussi d'être protégé d'une éventuelle détresse et anxiété qu'il peut ressentir en étant au courant.
La meilleure technique est d'écouter votre instinct, puisque vous savez ce qui est le mieux pour votre enfant. Peu importe votre approche, parlez calmement, utilisez un langage approprié à son âge et prenez son anxiété en considération.
Souvenez-vous que les enfants ressentent les émotions des adultes, essayez donc de vous abstenir de partager toutes vos peurs ou votre anxiété avec lui.
Les conflits génèrent de la stigmatisation, mesurez vos paroles en évitant les termes comme "mauvaises" ou "malfaisantes" pour désigner les personnes d'une communauté.
Concentrez-vous plutôt sur la compassion que vous pouvez avoir pour toutes les personnes qui traversent ce genre d'événement, et celles qui ont été forcées de fuir leur foyer en quête de sécurité.
En temps de guerre, il est très important que les enfants soient conscients des nombreuses actions que les gens mettent en place pour s'aider les uns les autres.
Racontez à votre enfant des histoires positives: les bénévoles qui se mobilisent pour venir en aide aux réfugiés de diverses manières, les récoltes de dons qui ont lieu, ou les manifestants qui se battent pour la paix.
Votre enfant pourrait être intéressé à contribuer à une action positive, comme participer à une collecte de fonds. Il peut être très réconfortant pour lui de savoir qu'il fait quelque chose de bien.
La manière dont vous terminez la conversation est tout autant importante que la façon dont vous la commencez. Assurez-vous que vous avez répondu à toutes ses questions et que vous ne le laissez pas bouleversé et anxieux.
Encore une fois, vous savez ce qui est mieux pour votre enfant. Regardez son langage corporel pour déterminer son niveau d'anxiété et rassurez-le si c'est nécessaire.
Comme nous l'avons déjà mentionné, le moment que vous choisissez pour la conversation a aussi son importance. Il est préférable de ne pas aborder le sujet de la guerre juste avant l'heure du coucher, par exemple.
Comme la guerre n'a pas cessé, elle continue d'être l'un des sujets principaux des médias. Il est important de savoir régulièrement ce qu'en pense votre enfant et comment il se sent.
Si votre enfant est particulièrement anxieux par rapport à ce qu'il se passe, vérifiez s'il n'a pas des changements de comportements, s'il a des sautes d'humeur, des maux de têtes ou du mal à dormir.
Si votre enfant est fortement préoccupé et que cet état dure sur une période prolongée, il est temps de considérer l'aide d'un professionnel de la santé mentale, comme un psychologue pour enfants.
Les enfants ont le droit de savoir ce qu'il se passe dans le monde, mais il est préférable de ne pas les bombarder de mauvaises nouvelles, et d'images angoissantes.
C'est une meilleure idée d'éteindre la télévision lorsque vous êtes autour d'enfants plus jeunes et plus sensibles. Avec des enfants plus âgés, vous pouvez tenter de discuter de la fiabilité des actualités.
De la même manière, il est important de faire attention à la façon dont vous discutez de la guerre avec d'autres adultes, alors que les enfants sont à côté.
Après avoir évoqué les sources des actualités et avoir fait preuve de discernement à leur sujet, il est important de considérer TikTok comme une plateforme qui doit être traitée avec prudence.
Si vous avez un enfant plus âgé, considérez le fait que TikTok relaye des informations qui ne sont pas toujours contrôlées, comme des vidéos ou des images choquantes sans censure, que vous n'avez jamais vues vous-même.
Il vaut mieux rappeler à votre enfant qu'il devrait faire attention en utilisant cette application, car il est impossible d'éviter du contenu à la fois terrifiant et douloureux.
N'oubliez pas que vous pourrez aider davantage votre enfant si vous apprenez à prendre soin de vous en premier, et à gérer vos émotions face à la situation. Il réagira mieux si vous êtes calme et que vous gardez votre contrôle.
Si vous vous sentez anxieux, bouleversé ou si vous avez l'impression de ne pas pouvoir faire face à la situation, n'hésitez pas à demander du soutien à des amis ou à des membres de votre famille en qui vous avez confiance.
Vous devriez également faire attention à ne pas regarder constamment les informations tous les jours. Faites des pauses et consultez-les à une heure précise, plutôt que de rafraîchir votre fil d'actualité toutes les heures.
Sources: (UNICEF) (Daily Mail)
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