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La gastronomie, qu'elle soit française ou internationale, a toujours fait l'objet d'adaptations locales, ou de détournements... plus ou moins modérés. La cuisine du monde encourage le développement de la créativité, au risque parfois de faire grincer les dents des puristes. Découvrez, en cliquant sur ces images, comment la France a détourné des plats internationaux, et le sort subi par certaines de nos spécialités!

▲Les Espagnols sont formels, on ne met pas de chorizo dans la paella! D’origine valencienne, la paella est une recette protégée depuis 2011 par une A.O.C. Elle se cuisine traditionnellement au feu de bois et contient uniquement les ingrédients suivants: poulet, lapin, haricots verts et blancs plats, tomate, safran, riz et huile d'olive.

▲Ce plat venu du Maghreb est initialement une spécialité sans viande. Il se compose de semoule, pois chiche, raisins secs et légumes et accompagne traditionnellement une viande du type agneau ou mouton. Le couscous dit "royal" souvent servi en France et qui comprend merguez et boulettes est donc une détournement de la recette initiale.

▲Le kebab est une spécialité turque (et non grecque !) qui signifie "grillade". En France, le kebab est confondu avec le sandwich döner kebab donc le principe est de placer de la viande grillée et des frites dans un pain pita.

▲Cette spécialité japonaise est connue pour subir les pires adaptations locales qui soient! On relèvera, par exemple, les sushis nutella, sushis foie gras et sushis fromage fondu, réalisés en France. Pas certain que les Japonais apprécient!

▲Le taboulé dit "oriental", que l’on trouve en France n’a rien à voir avec le taboulé le plus connu du Moyen-Orient: le taboulé libanais. Lorsque l’on parle de taboulé oriental, on fait référence à une salade à base de semoule alors que le véritable taboulé oriental a pour ingrédient de base le persil.

▲La salade "horiatiki", fameuse salade grecque estivale ne contient pas de salade! Et pourtant les Français y ajoutent souvent quelques feuilles de laitues. Elle est uniquement composée de concombres, tomates, poivrons, olives, oignons rouges et bien sûr, de feta.

▲La recette initiale de ce plat 100% américain ne contient en aucun cas du maïs. C’est pourtant une dérive très courante dans la réalisation de cette spécialité en France. À noter que les haricots ne figurent pas non plus dans la recette mais ils sont davantage acceptés par les puristes.

▲C’est l’une des dernières tendances venues d'Australie et pourtant la recette est déjà légèrement revisitée en France. Le banana bread n’est pas un simple cake à la banane: les noix y sont indispensables ! Et les Australiens ont l'habitude de le déguster légèrement toasté et beurré.

▲Cette pâtisserie mondialement connue est une spécialité importée aux États-Unis par les émigrés juifs d’Europe. Le vrai "New-York Cheesecake" se prépare avec du cream cheese et un fond de biscuit graham et non avec du cottage cheese et des spéculoos comme on le trouve régulièrement en France.

▲C’est l’un des plats les plus malmenés au monde! Traditionnellement, la véritable pizza napolitaine est uniquement garnie de sauce tomate, mozzarella et basilic frais. En France, on ne compte plus les déclinaisons douteuses telles que la fameuse pizza hawaïenne avec de l’ananas, la pizza tartiflette option reblochon ou encore la pizza kebab.

▲Autre spécialité qui suscite le débat: les pâtes à la carbonara. En France, cette recette contient immanquablement de la crème fraîche. Or les Italiens sont formels: pas de crème dans la sauce carbonara, uniquement des œufs, de la pancetta, de l’huile d’olive et du parmesan.

▲Ce plat souvent considéré comme une spécialité indienne est en réalité une pure invention occidentale. Le poulet tikka masala est une adaptation britannique de plusieurs plats indiens épicés. La recette est déclinée avec du lait de coco pourtant absent de l’authentique poulet tikka.

▲On trouve régulièrement des recettes de “beignets de banane à la chinoise” et les beignets de fruits sont très régulièrement présents sur les cartes des restaurants chinois, or ce dessert est une invention occidentale. Il a été crée pour convenir aux palais occidentaux et permettre de séquencer les repas, ce qui n’est pas habituel en Chine.

▲Les Français raffolent de la cuisine tex-mex souvent associée à la cuisine mexicaine. Or le Tex-Mex n’a rien à voir avec les véritables recettes mexicaines. Tacos, tortillas et quesadillas sont des adaptations américaines importées en France. Le marché alimentaire français utilise lui-même cette confusion en créant des pizzas ou salades mexicaines.

▲La salade César a connu, et connaît encore, de nombreuses déclinaisons. On trouve régulièrement du bacon et des anchois alors qu’ils ne font absolument pas partie de la recette initiale.

▲La gastronomie française n'est pas en reste ! Nombreuses de nos spécialités sont malmenées à l'international. C’est le cas de notre cher croissant que l’on peut trouver aux États-Unis sous forme de donut. Renommée "Cronut", cette viennoiserie hybride créée par le chef Dominique Ansel cartonne outre-Atlantique.

▲En Australie, le croissant est systématiquement garni de jambon et fromage, servi froid ou chaud. Les Australiens déclinent régulièrement cette viennoiserie sous forme salée: croissant burger, croissant tzatziki, et même croissant raclette!

▲Ce dessert français très apprécié à l’étranger voit sa recette régulièrement altérée. Les puristes de la tarte tatin sont formels: Pas de cannelle dans la recette. Elle est régulièrement servie avec de la crème ou une boule de glace vanille, une légère distorsion que les Français apprécient également!

▲Le pain perdu était autrefois considéré comme le plat du pauvre, réalisé pour ne pas gaspiller le pain rassis. La recette se limite donc à du pain trempé dans un mélange lait-œuf. Appelé "French toast" aux États-Unis, il est agrémenté de banane, sirop d’érable et crème fouettée.

▲Cette recette consiste à superposer des crêpes liées par de la crème pâtissière. La formule existe en France mais elle est surtout répandue à l'étranger où les recettes de “Crêpes Cake” sont nombreuses. Cette adaptation ne doit pas faire l’unanimité auprès des Bretons.

▲La plupart des pays ne tient pas compte de la différence entre coq et poulet lors de la réalisation de cette spécialité bourguignonne. Pourtant, la consistance moins charnue du poulet altère la qualité de ce plat emblématique.

▲On retrouve cette salade du sud de la France à la carte de nombreux restaurants dans le monde et l’erreur que l’on retrouve le plus souvent est l’ajout de pommes de terre et haricots verts. Pas de légumes cuits dans la salade niçoise !

▲Dans de nombreux pays les conditions permettant d’utiliser la dénomination “Champagne” ne sont pas réunies mais les mousseux et autres vins pétillants sont pourtant étiquetés “Champagne”, au grand dam des producteurs français.

▲Cette boisson alcoolisée obtenue après fermentation du jus de pomme a énormément de succès en Australie, pas étonnant alors que les déclinaisons y soient nombreuses comme le cidre fraise-citron ou mangue-framboise.

▲Le kalimotxo est un cocktail espagnol qui mêle à parts égales vin et coca-cola. Même si le vin utilisé est généralement bon marché, ce mélange fait bondir les Français!

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Dans la lignée du kalimotxo, le "Weinschorle" est une pratique allemande qui consiste à diluer le vin (blanc ou rouge) avec de l’eau gazeuse. Cette pratique, très courante, se décline également avec du jus de fruits.

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