Étude de la dynamique familiale en réponse au stress
Les vêtements ecclésiastiques, généralement associés à la religion chrétienne, comprennent les vêtements et articles liturgiques portés par le clergé dans les églises catholique, anglicane et luthérienne. Mais saviez-vous que la mode religieuse trouve son origine dans la tenue vestimentaire profane ? C'est de la tenue quotidienne portée par les citoyens de l'ancien monde gréco-romain que proviennent certains des vêtements les plus familiers utilisés aujourd'hui par les prêtres, les évêques et même les papes.
Cliquez sur cette galerie pour découvrir ce qu'est une soutane, un surplis, ou encore une calotte. Tous ces articles, et bien d'autres encore, sont utilisés lors des services religieux.
Les origines des vêtements ecclésiastiques sont de nature séculaire. Le style et la coupe de ces tenues se sont développés à partir de divers articles de la vie quotidienne portés par les citoyens du monde gréco-romain sous l'Empire romain.
Aussi appelée tunica, elle descendait jusqu'à la cheville, et était le vêtement intérieur porté par toutes les classes de citoyens romains. Au 6e siècle de notre ère, cependant, la tunique était tombée en désuétude dans la vie civile. Toutefois, le vêtement a été conservé dans les services de l'Église et a évolué vers les formes de vêtements liturgiques connues sous le nom d'aube et de surplis.
Les vêtements portés lors des fonctions liturgiques sont désormais séparés de ceux d'usage courant. C'est entre le 6e et le 9e siècle que les vêtements ecclésiastiques se sont principalement développés et définis. Les mosaïques et les peintures murales de cette période, comme la mosaïque de Sainte Agnès dans la basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs de Rome (photo), montrent clairement le pape Honorius Ier (à gauche) vêtu de l'aube et portant également un surplis de lin blanc.
Elle est utilisée par les catholiques romains, les anglicans, les luthériens et certains autres protestants. Il s'agit d'un vêtement clérical long et ajusté, qui descend jusqu'à la cheville.
L'étole est également un vêtement de distinction, un symbole d'ordination. Elle se présente sous la forme d'une longue et étroite bande de tissu drapée autour du cou.
C'est le vêtement commun de tous les ministres de l'Eucharistie, porté par-dessus une soutane. L'aube est un symbole de pureté, qui ressemble à la longue tunique de lin blanc utilisée par les anciens Romains.
Du latin pectoralis ("de la poitrine"), la croix pectorale est une grande croix portée sur une chaîne ou un collier autour du cou. Dans la tradition catholique romaine, elle n'est portée que par les évêques, les abbés et certains chanoines.
Les vêtements utilisés spécifiquement par les catholiques romains, les anglicans et les luthériens comprennent le surplis. Il s'agit d'une tunique blanche portée par-dessus une soutane ou un habit, qui est censé symboliser la pureté du rituel du baptême.
Long manteau ou manteau semi-circulaire, la chape descend jusqu'à la cheville. Souvent brodée de façon complexe, elle est utilisée par les évêques et les prêtres voire même par les diacres.
Dans l'usage catholique et anglo-catholique, cette tenue est similaire à un surplis, mais avec des manches ajustées. Vêtement de cérémonie, il se distingue souvent par sa dentelle très décorative.
Portée couramment par les évêques (y compris les cardinaux et le pape), elle rappelle la kippa juive. Sa couleur indique le rang du porteur. Par exemple, celle du pape est blanche, celle des cardinaux est rouge, et celle des évêques, des abbés territoriaux et des prélats territoriaux est violette. Les prêtres et les diacres la portent noire.
C'est la coiffe liturgique portée par les évêques et abbés catholiques romains et par certains évêques anglicans et luthériens. La mitre s'est développée à partir de la tiare papale et est entrée en usage au 11e siècle.
Il s'agit d'un vêtement ornemental qui se présente sous la forme d'une bande portée autour du poignet et qui n'est utilisé que pendant l'Eucharistie. Certains anglicans et luthériens l'utilisent également.
Il est porté par les prêtres pour couvrir le dos, les épaules et les mains lorsqu'ils portent l'ostensoir. C'est l'un des vêtements liturgiques du rite de l'exposition eucharistique et de la bénédiction, mais il est également utilisé par certaines églises anglicanes et luthériennes.
Cette coiffe carrée avec trois crêtes ou pics sur sa surface supérieure est portée par les clercs de tous les grades, des cardinaux aux prêtres. Comme pour la calotte, la couleur désigne le rang du porteur : rouge pour les cardinaux, violet pour les évêques et noir pour les prêtres.
C'est le vêtement sacramentel le plus externe porté par les prêtres et les évêques catholiques romains pour la célébration de l'Eucharistie.
Dans l'Église occidentale, ce vêtement liturgique extérieur du diacre descend jusqu'au genou. Il est porté par-dessus l'aube.
Utilisée principalement par l'Église catholique romaine, l'Église orthodoxe occidentale et l'Église luthérienne, cette pièce rectangulaire de lin blanc maintenue autour du cou et des épaules par deux bandes nouées à la taille, ressemble à une écharpe. Il s'agit d'un autre vêtement liturgique dérivé des vêtements portés par les classes séculières.
Il date du Moyen Âge et est toujours porté dans la Communion anglicane, ainsi que dans l'Église catholique.
Également appelée robe pastorale, elle est habituellement portée par les ministres ordonnés et les prédicateurs laïcs accrédités de l'Église chrétienne. Son nom provient de son utilisation par le clergé calviniste de Genève, en Suisse.
Utilisé exclusivement par les catholiques romains, le pallium est une étroite bande de laine d'agneau décorée de six croix noires. Porté par le pape, le pallium est un vêtement ancien datant du 4e siècle de notre ère. Il symbolise la relation spéciale que les évêques et les archevêques -(qui portent également le pallium) entretiennent avec le pontife.
Également appelés gants chirothèques, ce sont les gants liturgiques portés par un évêque célébrant une messe solennelle pontificale. La couleur des gants correspond toujours à la couleur liturgique de la fête ou du jour au cours duquel ils sont portés.
Aussi appelées sandales pontificales, l'évêque qui dirige une messe solennelle les porte. Leur couleur correspond à la couleur liturgique de la messe.
Les pantoufles papales sont un accessoire historique porté par le pape depuis l'époque de l'Empire romain. Toujours de couleur rouge, elles sont en fait rarement portées aujourd'hui, le pape François ayant abandonné l'usage de ces chaussures ecclésiastiques au profit de simples chaussures de ville noires.
La férule papale est le bâton pastoral utilisé par le pape dans l'Église catholique. Elle symbolise le pouvoir temporel et la gouvernance.
Aussi appelé chapeau romain, c'est l'un des rares vêtements cléricaux à avoir une fonction purement pratique. Il est porté à l'extérieur par le clergé catholique. Son large bord circulaire et sa couronne arrondie ont même trouvé grâce auprès des pontifes, dont le pape Benoît XVI.
La tiare papale est bien plus grandiose. Portée pour la première fois par les papes dès le 8e siècle, cette couronne d'apparat a été utilisée pour la dernière fois par le pape Paul VI en 1963. Les exemples sont aujourd'hui confinés dans les musées.
Sources: (New Advent) (Aleteia) (NPR)
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LIFESTYLE Tenue religieuse
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