Évitez-les à tout prix !
Le corps humain est une véritable merveille de l'évolution. Il a été perfectionné pendant des millions d'années pour survivre, s'adapter et s'épanouir dans certaines des conditions les plus extrêmes de la planète. Mais ce chef-d'œuvre biologique recèle quelques reliques déroutantes, tels des artefacts poussiéreux dans un musée moderne et élégant. Notre corps est parsemé de parties dont nous n'avons pas besoin, vestiges bizarres de l'évolution de nos ancêtres. Elles avaient autrefois une utilité, mais aujourd'hui, elles ne font que s'attarder, comme des invités qui ont dépassé la durée de leur séjour. Où se trouvent ces parties mystérieuses et étonnamment inutiles dans notre corps ? Du coccyx que nous ne remuerons jamais aux muscles que nous ne fléchirons jamais, cliquez sur cette galerie pour découvrir quelques-unes des parties du corps que l'évolution a laissées intactes.
Toute partie du corps humain qui ne remplit pas une fonction valide est appelée "organe vestigial". Bien qu'elles aient été autrefois essentielles, ces parties du corps ont perdu leur fonction d'origine.
Alors que la plupart des mammifères ont la capacité de contrôler leurs oreilles et de les orienter dans la direction qu'ils souhaitent, les humains ont largement perdu cette capacité au fil des millénaires. Mais cela ne signifie pas que les muscles (connus sous le nom de muscles auriculaires) ont disparu.
Certaines personnes sont capables de remuer leurs oreilles à l'aide de leurs muscles auriculaires, mais c'est extrêmement rare et plutôt insignifiant.
La plupart des gens naissent avec une bosse sur le bord de l'oreille externe. On pense que cette bosse est le vestige d'une articulation qui permettait autrefois aux humains de replier leurs oreilles sur les conduits auditifs. De nos jours, cette bosse est considérée comme une malformation.
Bien que la vésicule biliaire soit chargée de pomper la bile (liquide produit par le foie pour décomposer les aliments gras) dans l'intestin grêle, cela n'était vraiment utile que pour nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Après tout, ils se nourrissaient abondamment de graisses et de protéines afin de conserver leur énergie pendant les périodes de famine.
L'homme moderne n'a pas autant besoin de la vésicule biliaire. En fait, lorsque des problèmes surviennent avec cet organe, il est possible de l'enlever complètement et l'organisme compense en distribuant la bile par d'autres moyens.
Dans le coin interne de l'œil de chaque personne se trouve un repli de tissu appelé plica semilunaris ou pli semi-lunaire. Les oiseaux, les reptiles et certains mammifères utilisent ce repli comme une membrane pour garder leurs yeux humides, mais les humains ont perdu la capacité de contrôler ce phénomène. En fait, cette membrane est incroyablement rare chez les primates.
Le pli semi-lunaire est en grande partie inutile, et de nombreux patients l'ont enlevée pour rétrécir ou bloquer leurs canaux lacrymaux.
Le pied humain s'est adapté pour courir vite et loin en utilisant un système de double voûte plantaire. La première voûte va de l'avant vers l'arrière (c'est la voûte longitudinale), tandis que la seconde va d'un côté à l'autre pour réduire l'utilisation des muscles. D'autres primates, comme les chimpanzés ou les gorilles, n'ont pas de voûte plantaire.
D'autres primates ont des pieds plus plats que les humains, et certaines personnes sont nées avec des pieds génétiquement plats (scientifiquement appelés pes planus). Les personnes nées dans cette situation utilisent beaucoup plus de muscles pour courir, bien que l'homme ait largement évolué au-delà de ce phénomène.
Lorsque les fœtus se développent dans l'utérus, ils commencent tous de la même manière (quel que soit leur sexe). Pour les garçons, la testostérone finit par intervenir et leur donne des organes masculins, mais leurs mamelons se forment bien avant que les hormones n'arrivent.
Biologiquement, les mamelons sont conçus pour que les nouvelles mères donnent du lait à leurs enfants, mais les hommes ne peuvent pas produire de lait dans des circonstances naturelles.
L'homme a acquis la capacité de réguler sa température corporelle par la transpiration, car ses glandes sudoripares sont plus grosses que celles de ses cousins primates.
Les muscles arrecteurs du poil sont responsables de l'effet de chair de poule sur la peau de l'homme. Lorsque les muscles sont stimulés, ils se contractent et dressent les poils. Mais ces muscles n'ont eu d'importance que lorsque nos ancêtres primates étaient couverts de poils.
À l'instar des chats et des chiens qui découvrent les babines lorsqu'ils sont menacés, les muscles arrecteurs du poil de nos ancêtres ont été conçus pour nous faire paraître plus grands et plus imposants aux yeux de nos ennemis. Naturellement, nous avons évolué sans en avoir besoin, même s'ils sont toujours là.
