Entre promesses technologiques et craintes environnementales, le débat fait rage
L'histoire de la venue au monde de Jésus-Christ est une pierre angulaire de la Bible et de la foi chrétienne. L'immaculée conception du Fils de Dieu est un concept important qui pose les fondements de la sainteté de la Vierge Marie et de son fils, Jésus. Mais il se trouve qu'un philosophe du deuxième siècle, Celse, n'était pas d'accord. Son opinion (impopulaire) selon laquelle Jésus avait un père biologique est confirmée par d'autres sources et par des preuves archéologiques. Alors, si c'est vrai, qui est cet individu ?
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Il convient de noter que cette galerie n'est pas délibérément blasphématoire et qu'elle n'a pas pour but d'offenser ou de réfuter le christianisme. Toutes les informations présentées ici sont factuelles et ne relèvent pas de l'opinion.
Le philosophe grec du IIe siècle, Celse, a écrit un livre intitulé "Discours véritable" (vers 175-118) dans lequel il critique et réfute le christianisme primitif.
Le livre est une œuvre perdue, le texte lui-même n'étant connu que parce que des citations figurent dans un autre livre, Contra Celsum ("Contre Celse").
Ce deuxième livre a été écrit par Origène d'Alexandrie, un chrétien, environ 70 ans après la publication du "Discours véritable".
Celse affirme que Jésus est né d'une pauvre femme juive, qui "a été chassée par le charpentier auquel elle avait été fiancée, parce qu'elle avait été reconnue coupable d'adultère, et elle a donné un enfant à un soldat nommé Panthera".
Une autre référence à cette version se trouve dans le Talmud de Babylone, où Jésus est appelé "Yeshu ben Pantera" ("Jésus, fils de Pantera").
Jésus est également mentionné dans le Talmud de Jérusalem, sous le nom de "ha hu" ("celui-là").
Mais qui était ce mystérieux soldat romain nommé Pantera Celsius, qui prétendait être le père biologique de Jésus ? Son nom complet était Tiberius Julius Abdes Panthera (parfois orthographié Pantera ou Pandera).
Pantera était un soldat romain-phénicien né à Sidon (Liban actuel) vers 22 avant notre ère.
Pantera était un romain d'origine sémite qui n'est devenu citoyen romain qu'après avoir servi l'empereur Tibère (14 à 37 de notre ère) pendant 25 ans.
Citoyenneté accordée: Le service militaire qu'il a rendu à l'empire lui a permis d'obtenir la citoyenneté et, par conséquent, le nom de "Tiberius Julius" a été ajouté à son nom.
Pantera était connu pour être le porte-étendard de la "1ère cohorte Sagittariorum" d'archers romains, un poste qu'il a occupé pendant 40 ans, jusqu'à sa mort à l'âge de 62 ans.
Toutes les preuves historiques mentionnées précédemment proviennent d'une pierre tombale (photo) trouvée à Bingerbrück, en Allemagne, en 1859.
L'inscription latine sur la pierre tombale se lit comme suit: Tib(erius) Iul(ius) Abdes Pantera Sidonia ann(orum) LXII stipen(diorum) XXXX miles exs(ignifer ?) coh(orte) I sagittariorum
h(ic) s(itus) e(st). Ce qui se traduit par "Tiberius Iulius Abdes Pantera de Sidon, âgé de 62 ans a servi 40 ans, ancien porte-drapeau ( ?) de la première cohorte d'archers repose ici".
La pierre tombale de Pantera se trouve au musée Römerhalle dans la ville de Bad Kreuznach, en Allemagne.
Pantera était un nom commun parmi les soldats, en particulier dans la province romaine de Judée. Le porte-étendard d'une unité romaine portait sur la tête une fourrure d'animal (généralement un chat prédateur), et c'est précisément la responsabilité de Pantera, selon l'inscription figurant sur sa tombe.
Dans ce cas, il a été suggéré que le nom Pantera était un lien satirique entre les mots grecs panthēr ("panthère") et parthenos, qui signifie "vierge".
Selon les calculs des spécialistes, on estime que Pantera est né entre 45 et 22 avant notre ère. Jésus serait né en 7 avant notre ère, et la cohorte d'archers de Pantera aurait traversé la Palestine depuis l'Allemagne entre 6 et 9 de notre ère. Il y a donc une chance mathématique qu'un soldat romain nommé Pantera ait rencontré Marie à cette époque.
Selon le Times of Israel, Pantera est tombé amoureux d'une jeune fille juive nommée Miriam (Marie). La question de savoir s'ils ont eu des relations sexuelles consenties ou non n'est pas tranchée. Quoi qu'il en soit, l'histoire raconte qu'ils ont tout de même eu des relations sexuelles.
Lorsque les rabbins ont découvert la grossesse de Marie, ils l'ont "déclarés sotah, femme adultère". Son fiancé, Joseph, a refusé de l'épouser.
L'ange Gabriel est alors apparu à Joseph et l'a convaincu d'épouser Marie, car l'enfant sera le sauveur de leur peuple.
Yeshu (Jésus) est né et a été déclaré mamzer (enfant né d'une relation illicite). Yeshu a ensuite prétendu être le Fils de Dieu "alors qu'une telle pensée était anathème pour tous les courants de la croyance et de la pensée juives".
Le fait que Jésus ne soit pas un prophète a offensé les Juifs et a même violé la loi juive écrite. Jésus guérissait le jour du sabbat, ce qui était interdit. Et ses miracles ont été interprétés comme de la magie égyptienne.
Jésus s'est mêlé aux Samaritains, qui étaient exclus par le judaïsme rabbinique. Il a également remis en question les rabbins et a fait ses propres interprétations de la loi juive.
"Jésus n'a pas fondé une nouvelle religion. Il est né et mort juif. Le mouvement du christianisme primitif a été créé par Saul (Paul) de Tarse, le seul disciple qui n'a jamais rencontré ni entendu la voix de Jésus", affirme Esor Ben-Sorek, ancien professeur d'hébreu, de littérature biblique et d'histoire d'Israël.
En outre, Paul a convaincu les Grecs que la pratique religieuse juive n'était pas nécessaire, pas plus que la circoncision. Il a également insisté pour que les lois alimentaires juives soient assouplies, ajoute Ben-Sorek.
Le "Toledot Yeshu" est un texte juif sur la vie de Jésus. Cette biographie contestée présente également Jésus comme un enfant illégitime. Le "Toledot Yeshu" n'est pas considéré comme canonique ou normatif dans la littérature rabbinique.
Jésus était peut-être un prodige, quelle que soit l'identité de son père. Si Pantera était bien son père biologique, il n'a pas vécu pour voir son fils.
En fin de compte, la question de savoir si cette histoire remarquable comporte une part de vérité historique ou si elle a simplement été fabriquée dans le but de discréditer le christianisme, reste encore à débattre.
Sources: (Times of Israel) (Grunge) (Museum.de) (A True Discourse) (Kehila News) (Robin Helweg-Larsen) (Imperium Romanum)
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