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Une société dominée, en nombre, par les femmes, ou les hommes, se confronte à des conséquences auxquelles vous n'aurez peut-être pas songé.

Le "sex ratio" analyse justement la proportion d'hommes par rapport aux femmes dans une société donnée, et il se doit d'être équilibré pour offrir à cette dernière, une stabilité et prospérité. Il est, par nature, proportionné, mais dans certains cas, la guerre, la discrimination de genre, les migrations, ou encore l’infanticide, ont agi sur la balance de ce ratio, au point de lui faire perdre l'équilibre.

Cliquez sur cette galerie et découvrez, grâce à des statistiques de World Atlas, quels sont les pays où l'on trouve le plus et le moins de femmes dans le monde.

▲Le "s e x ratio" se mesure en nombre d'hommes pour 100 femmes. Ainsi, le ratio pour la population globale est estimé à 102:100.

▲On observe que dans les sociétés où le nombre d'hommes est supérieur à celui de femmes, le taux d'homicide et de violence a tendance à augmenter.

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Dans les sociétés où l'on observe un déséquilibre du ratio de genres en faveur des femmes, les inégalités salariales pèsent plus, au risque d'influencer l'économie nationale. Aussi, plus il y a de femmes seules, plus cela fait chuter la natalité, et par conséquent, plus cela creuse le déséquilibre hommes/femmes.

▲Dans de nombreuses parties du monde, les femmes dépassent largement, en nombre, les hommes. Découvrez maintenant le TOP 10 des pays où le ratio homme/femme penche du côté féminin, d'après les données de World Atlas 2015.

▲La population féminine hongkongaise est de 53,1%, ce qui ne semble pas si alarmant. Il faut cependant prendre en compte que le taux de natalité est sur une dangereuse pente descendante, et que moins il y aura de jeunes, plus le développement économique sera mis à l'épreuve.

▲Ex-æquo avec Hong-Kong, El Salvador compte 53,1% de femmes, soit 88,8 hommes pour 100 femmes. Ce qui rend ce déséquilibre grave est la récurrence de la précarité au sein de cette population: violence, rôles genrés discriminants, absence d'opportunités de travail, d'éducation, et de participation politique, sont tant de maux qui affectent le bien-être de cette nation.

▲En Estonie, il y a 53,2% de femmes, soit un s e x ratio de 87:100. Vous observerez que la liste à suivre contient de nombreux pays sortis de l'Union soviétique.

▲Le ratio de la Biélorussie penche lui aussi vers les femmes, qui représentent 53,5% de la population. Les hommes y ont une espérance de vie de 65,3 ans, alors que les femmes peuvent espérer vivre, en moyenne, 77 ans -une différence phénoménale!

▲Ex-æquo avec la Biélorussie, on retrouve la Russie, où les femmes représentent aussi 53,5% de la population, soit un ratio de 86,8:100. Les hommes sont plus nombreux sous la barre des 31 ans, mais les femmes restent toutefois majoritaires, avec un nombre en croissance depuis la Première Guerre mondiale. D'autres conflits armés, ainsi que la famine, ont continué à creuser l'écart, alors même que la mortalité masculine est encore liée, de près ou de loin, à l'alcoolisme.

▲L'Arménie connaît un ratio de 88,6:100, la population féminine totalisant 53,6% de la population nationale. Si la guerre a largement influencé ce ratio, il faut également tenir compte de la conjoncture économique qui a poussé de nombreux hommes à l'émigration afin de trouver du travail.

▲Avec 53,7% de femmes, cette nation descendant de l'URSS doit cette disparité à la Seconde Guerre mondiale, et à une forte émigration. Les hommes ont, là encore, une espérance de vie inférieure à celle des femmes: il faut compter près de dix années de moins pour les messieurs, qui sont, en moyenne, plus souvent sujets à des problèmes de santé, et à des maladies mentales.

▲Ce petit État insulaire compte 85,5 hommes pour 100 femmes, ce qui donne un pourcentage de femmes de 53,9%. Comme d'autres pays de cette liste, l'espérance de vie des femmes y est plus longue que celle des hommes.

▲En Lituanie, les femmes représentent 54% de la population. Les facteurs en cause? Le tabac, les maladies mentales, et une forte culture du risque chez les hommes, dont l'espérance de vie est plus basse que celle des femmes. L'écart entre le nombre d'hommes et de femmes est supérieur dans la tranche des 30/40 ans.

