Le pays devient un tableau d'horreur avec la hausse du nombre de morts et d'infrastructures et monuments détruits
Dans cette galerie, nous examinons le rapport de recensement de 1860 intitulé "Mortality of the United States" (mortalité aux États-Unis), qui donne un aperçu fascinant de la façon dont les individus ont trouvé la mort à cette époque.
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La diarrhée n'est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme. Toutefois, au cours des années 1800, le terme était utilisé au sens large pour désigner des selles molles non liées à une affection spécifique.
Selon le rapport de recensement, 7 850 personnes ont perdu la vie à cause de la diarrhée en 1860. Aujourd'hui encore, des personnes continuent de périr à cause des complications liées à la diarrhée, en particulier la déshydratation.
La coqueluche est une maladie respiratoire extrêmement contagieuse causée par la bactérie Bordetella pertussis. L'infection dure longtemps et était une cause importante de mortalité dans les années 1800.
D'après les données du recensement de 1860, environ 8 408 personnes ont succombé à la coqueluche en Amérique. Cette maladie s'est avérée particulièrement mortelle pour les nourrissons, représentant 5 % de tous les décès d'enfants cette année-là.
Dans le passé, le terme "convulsions" était un terme général englobant diverses affections entraînant des spasmes, telles que l'épilepsie, le tétanos et les crises d'épilepsie néonatales.
Les convulsions étaient particulièrement meurtrières chez les enfants, notamment les nouveau-nés et les enfants de moins d'un an. En 1860, les registres indiquent que 9 077 Américains ont perdu la vie à cause de convulsions.
La céphalite, également connue sous le nom d'encéphalite, n'est pas une affection indépendante, mais plutôt un symptôme. Il s'agit d'une inflammation du cerveau, qui peut être due à différents facteurs tels que des virus ou des maladies auto-immunes.
En 1860, 10 399 Américains ont perdu la vie à cause de la céphalite, communément appelée "fièvre cérébrale".
La dysenterie n'est pas seulement un terme général pour désigner la diarrhée, mais une affection distincte qui se traduit par une diarrhée accompagnée de sang dans les selles. Elle est causée par deux micro-organismes spécifiques : une bactérie appelée shigella et un protozoaire appelé E. histolytica.
Se laver les mains après être allé aux toilettes peut prévenir les infections. En 1860, environ 10 500 personnes sont mortes de la dysenterie, soit plus que le nombre d'individus touchés par la seule diarrhée.
Dans les années 1800, vivre jusqu'à un âge avancé était remarquable en raison des dangers sanitaires tels que les mauvaises conditions d'hygiène et l'absence de vaccinations. Il est surprenant de constater que certaines personnes "âgées" avaient moins de 50 ans.
Dans le recensement de 1860, la "vieillesse" a été déclarée comme la raison du décès de 10 887 personnes en Amérique.
La fièvre rémittente se caractérise par un schéma instable, c'est-à-dire qu'elle varie de plus de quelques degrés au cours de la journée.
Bien qu'elle soit généralement le symptôme d'une affection sous-jacente comme le paludisme, la fièvre rémittente a été classée comme une cause unique de décès en 1860 et a coûté la vie à 11 120 personnes.
L'hydropisie, également connue sous le nom d'œdème ou de "rétention d'eau", est le gonflement des tissus causé par la rétention de liquides. La présence d'affections sous-jacentes telles que l'insuffisance cardiaque, l'insuffisance rénale ou les maladies pulmonaires explique souvent les décès attribués à l'hydropisie.
À cette époque, les médecins reconnaissent l'hydropisie comme un symptôme, mais peinent souvent à en identifier les causes sous-jacentes. En 1860, l'hydropisie a causé la mort de 12 090 personnes.
La fièvre typhoïde, causée par les sérotypes Typhi et Paratyphi, se transmettait principalement par les matières fécales. Malheureusement, l'assainissement et le lavage des mains n'étaient pas une priorité pour les Américains dans les années 1800.
En 1860, la fièvre typhoïde a coûté la vie à 19 236 personnes. Il est intéressant de noter que Mary Mallon, également connue sous le nom de "Typhoid Mary" (ou Marie Typhoïde, sur la photo), est devenue le premier porteur asymptomatique documenté de la typhoïde aux États-Unis.
Mary Mallon, cuisinière, a porté et transmis la maladie sans tomber malade. En conséquence, elle a été placée en quarantaine et finalement confinée sur l'île de North Brother.
Le croup est une toux sévère qui entraîne un gonflement dy larynx et de la trachée. Cette affection peut résulter d'un virus de la grippe ou du rhume et provoquer des difficultés respiratoires. Les bébés et les jeunes enfants sont plus vulnérables car leurs voies respiratoires sont plus étroites.
En 1860, le croup a coûté la vie à 15 211 personnes aux États-Unis. Cette maladie touchait principalement les enfants de moins de cinq ans et était à l'origine d'environ 90 % des décès.
En 1860, 18 090 personnes ont tragiquement perdu la vie dans des accidents. Sur ce total, plus de 4 000 décès ont été classés comme "accidents non spécifiés". Plus précisément, 4 266 personnes sont mortes de brûlures et d'ébouillantage, 3 121 personnes sont mortes de noyade, 191 personnes ont été tuées par la foudre et 741 personnes ont été tragiquement tuées par des armes à feu.
Il y a eu 1 323 décès causés par des chutes, et 599 vies ont été perdues dans des accidents ferroviaires. En outre, 291 Américains sont morts par strangulation, 2 129 par suffocation et 950 par empoisonnement.
La scarlatine, déclenchée par la bactérie streptocoque du groupe A, commence par une angine à streptocoques et évolue vers la scarlatine. Elle présente des symptômes tels qu'une éruption cutanée rouge vif, une langue rouge et, comme prévu, de la fièvre.
En 1860, 26 402 personnes ont succombé à la scarlatine, soit 7,41 % des décès enregistrés cette année-là.
La pneumonie, causée par des bactéries ou des virus, reste une maladie mortelle à l'époque moderne.
L'année 1860 a été marquée par le triste bilan de la pneumonie, qui a fait 27 094 victimes en Amérique.
Vous connaissez peut-être le terme moderne pour désigner cette maladie : la tuberculose. À l'époque, avant que l'antibiotique streptomycine ne soit disponible en 1944, cette maladie était mortelle.
En 1860, la phtisie a été responsable du plus grand nombre de décès en Amérique, soit 49 082. La tuberculose a contribué à environ 14 % de tous les décès cette année-là.
Sources : (United States Census Bureau) (Grunge) (United States Census Bureau) (Grunge)
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Les populations succombaient à des maladies aujourd'hui
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Au 19è siècle, des maladies relativement rares aujourd'hui étaient des causes majeures de décès aux États-Unis et un peu partout dans le monde. Les maladies infectieuses telles que le choléra, la dysenterie et la tuberculose, sévissaient et faisaient de nombreuses victimes. Les mauvaises conditions sanitaires et les connaissances médicales limitées ont contribué à la propagation de ces maladies. La diarrhée, qui résulte généralement d'une contamination de l'eau ou de la nourriture, était également une cause importante de mortalité. Ces maladies étaient particulièrement dévastatrices dans les zones urbaines surpeuplées, où les conditions de vie étaient exiguës et peu hygiéniques.
Dans cette galerie, nous examinons le rapport de recensement de 1860 intitulé "Mortality of the United States" (mortalité aux États-Unis), qui donne un aperçu fascinant de la façon dont les individus ont trouvé la mort à cette époque.
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