Des questions se posent encore sur la mort de l'artiste
En 1999, les trois anciens membres du gouvernement comparaissent devant la justice, en présence de victimes. Laurent Fabius et Georgina Dufoix seront relaxés et Edmond Hervé sera lui "condamné mais dispensé de peine", comme affirme Libération.
L'affaire a impliqué de nombreuses personnalités comme Dominique de Villepin, soupçonné à l'époque "d'avoir su que le listing était une forgerie", comme le rappelle Les Inrocks.
En 2012, le site Mediapart diffuse un document laissant penser que le régime de Kadhafi aurait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, à hauteur de 50 millions d'euros.
Lors de la campagne présidentielle de 2012, l'UMP fait organiser ses meetings par l'agence Bygmalion. Le parti sera alors soupçonné "d'avoir demandé à Bygmalion de réaliser des fausses factures pour pouvoir mener sa campagne sans dépasser le plafond autorisé par la loi", comme le rappelle Le Parisien.
Début 2017, la campagne présidentielle de François Fillon prend un autre tournant quand "Le Canard enchaîné" révèle des soupçons d'emplois fictifs, dont aurait bénéficié la femme de François Fillon, Penelope Fillon.
Comme reprend Paris Match, selon un consortium de médias associés à Forbidden Stories, la classe politique française constituait un grand intérêt par le Maroc, utilisateur du logiciel Pegasus. Toutefois, un communiqué de presse de l'État marocain a nié toute implication: "Le Royaume du Maroc condamne vigoureusement la persistante campagne médiatique mensongère, massive et malveillante, évoquant une prétendue infiltration des appareils téléphoniques de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers un logiciel informatique."
Le 18 juillet 2021 éclate une affaire de cyberespionnage impliquant un logiciel appelé "Pegasus", créé par la société de surveillance israélienne NSO, qui compterait 40 États utilisant leur service. Dans le cadre de cette affaire, révélé par Forbidden Stories, les numéros d'Emmanuel Macron, de plusieurs politiciens et journalistes français étaient cités sur un document afin d'être cibles de surveillance.
Le 13 septembre 2021, il sera jugé, aux côtés de Vincent Crase, pour "violences volontaires en réunion" et "immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique". Deux fonctionnaires de la préfecture de police de Paris seront aussi jugés pour pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla, après les faits de violences exposés, comme l'écrit l'Express. Alexandre Benalla n'est pas au bout de ses peines, car 6 enquêtes judiciaires le visent au total.
Le 19 février 2019, Alexandre Benalla sera placé en détention provisoire pour ne pas avoir respecter son contrôle judiciaire, dans le cadre des faits de violence sur les deux manifestants du 1er mai 2018. En mars 2019, ce sera le sénat qui saisira le parquet contre Benalla, Vincent Crase et trois collaborateurs de l'Élysée pour ne pas avoir dit la vérité lors de leurs auditions à la chambre haute. Au fur et à mesure que les années passent, l'histoire prend de plus en plus d'ampleur pour Alexandre Benalla.
Toujours en février 2019, le parquet national financier ouvrira une enquête préliminaire pour connaître la nature d'un contrat qui impliquait Alexandre Benalla, Vincent Crase et Iskander Makhmudov, dont le montant s'élèverait à 294 000 euros et qui, selon Mediapart, était illégal et relève de la corruption. Via ce contrat, Benalla était impliqué dans "la protection des biens immobiliers en France de l’homme d’affaires, et de sa famille à Monaco", comme le souligne France24.
En février 2019, une autre enquête Mediapart révèle qu'Alexandre Benalla a fait affaire avec un autre oligarque russe, Iskander Makhmudov, ainsi que Vincent Crase, ex-gendarme et employé de LREM.
Edwy Plenel, journaliste et fondateur de Mediapart, avait déclaré le 19 juillet 2021: "En 2019 et 2020, les téléphones portables de nos journalistes Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel ont été infectés par le logiciel espion Pegasus, actionné par des services secrets marocains. Nous déposons plainte aujourd'hui même." Ce qui met a mal l'innocence des services secrets marocains dans le cadre d'un potentiel cyberespionnage ciblant l'Élysée.
Une source sécuritaire avait confié à l'AFP que "les paramètres de sécurité sont les plus restrictifs possibles et les installations d’applications et téléchargements sont bloquées" et Gabriel Attal avait assuré que :"les téléphones (du président) sont changés régulièrement. Il y a un certain nombre de paramètres de sécurité qui protègent, qui sont changés très régulièrement. Il y a des protections qui sont faites", comme le rapporte Paris Match.
Le logiciel d'espionnage a été notamment utilisé par l'Arabie saoudite pour surveiller des proches du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, qui a été assassiné au consulat d’Istanbul, en octobre 2018, un assassinat commandité par le pouvoir saoudien.
En 1979, "Le Canard enchaîné" révèle que des diamants d'une valeur d'1 million de francs auraient été offerts au ministre des Finances de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing, par le président de la République centrafricaine, Jean-Bedel Bokassa.
Or "Le Canard enchaîné" met en avant une négligence du Ministre dans la déclaration de ces diamants à la douane. À l'époque, VGE s'est très peu exprimé sur l'affaire, ce qui, selon L'Express, l'aurait "handicapé" dans sa campagne présidentielle de 1981.
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On se souvient tous quand en juillet 2018, l'affaire Benalla avait fait verser beaucoup d'encre dans la presse. Mettant en lumière des trafics d'influence et manigances sombres derrière les portes du pouvoir, la France entière, et même au-delà, était choquée de voir les images de violence de l'ancien collaborateur du président de la République. Mais cette affaire qui secoue l'État est loin d'être une première. Tout au long de la Ve République, de nombreux scandales sont venus entacher l'image de l'Elysée.
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Ces scandales ont secoué le gouvernement français
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