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La récente escalade de la violence d'Israël au Liban a entraîné d'importantes destructions. Les infrastructures, les exploitations agricoles et les sites historiques et naturels, en particulier près de la frontière avec Israël, ont été touchés. Plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées au Liban. Plus de 3 000 civils ont été tués dans tout le pays, et plus de 13 000 blessés ont été signalés. La communauté internationale appelle à une désescalade immédiate, alors que la guerre fait rage et menace de s'étendre à toute la région.
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Les tensions entre Israël et le Liban remontent aux années 1940. L'État d'Israël a été créé en 1948, date à laquelle ses militaires ont provoqué un exode massif de Palestiniens, connu sous le nom de Nakba.
Les tensions entre Israël et le Liban remontent aux années 1940. L'État d'Israël a été créé en 1948, date à laquelle ses militaires ont provoqué un exode massif de Palestiniens, connu sous le nom de Nakba.
La crise des réfugiés palestiniens a eu des répercussions dans toute la région, en particulier chez ses voisins les plus proches : le Liban, la Syrie et la Jordanie.
Les réfugiés palestiniens au Liban vivaient dans des camps administrés par l'Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA), une organisation récemment interdite en Israël.
Les Palestiniens ont continué à s'organiser politiquement pour résister aux activités coloniales dans leur pays d'origine, rejoignant des mouvements plus larges de nationalisme arabe et d’efforts panarabes.
Dans les décennies suivant l’établissement du statut de réfugié permanent au Liban, le sort des Palestiniens a commencé à influencer la politique libanaise, devenant l'un des déclencheurs de la guerre civile libanaise (1975-1990).
L'occupation du Sud-Liban par Israël a débuté pendant la guerre du Liban en 1982, visant à étendre l'État israélien tout en exerçant une pression sur l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) au Liban.
Le Hezbollah, le groupe militant le plus connu du Liban, est apparu dans les années 1980, en grande partie en réponse au climat politique qui a suivi l'occupation israélienne du Sud-Liban.
Après plusieurs incursions militaires, Israël a commencé à occuper une part importante du Sud-Liban. Avec ses alliés, notamment l'Armée du Sud-Liban, une milice chrétienne libanaise, Israël a cherché à établir une zone de "sécurité" ou "tampon" sous son contrôle total.
Des années de résistance du Hezbollah, soutenue par la population, ont abouti au retrait des troupes israéliennes de la région en 2000.
Les affrontements entre Israël et le Hezbollah se sont poursuivis, culminant avec la guerre du Liban en 2006, un conflit de 34 jours. Le Hezbollah a alors enlevé deux soldats israéliens et tué plusieurs autres dans le but d'obtenir un échange de prisonniers entre les deux pays.
Marquant la troisième invasion officielle du Liban par Israël, la région méridionale a de nouveau été soumise à une invasion terrestre. Plus de 1 000 civils libanais et 165 Israéliens ont trouvé la mort.
Bien que l'échange de prisonniers ait eu lieu dans le cadre d'un cessez-le-feu, la destruction des infrastructures civiles et le déplacement de plus d'un million de civils ont laissé le Liban en ruines.
Après le déclenchement de la guerre dévastatrice d'Israël contre Gaza, initiée par l'attaque du Hamas le 7 octobre, le Hezbollah a commencé à lancer des attaques contre Israël en réponse à la violence dans la bande de Gaza.
Israël a mené sa plus récente opération terrestre au Liban le 30 septembre 2024, après l'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'une frappe aérienne.
Des ordres d'évacuation ont d'abord été émis pour les régions du sud du Liban, mais depuis lors, de nombreuses autres régions ont également reçu des ordres d'évacuation. Les frappes aériennes ont touché de nombreux bâtiments résidentiels dans tout le pays, y compris dans la capitale, Beyrouth.
L'escalade actuelle de la violence au Liban a laissé de nombreuses communautés dévastées. Les tensions de longue date entre les forces du Hezbollah libanais et Israël ont éclaté avec des bombardements massifs, frappes de missiles constantes et incursions terrestres le long de la frontière israélo-libanaise.
Les civils libanais sont confrontés à des pertes dévastatrices et à des moyens de fuite limités. Des zones entières le long de la frontière sud du Liban ont été gravement endommagées. Les bâtiments résidentiels et les infrastructures civiles ont été partiellement ou totalement détruits.
Dans les grandes villes comme Marjayoun et Tyr, plusieurs routes principales et ponts détruits ont isolé des communautés entières. La fuite est devenue particulièrement difficile en raison des dégâts subis par les infrastructures, de même que l'acheminement de l'aide.