▲La Lettonie se place au sommet du podium des pays avec le plus de femmes, qui représentent 54,1% de la population lettone. Cet ancien pays de l'URSS a été marqué par la Seconde Guerre mondiale et, dès 2015, on comptait 84,8 hommes pour 100 femmes. La mortalité masculine y est forte notamment à cause de l'alcool, du tabac, du manque de sécurité au volant, et du suicide.

▲Ce déséquilibre ne serait pas souhaitable car, même si cela conduisait à un taux d'éducation et un taux d'emploi supérieurs pour les femmes, celles-ci ne pourraient pas toutes trouver de partenaire. De plus, les hommes seraient plus à même de souffrir de maladies mentales.

▲Les sociétés dont le s e x ratio penche du côté des hommes font souvent face à des problèmes liés au mariage, au taux de fertilité, et à la violence.

▲Continuez à cliquer sur ces images pour découvrir le TOP 10 des pays au plus bas pourcentage de femmes.

▲La population féminine n'atteint dans ce pays que les 48,4%. Les inégalités flagrantes entre les genres, et la conséquente préférence à avoir un garçon, plutôt qu'une fille, sont à l'origine de cette disparité en Afghanistan.

▲L'une des raisons pour laquelle la population féminine en Malaisie n'atteint que les 48,4% s'explique aussi par le recours à l'avortement, discriminant les filles au profit des garçons.

▲L'Inde a un ratio de genres de 107,6:100, ce qui signifie que seuls 48,2% de la population sont des femmes. Cela est largement dû à l'aspect patrilocal de la culture indienne: la femme devant passer du foyer parental à celui de son mari grâce à une dot importante, cela freinerait les envies d'avoir une fille...

▲Avec 116 hommes pour 100 femmes, la population féminine du Bhoutan ne représente que 46,3% de la population nationale. Avoir un fils est important dans la culture locale, car c'est à lui que reviennent les terres, le nom de famille, et la responsabilité des parents à un âge plus avancé.

▲Le s e x ratio du Koweït étant à 128:100, les femmes ne représentent que 43,8% de la population totale. Il est curieux d'observer qu'on trouve plus de Koweïtiennes sur le marché du travail, que de Koweïtiens, le restant de la main d'œuvre étant constituée d'hommes étrangers employés au Koweït.

▲L'Arabie saoudite compte 130 hommes pour 100 femmes, menant ainsi sa population féminine au bas score de 43,5%. D'après World Atlas, des études ont montré que les pays qui comptent plus d'hommes que de femmes font face à plus de violence et de crimes.

▲De nombreux pays du Moyen-Orient font face à des problèmes de fertilité et de violence, et le Bahreïn ne fait pas exception. Avec 163 hommes pour 100 femmes, celles-ci ne représentent, dans ce pays, que 38% de la population!

▲Oman a un s e x ratio de 197:100, ce qui signifie que seuls 33,7% sont des femmes. La situation est radicalement différente de celle de 1970, dont le ratio était de 96,6:100.

▲Au Qatar, seuls 27,4% de la population sont des femmes, avec un ratio impensable de 265,5 hommes pour 100 femmes. Le boom de l'industrie pétrolière explique cela: le secteur attire de très nombreux jeunes hommes célibataires, et les lois d'immigration du Qatar rendent l'accès à un visa de travail plus difficile aux femmes.

▲Les EAU ont le taux de femmes le plus bas: 26,7%, donnant un s e x ratio de 274:100. L'une des causes principales est la tendance de Dubaï à vouloir attirer des tas d'immigrants hommes, à travers des emplois dans des secteurs dominés par le s e x e masculin.

▲D'après World Atlas, pour éviter les problèmes de société liés à un déséquilibre des genres, les nations devraient revoir leurs politiques sociales. Dans les pays du Moyen-Orient, par exemple, ouvrir davantage le marché du travail aux femmes, et leur permettre un accès plus facile aux visas de travail, favoriserait la situation.

▲Comme avancé par World Atlas, dans les pays où la sélection des s e x e s a fréquemment lieu par avortement ou infanticide, les gouvernements devraient agir en créant des politiques qui interdisent la communication du s e x e du bébé avant la naissance, tout en concentrant leurs efforts sur la santé des enfants de s e x e féminin. Les pays devraient également favoriser l'égalité d'accès à l'éducation et à l'emploi, et rappeler à tous que les femmes font partie intégrante de notre société, de son économie, des gouvernements, et de la vie elle-même.

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