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Vous n'avez probablement jamais entendu parler du syndrome miroir, et pour cause : seuls 120 cas de ce syndrome ont été recensés dans le monde à ce jour. Ce syndrome rare entraîne divers symptômes, notamment la pré-éclampsie chez les femmes enceintes et plusieurs problèmes de santé, tels qu'une accumulation de liquide chez le fœtus. Bien que cette maladie soit rare, elle est traitable, en particulier si elle est diagnostiquée précocement.
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Le syndrome miroir, syndrome de Ballantyne ou triple œdème, est une pathologie rare et grave qui affecte les femmes enceintes.
Décrit pour la première fois en 1892 par John William Ballantyne, seuls 120 cas de ce syndrome ont été rapportés à ce jour.
Le syndrome miroir survient lorsque le fœtus présente une accumulation anormale de liquide et que la mère souffre de pré-éclampsie, une pathologie de la grossesse caractérisée par une élévation de la pression artérielle.
Ce syndrome porte ce nom car il provoque des symptômes similaires chez la mère et l'enfant.
Bien que ce syndrome puisse être effrayant, il est traitable. C'est pourquoi il est essentiel de savoir identifier les symptômes qu'il engendre.
Tout comme n'importe quelle complication qui peut survenir pendant la grossesse, une prise en charge rapide est nécessaire pour diagnostiquer et traiter ce syndrome.
Le syndrome miroir peut provoquer divers symptômes, qui peuvent parfois se confondre avec ceux d'autres affections, comme la pré-éclampsie. Il est donc crucial de subir des examens médicaux professionnels pour bénéficier d'un diagnostic précis.
Chez la mère, les symptômes du syndrome miroir incluent d'importants gonflements sévères, une pression artérielle élevée et une prise de poids importante et rapide.
Ce syndrome peut provoquer une accumulation de protéines dans l'urine de la mère. Cela peut se diagnostiquer facilement en effectuant un test dans une clinique.
Parfois, le syndrome miroir peut causer une hémodilution, une augmentation en volume du plasma sanguin, qui entraîne la baisse relative du nombre des globules rouges.
Cela peut être provoqué par une accumulation de fluides dans le corps, qui peut être détecté lors d'une analyse sanguine.
En raison de sa rareté, les scientifiques ne savent pas ce qui provoque exactement ce syndrome. En revanche, ils savent qu'il est souvent causé par ce qu'on appelle "anasarque fœtoplacentaire".
Ce terme désigne une complication grave durant la grossesse qui se manifeste par des accumulations de liquide chez le fœtus. Les causes sont multiples.
Cependant, l'anasarque fœtale se développe souvent à la suite de complications qui compromettent la capacité naturelle du fœtus à réguler les fluides.
Les complications susceptibles de provoquer une anasarque fœtale sont notamment les infections, les syndromes génétiques, les problèmes cardiaques et les troubles métaboliques.
Parfois, chez les femmes enceintes de jumeaux, le syndrome transfuseur transfusé peut provoquer une anasarque fœtale.
Il n'existe pas de test spécifique pour diagnostiquer le syndrome du miroir. Cependant, il peut être diagnostiqué en se basant sur les résultats d'autres examens.
L'excès de liquide dans les poumons du fœtus, par exemple, se repère lors d'une échographie.
La pré-éclampsie chez la mère est généralement diagnostiquée par le médecin qui supervise la grossesse, sur la base de tests de tension artérielle et/ou de la présence de protéines dans les urines.
Ces tests, associés aux symptômes rapportés au médecin et à ses observations, peuvent aider à poser un diagnostic de ce syndrome.
En raison de sa rareté, ce syndrome peut être traité de différentes façons. Le traitement varie souvent en fonction des causes sous-jacentes de l'anasarque fœtale.
Les médecins prennent également en compte la gravité de la pré-éclampsie avant de choisir le traitement le plus approprié.
Si la cause sous-jacente du syndrome miroir est connue, le fait de la traiter peut soulager les symptômes ressentis par la mère et par le fœtus.
Dans d'autres cas, particulièrement si la pré-éclampsie est sévère, les médecins peuvent choisir de déclencher l'accouchement.
Une fois l'accouchement terminé, les symptômes éprouvés par la mère se dissipent en quelques jours.
Le bébé passera généralement un certain temps dans une unité de soins intensifs pour nouveau-nés, le temps que les médecins déterminent la cause sous-jacente de l'anasarque fœtale et lui administrent un traitement.
Il est crucial de signaler à son médecin si vous ou quelqu'un de votre entourage présentez des symptômes du syndrome miroir ou de la pré-éclampsie.
Parlez de vos symptômes à votre médecin, quelle que soit leur gravité.
Bien que les symptômes éprouvés puissent simplement être liés à la grossesse et être anodins, il vaut mieux en parler à son médecin.
Sachez que même si les symptômes du syndrome miroir peuvent être effrayants, ils sont traitables. Une prise en charge rapide est nécessaire pour diagnostiquer et traiter cette pathologie.
Sources : (Verywell Family) (UPMC) (NCBI)
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Tout savoir sur le syndrome miroir
Qui peut être touché par cette pathologie rare ?
BIEN-ÊTRE Santé
Vous n'avez probablement jamais entendu parler du syndrome miroir, et pour cause : seuls 120 cas de ce syndrome ont été recensés dans le monde à ce jour. Ce syndrome rare entraîne divers symptômes, notamment la pré-éclampsie chez les femmes enceintes et plusieurs problèmes de santé, tels qu'une accumulation de liquide chez le fœtus. Bien que cette maladie soit rare, elle est traitable, en particulier si elle est diagnostiquée précocement.
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