Quand la qualité de l'air menace notre santé mentale à long terme
Il est fréquent que la tension artérielle augmente légèrement au cours de la grossesse, mais une hypertension persistante peut entraîner des risques graves, voire mortels, à la fois pour la mère et l'enfant. La prééclampsie et l'éclampsie sont deux formes d'hypertension qui peuvent provoquer des symptômes notables pendant la grossesse. Cependant, un diagnostic et un traitement précoces permettent souvent de préserver la santé.
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La prééclampsie est une maladie sérieuse qui survient pendant la grossesse, se caractérisant par une hypertension artérielle de 140/90 mm Hg ou plus, associée à d'autres symptômes.
Elle peut également se manifester par une hausse de 30 mm Hg ou plus de la pression systolique (la pression maximale au moment de la contraction du cœur), même si celle-ci n'atteint pas 140 mm Hg.
Une augmentation de 15 mm Hg ou plus de la pression diastolique (la pression minimale, au moment du "relâchement" du cœur) peut également indiquer une prééclampsie, même si elle reste inférieure à 90 mm Hg.
Un gonflement des jambes, des mains, du visage ou du corps entier est un autre signe de la maladie. De plus, un taux élevé de protéines dans les urines est fréquemment observé.
La prééclampsie apparaît généralement après la 20ᵉ semaine de grossesse et disparaît généralement après l'accouchement, lorsque la tension artérielle revient à la normale.
Si elle se développe après l'accouchement, on parle de prééclampsie post-partum, qui survient généralement dans les deux jours suivant la naissance, mais peut aussi apparaître plusieurs semaines après.
Si elle se manifeste avant la 34ᵉ semaine, on parle de prééclampsie précoce.
Les complications peuvent inclure des troubles de la coagulation sanguine et des dommages aux organes, comme le cerveau, le foie ou les reins.
Les bébés peuvent souffrir de complications telles qu'une naissance prématurée, un faible poids à la naissance, ou un décollement du placenta, lorsque celui-ci se sépare de la paroi utérine.
L'éclampsie est une complication rare de la prééclampsie qui provoque des convulsions pendant la grossesse. Elle peut parfois survenir sans hypertension préalable.
Selon une étude de 2022, l'éclampsie touche entre 1,6 et 10 grossesses sur 10 000 aux États-Unis. Cependant, elle est plus fréquente dans les pays en développement, probablement en raison d'un accès limité aux soins prénataux.
L'éclampsie présente les mêmes dangers que la prééclampsie, avec des convulsions et, dans de nombreux cas, des problèmes respiratoires.
L'éclampsie accompagnée de convulsions constitue une urgence médicale pour la mère et le fœtus, nécessitant une intervention immédiate.
Les chercheurs ne comprennent pas encore totalement pourquoi certaines personnes souffrant de prééclampsie développent ensuite une éclampsie.
Bien que la cause exacte reste incertaine, plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de prééclampsie.
Une étude de 2019 suggère qu'une tension artérielle élevée au cours du premier trimestre peut augmenter le risque de prééclampsie ou d'autres problèmes d'hypertension gestationnelle plus tard au cours de la grossesse.
Parmi les facteurs de risque, on retrouve des antécédents familiaux de prééclampsie, des maladies cardiovasculaires, des troubles auto-immuns, une grossesse multiple, un âge supérieur à 35 ans, et bien plus encore.
Il est également possible d'hériter de gènes qui prédisposent à la prééclampsie.
Elle est plus courante lors d'une première grossesse. Si vous en avez souffert lors de votre première grossesse, vous êtes plus à risque de la développer à nouveau.
La surveillance de la tension artérielle est essentielle pour détecter la prééclampsie et l'éclampsie, mais d'autres troubles hypertensifs liés à la grossesse peuvent aussi provoquer une hausse de la tension artérielle.
Des tests d'urine pour évaluer le taux de protéines, ainsi que des analyses sanguines pour examiner les fonctions rénales et hépatiques, sont également pratiqués pour confirmer un diagnostic de prééclampsie.
Dans le cas d'une prééclampsie post-partum, un séjour prolongé à l'hôpital peut être nécessaire, ainsi qu'une réadmission si les symptômes apparaissent après la sortie.
Si l'on soupçonne une prééclampsie post-partum, on vous fera passer des tests sanguins pour vérifier vos fonctions hépatiques et rénales, ainsi qu'un test urinaire pour mesurer la quantité de protéines dans vos urines.
Si des médicaments sont nécessaires, des médicaments pour diminuer la tension artérielle et le sulfate de magnésium seront généralement prescrits pour éviter les risques de convulsions et d'éclampsie.
Le repos au lit est souvent recommandé jusqu'à ce que la tension artérielle se stabilise et que les autres complications soient résolues.
Avec un traitement précoce et un suivi attentif, le pronostic des personnes atteintes de prééclampsie est généralement bon.
La plupart des cas de prééclampsie se terminent par une naissance en bonne santé, et les symptômes disparaissent dans les six semaines suivant l'accouchement.
L'éclampsie est une maladie plus grave avec un taux de mortalité d'environ 2 %. Les personnes qui y survivent présentent un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires ultérieures.
Pour réduire le risque de prééclampsie, il est recommandé de maintenir un poids sain, d'adopter une alimentation équilibrée, de faire de l'exercice régulièrement, de suivre les soins prénataux, de gérer les affections de santé préexistantes comme l'hypertension, et de suivre les recommandations de votre médecin.
Sources : (Healthline) (Cleveland Clinic)
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BIEN-ÊTRE Grossesse
Il est fréquent que la tension artérielle augmente légèrement au cours de la grossesse, mais une hypertension persistante peut entraîner des risques graves, voire mortels, à la fois pour la mère et l'enfant. La prééclampsie et l'éclampsie sont deux formes d'hypertension qui peuvent provoquer des symptômes notables pendant la grossesse. Cependant, un diagnostic et un traitement précoces permettent souvent de préserver la santé.
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