Plus d'un million de personnes ont fui le sud du Liban à cause de la récente escalade de la violence entre Israël et les forces du Hezbollah. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé le peuple libanais d'agir contre son gouvernement avant que le Liban "ne tombe dans l'abîme d'une guerre prolongée qui apportera destruction et souffrance, à l'instar de ce dont nous sommes témoins à Gaza".
La guerre d'Israël contre Gaza a causé la mort de plus de 44 000 Palestiniens et des milliers d'autres sont ensevelis sous les décombres. En raison de l'absence d'aide des organisations internationales et du blocage des secours, toute la population du nord de Gaza est, selon les Nations unies, en danger de mort.
Plus de 90 % de la population gazaouie est déplacée. Aucune aide humanitaire n'a atteint le nord de Gaza depuis octobre 2024, et une aide très limitée est entrée dans les régions du sud. La tragédie en cours à Gaza représente, comme l'a affirmé le secrétaire général des Nations unies António Guterres, "une dévastation et un dénuement généralisés".
Les organisations humanitaires et la communauté internationale ont exprimé leur choc face aux menaces de Netanyahu de reproduire au Liban la dévastation observée à Gaza, arguant que la destruction de Gaza ne devrait se produire ni là-bas ni ailleurs. Cette menace de nouvelles violences plonge les communautés dans la peur.
Alors qu'Israël déclare cibler des objectifs politiques spécifiques, les communautés libanaises considèrent que les frappes aériennes sont menées sans discernement. Au Liban, des villages entiers ont été complètement détruits, d'autres ont été évacués. Des maisons, des quartiers et des générations de vie ont été anéantis.
En octobre 2024, Israël a ordonné l'évacuation de la ville orientale de Baalbek, une ville de 100 000 habitants. Les frappes aériennes se sont poursuivies en dehors de la zone d'évacuation, dans des régions comme la vallée de la Bekaa.
Au début d'octobre, des frappes aériennes israéliennes ont touché la proximité de 20 hôpitaux, sans qu'aucun d'entre eux ne soit couvert par des ordres d'évacuation. Lors de l'une de ces frappes, 18 personnes ont perdu la vie à seulement 70 mètres (230 feet) d'un hôpital situé au sud de Beyrouth.
Le 1ᵉʳ novembre 2024, des frappes aériennes ont tué 52 personnes dans les régions de la vallée de la Bekaa, de Younine et d'Amhaz, ainsi que dans une douzaine d'autres villages. Près de 100 personnes ont été blessées.
Les frappes aériennes et la violence semblent viser non seulement l'affaiblissement des capacités armées du Hezbollah, mais aussi l'affaiblissement du soutien à l'organisation et l'accentuation des divisions internes existantes.
Les hôpitaux libanais signalent que parmi les milliers de morts et de blessés, les enfants constituent le groupe le plus touché, suivis de près par les femmes. La directrice générale de l'UNICEF, Catherine Russell, a déclaré que depuis le 4 octobre 2024, au moins un enfant a été tué chaque jour.
La violence actuelle provoque une crise des réfugiés dans les pays voisins. Plus de 28 000 personnes ont fui vers l'Irak, et près de 500 000 se sont réfugiées en Syrie, se mêlant aux crises en cours dans ces pays respectifs.
Alors que les accords de cessez-le-feu sont suspendus, la fin de la guerre reste incertaine, laissant les citoyens et résidents libanais dans l'angoisse face à ce que l'avenir leur réserve.
Sources : (iDMC) (Al Jazeera) (AP News) (The Guardian) (The Washington Post) (CNN) (BBC) (AP News) (INSS) (MERIP) (Council on Foreign Relations)
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Escalade de la violence avec Israël : destructions au Liban
Le pays devient un tableau d'horreur avec la hausse du nombre de morts et d'infrastructures et monuments détruits
LIFESTYLE Israël
La récente escalade de la violence d'Israël au Liban a entraîné d'importantes destructions. Les infrastructures, les exploitations agricoles et les sites historiques et naturels, en particulier près de la frontière avec Israël, ont été touchés. Plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées au Liban. Plus de 3 000 civils ont été tués dans tout le pays, et plus de 13 000 blessés ont été signalés. La communauté internationale appelle à une désescalade immédiate, alors que la guerre fait rage et menace de s'étendre à toute la région.
À quoi ressemble ce niveau de destruction au Liban ? Cliquez sur la galerie pour le découvrir.
Les tensions entre Israël et le Liban remontent aux années 1940. L'État d'Israël a été créé en 1948, date à laquelle ses militaires ont provoqué un exode massif de Palestiniens, connu sous le nom de Nakba.