▲La "paraskevidékatriaphobie" existe: ceux qui ont la phobie du vendredi 13 se paralysent à cette date tant redoutée. Fini voyages et sorties ! La tendance est d'ailleurs vérifiée: les économistes observent, les vendredis 13, une baisse de la consommation !

▲Pour d'autres un vendredi 13 est, au contraire, un porte-bonheur. Par exemple, la Française des jeux enregistre de grosses recettes à ces dates !

▲Un chat noir qui traverse la rue, ou qui vous regarde, tapi dans l'ombre, ça vous inspire quoi ?

▲Une légende japonaise raconte que la belle O Toyo, promise à un prince, s'était longtemps sentie observée... par un chat noir. Une nuit, pendant son sommeil, ce chat lui a sauté à la gorge, l'a tuée, et a pris son apparence physique.

▲Si depuis cette légende les Nippons, mais aussi les Égyptiens et les Européens, associent la bête à Satan, les marins, eux, aiment l'avoir à bord. En plus de chasser les rats et les souris, le chat noir les aiderait à lever les vents !

▲Ce chiffre 13 est partout dans nos esprits, et nous ne le voulons surtout pas à notre table !

▲Pourtant une explication bien plus pratique s'impose! En effet, les services de table étant longtemps composés de 12 couverts, quel drame, pour celui qui tenait sa table, quand un 13e convive s'invitait sans prévenir !

▲Pourquoi donc ne supportons-nous pas la vue d'un pain posé à l'envers sur notre table ?

▲En France, au Moyen-Âge, quand le boulanger retournait un pain, il le réservait au bourreau. Le jour du pain retourné était donc aussi celui des exécutions...

▲Soit dit entre nous, un pain est de toute façon bien plus joli vu du haut, avec sa jolie croûte dorée en évidence !

▲Briser un miroir ? Sept ans de malheur !

▲Pour conjurer le sort, certains disent qu'il faut récupérer les morceaux, et les détourner en un autre objet. Attention cependant, car c'est peut-être là que se cache le mauvais sort: une méchante coupure est vite arrivée !

▲Un parapluie ouvert dans la maison ? Fuyons !

▲Dans l'Antiquité, les Égyptiens utilisaient des ombrelles pour se protéger du soleil. La légende disait que, s'ils utilisaient cet outil à l'intérieur, loin du soleil, cela irriterait le dieu du soleil dont la rage pourrait retomber sur tous ceux qui se trouveraient dans la maison.

▲Sinon, depuis que les légères ombrelles ont pris des structures bien plus robustes et dynamiques, est-ce que vous imaginez les dégâts d'un parapluie ouvert aux abords de vos petits bibelots ?

▲Passer sous une échelle ? Jamais de la vie !

▲L'origine de cette superstition est, elle aussi, chrétienne. L'échelle formant un triangle, et le triangle symbolisant la Sainte Trinité pour les croyants, pénétrer cet espace serait une profanation.

▲Sinon, l'échelle étant souvent utilisée pour des travaux, un pot de peinture, un lourd outil, ou même un ouvrier, pourrait aussi vous tomber sur le coin du nez. On cherche ainsi à l'éviter !

▲Du vert au théâtre ? Vous êtes fou pardi !

▲La couleur verte était obtenue, au XVIe siècle, par un pigment chimiquement instable. Par dérivation, cette couleur changeante a fini par symboliser tout ce qui ne dure pas (l'enfance, la chance, la fortune, ou le hasard), mais aussi ce qui nous effraie le plus, comme Hulk, Shrek, ou les extraterrestres !

▲Si aujourd'hui en France les comédiens évitent encore de porter du vert sur scène, les acteurs de cinéma, eux, ont dû faire avec: avec l'utilisation du fond vert en studio, plus de quoi l'éviter !

▲Mais pourquoi donc touchons-nous du bois ?

▲Les arbres sont, depuis l'Antiquité, considérés comme une source de force et de puissance. Par dérivation, les religions païennes les ont associés à certaines de leurs divinités protectrices, et les chrétiens y voient un rapport à la croix du Christ. Ainsi, en touchant du bois, vous pouvez, selon vos croyances, vous ressourcer ou vous mettre sous la protection d'un dieu.

▲Et ça marche ? D'après le sociologue Robert King Merton, oui! Il existerait en effet un mécanisme de prophétie auto-réalisatrice. Si vous parlez d'un événement, qui n'avait, au départ, aucune chance d'arriver, cela provoquerait un changement de comportement, qui pourrait mener à la réalisation de l'événement.

▲Mais alors, sommes-nous vraiment superstitieux ? Laurence Caracalla, dans son livre "Aux origines des 100 superstitions qui hantent ou qui réjouissent notre quotidien", reporte que 58% des Français se disent non superstitieux. La peur de sembler crédule dicte ce chiffre: nous serions en fait bien plus que 42% à faire attention à ces petits signes, pas si petits...

▲Une étude menée par le site lastminute.com en 2017, dit que les Français sont en dessous de la moyenne européenne en termes de superstition: seulement 52% d'entres nous seraient superstitieux, contre 60% des Espagnols, et 58% des Italiens.

▲Mais n'avons-nous pas eu longtemps peur que le ciel nous tombe sur la tête ? Et aujourd'hui, passez-vous sous les échelles ?

▲Petit bonus sur notre rapport à l'âge: il est certes difficile de vieillir, mais n'est-il pas des âges plus... dangereux que d'autres ?

▲Janis Joplin, Kurt Cobain, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Amy Winehouse... On souffle bien fort nos bougies des 28 ans qui nous évitent de rejoindre le club des 27 !

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Un 3 avril 33, Jésus Christ serait mort sur sa croix. Est-ce un chiffre si simple à porter pour toute une année ?

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Malheureusement pour les plus superstitieux d'entre vous, aujourd'hui, c'est vendredi 13 ! Si certains n'en ont que faire de ce "chiffre maudit", beaucoup angoissent à l'idée de croiser la route d'un chat noir ou redoutent un miroir brisé.

Cliquez pour découvrir d'où viennent ces superstitions étranges !

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L'une des interprétations les plus populaires, en France et ailleurs, est relative au 13e convive de la dernière cène du Christ: Judas, le traître.

▲Puisque le miroir nous reflète, on pensait, pendant l'Antiquité, qu'il gardait une partie de notre âme en lui. Le briser signifiait ainsi libérer les âmes prises aux pièges; âmes bonnes, ou mauvaises...