De nombreux animaux (y compris les reptiles, les amphibiens et les mammifères) possèdent dans leur nez une structure appelée organe voméronasal, qui les aide à détecter les phéromones. Il est intéressant de noter que la plupart des humains n'ont pas cet organe, bien que certains naissent avec.
Des preuves médicales ont montré que les personnes qui possèdent cet organe (situé au sommet de la cavité nasale) n'ont pas les capacités de détection des phéromones que possèdent les autres animaux, ce qui signifie que l'organe est pratiquement inutile.
C'est sans doute la plus célèbre des parties du corps de cette liste. L'appendice est resté une énigme pendant une grande partie de l'histoire scientifique. Non seulement il s'agit d'un organe potentiellement dangereux qui doit parfois être enlevé, mais certaines personnes naissent sans appendice.
Le naturaliste et géologue Charles Darwin a été le premier à proposer que l'appendice ait pu aider nos ancêtres herbivores à digérer des plantes. D'autres scientifiques pensent que l'appendice est un réservoir de bactéries intestinales utiles. La vérité reste à découvrir.
Le petit orteil était autrefois utilisé par nos ancêtres sauvages pour s'agripper aux branches et grimper dans les arbres, ce qui est encore le cas chez nos cousins primates. Mais aujourd'hui, notre corps n'en a plus besoin et nous avons largement évolué pour trouver d'autres moyens de manœuvrer.
Contrairement à ce que beaucoup de gens pourraient penser, le petit orteil n'est pas non plus nécessaire à l'équilibre. En effet, ce sont les os métatarsiens, situés au milieu du pied, qui sont essentiels pour nous permettre de courir, de marcher et de garder l'équilibre.
Les dents de sagesse situées à l'arrière de la mâchoire auraient autrefois aidé nos ancêtres à mâcher des aliments difficiles, mais aujourd'hui elles sont pratiquement inutiles. En effet, il arrive souvent que les dents de sagesse ne soient même pas adaptées à la mâchoire et qu'elles doivent être retirées.
Il est intéressant de noter que les dents ne changent jamais de taille, ce qui signifie que chaque personne naît avec des dents logées à l'intérieur de ses gencives, qui ne demandent qu'à émerger. Mais tout le monde n'a pas de dents de sagesse, et les experts affirment qu'environ un tiers des humains naissent sans dents de sagesse.
De nombreux muscles du corps humain sont des vestiges de nos ancêtres qui grimpaient autrefois dans les arbres. L'un d'entre eux est le muscle long palmaire, qui s'étend du poignet au coude.
Jusqu'à 10 % des personnes naissent sans muscle long palmaire. Lorsque l'homme a commencé à marcher sur deux jambes, il y a environ 3,2 millions d'années, la nécessité de se suspendre et de se balancer aux arbres est devenue obsolète.
À l'instar du muscle grand palmaire, chaque personne possède dans sa jambe un muscle devenu en grande partie vestigial, le muscle plantaire. À ce stade, il n'est plus qu'un tendon inutile, qui s'étend de la région du genou jusqu'au talon.
Le coccyx est une autre partie inutile du corps, vestige de nos ancêtres primates. Nos ancêtres se servaient autrefois de leur queue pour se balancer dans les arbres, mais ils ont évolué vers la marche à quatre pattes, puis sur deux jambes, et la queue est donc devenue inutile.
Le muscle pyramidal a la forme d'un triangle dans la partie inférieure de l'abdomen, et c'est peut-être l'une des parties du corps les plus étranges de cette liste. Les experts ne savent pas exactement quelle est la fonction de ce muscle, mais ils pensent qu'il a pu aider nos ancêtres à se déplacer avant qu'ils ne commencent à marcher sur deux jambes.
Sources: (Wired) (Live Science) (Business Insider) (University Health News) (Las Vegas Sun)
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BIEN-ÊTRE Evolution
Le corps humain est une véritable merveille de l'évolution. Il a été perfectionné pendant des millions d'années pour survivre, s'adapter et s'épanouir dans certaines des conditions les plus extrêmes de la planète. Mais ce chef-d'œuvre biologique recèle quelques reliques déroutantes, tels des artefacts poussiéreux dans un musée moderne et élégant. Notre corps est parsemé de parties dont nous n'avons pas besoin, vestiges bizarres de l'évolution de nos ancêtres. Elles avaient autrefois une utilité, mais aujourd'hui, elles ne font que s'attarder, comme des invités qui ont dépassé la durée de leur séjour. Où se trouvent ces parties mystérieuses et étonnamment inutiles dans notre corps ? Du coccyx que nous ne remuerons jamais aux muscles que nous ne fléchirons jamais, cliquez sur cette galerie pour découvrir quelques-unes des parties du corps que l'évolution a laissées intactes.