▲Le papillomavirus humain (HPV) est un virus très répandu, responsable de l'apparition de lésions telles que les verrues (ou papillomes). Il existe plusieurs types de HPV : certains touchent principalement la région anogénitale, tandis que d'autres ciblent les mains et les pieds.

▲La transmission du HPV se fait le plus souvent lors de rapports intimes. Cependant, il peut également se propager par simple contact peau à peau, lorsque l'une des personnes est infectée.

▲Entre 50 % et 80 % des personnes sexuellement actives peuvent contracter le HPV à un moment donné de leur vie. Cependant, dans la majorité des cas, aucun symptôme ne se développe.

▲Actuellement, environ 200 types différents de HPV ont été identifiés. Parmi eux, une quarantaine affecte spécifiquement la région anogénitale, incluant le col de l'utérus et les zones péri-anales.

▲Selon l'Institut national du cancer, "pratiquement tous les cas de cancer du col de l'utérus sont causés par le HPV".

▲Le HPV est également souvent associé à des cancers de la vulve, de l'anus et du pénis.

▲Une infection persistante au HPV peut avoir une longue période de latence, car il peut s'écouler plusieurs années entre la contamination et le développement de tumeurs.

▲Bien que de nombreuses femmes contractent le HPV, il est rare que cela provoque un cancer du col de l'utérus. Cependant, deux types de HPV — les types 16 et 18 — sont responsables d'environ 70 % des cas de cancer du col de l'utérus.

▲Des études montrent que l'utilisation prolongée de contraceptifs oraux (pilules contraceptives) pourrait constituer un facteur de risque dans le développement du cancer du col de l'utérus.

▲Le HPV se transmet généralement par voie sexuelle, ce qui rend la transmission à un enfant lors de l'accouchement très rare.

▲La plupart des personnes porteuses du virus HPV ne présentent aucun symptôme, car l'infection est généralement silencieuse. Des verrues peuvent apparaître, mais elles sont souvent de petite taille ou situées dans des zones peu visibles.

▲Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), les verrues génitales peuvent être petites ou grandes, surélevées ou plates, ou en forme de chou-fleur.

▲Chez les femmes, les verrues peuvent apparaître sur le col de l'utérus, les cuisses, l'anus, la vulve, le rectum ou l'urètre.

▲Le meilleur moyen de diagnostiquer le virus est de passer un test de Papanicolaou (frottis), qui permet d'identifier les changements dans les cellules du col de l'utérus. C'est la méthode la plus efficace pour surveiller le virus, car il est impossible de prédire s'il persistera et évoluera en cancer.

▲Il est également possible de réaliser un test ADN spécifique du HPV, qui permet d'identifier les caractéristiques génétiques du virus avec précision.

▲Il n'existe pas de traitement curatif connu pour le HPV, cependant, en renforçant votre système immunitaire, le virus peut entrer en phase de dormance.

▲Lorsque les symptômes sont plus avancés, certains traitements incluent l'application de produits sur les lésions, des traitements au laser ou, dans de rares cas, une ablation chirurgicale.

▲Pour lutter contre le virus, il est essentiel de renforcer votre système immunitaire en adoptant une alimentation équilibrée, incluant des aliments tels que les carottes, les fraises et l'ail.

▲Évitez les aliments en conserve et les produits industriels qui sont souvent bourrés de conservateurs.

▲Des activités comme la lecture, la marche et le yoga peuvent également contribuer à réduire le stress et renforcer le système immunitaire.

▲La plupart de ces méthodes donnent des résultats positifs, mais il n'existe pas encore de données précises indiquant la technique la plus efficace. Il est essentiel de consulter votre médecin pour déterminer la meilleure approche à suivre.

▲Même après avoir traité les verrues, il est possible qu'elles réapparaissent, nécessitant ainsi des traitements supplémentaires. Les récidives de symptômes sont courantes avec le HPV.

▲Adopter des comportements responsables est la meilleure méthode de prévention : ayez toujours des rapports protégés pour éviter de contracter toute infection sexuellement transmissible.

▲Il est essentiel de discuter des infections sexuellement transmissibles avec votre partenaire et d'être aussi honnête que possible concernant votre historique de santé.

▲Les vaccins sont indispensables, et il est important que les femmes se fassent vacciner conformément aux recommandations médicales.

▲Il existe actuellement deux types de vaccins pour prévenir les infections par les types 16 et 18 du HPV chez les femmes.

▲Les vaccins contre le HPV sont moins efficaces chez les femmes de plus de 40 ans.

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Même si vous avez été vaccinée, il est important de continuer à effectuer régulièrement des frottis pour vous assurer que tout va bien.

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Le papillomavirus humain (HPV) est l'une des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus courantes dans le monde. Il peut entraîner divers problèmes de santé, allant de lésions bénignes comme les verrues génitales à des formes plus graves, pouvant parfois évoluer en cancer.

Mais que savez-vous réellement de cette infection qui affecte des millions de personnes à travers le monde ? Parcourez cette galerie pour découvrir l'origine du HPV, ses conséquences et les traitements disponibles pour en atténuer les effets.