Son dernier film trouble les critiques
Certains clichés appartiennent exclusivement au monde du cinéma et des séries, en particulier lorsqu’il s’agit de représenter les forces de l’ordre. Depuis des décennies, les films et séries policières sont un genre incontournable, captivant des millions de spectateurs. Mais entre la réalité et la fiction, il y a un monde, et Hollywood ne manque pas d’embellir, voire de déformer, la vérité.
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Dans les films et les séries, les policiers passent leur temps à pourchasser des criminels, à semer le chaos ou à échanger des tirs. Et on ne les voit jamais rédiger de rapports. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire : une grande partie de leur quotidien se déroule derrière un bureau, à remplir une montagne de paperasse, entre rapports d’incidents et documents administratifs.
Vous vous souvenez de l'officier du NYPD John McClane dans "Piège de cristal" (1988), assis tranquillement à remplir des formulaires après avoir semé le chaos à Los Angeles ? Non, évidemment. Et pour cause : à l’écran, la paperasse n’a rien de spectaculaire.
La réalité du métier de policier est bien loin de l’image du justicier solitaire souvent véhiculée par les films et les séries. Dans la vraie vie, ce type de comportement rebelle conduirait rapidement à un licenciement. Le rôle des forces de l’ordre est d’appliquer la loi, pas de s’en affranchir.
On a tous vu ce duo classique : un policier impulsif et imprévisible face à un collègue calme et rationnel. Si cette dynamique fonctionne à merveille à l’écran, dans la réalité, elle est bien plus rare qu’Hollywood ne voudrait nous le faire croire.
Un exemple parfait est "Training Day", où un vétéran corrompu joue le rôle du "mauvais flic" face à une jeune recrue incarnant le "bon flic". Dans la réalité, un tel comportement serait loin d’être toléré dans la majorité des forces de police.
Dans les films et séries policières, les spécialistes qui agissent en solo sont monnaie courante. Prenez Patrick Jane, ancien consultant pour le California Bureau of Investigation dans "Mentalist" (2008-2015), par exemple.
En réalité, une enquête mobilise généralement plusieurs personnes, même lorsqu’un spécialiste est appelé en renfort. Contrairement à ce que les séries laissent souvent entendre, le travail d’équipe reste au cœur de chaque affaire.
Dans les films et séries, les policiers ont tendance à sortir leurs armes à la première alerte. Le moindre comportement suspect devient une excuse pour dégainer.
Dans la réalité, les policiers ne dégainent pas aussi facilement. Non seulement cela serait considéré comme non professionnel, mais cela pourrait aussi mettre des vies en danger. Dans certains pays, les forces de l’ordre ne portent même pas d’arme à feu.
Dans les films, il n’est pas rare de voir des policiers défoncer une porte d’un coup de pied. En réalité, ce type d’entrée forcée peut mettre un agent dans une situation délicate, voire lui causer de sérieux ennuis.
Sans oublier que défoncer une porte est loin d’être aussi facile que ce que les films voudraient nous faire croire.
Certes, les courses-poursuites peuvent être spectaculaires, mais Hollywood a tendance à en faire des scènes complètement exagérées, dignes de véritables cascades.
Bien que certains agents des forces de l’ordre soient soucieux de leur style, la plupart ne s’habillent pas avec autant de classe que les détectives James "Sonny" Crockett et Ricardo Tubbs dans "Miami Vice" (1984-1989).
Les films et séries ont tendance à représenter les policiers comme des modèles de beauté. Bien que certains agents soient effectivement charmants, la réalité est bien éloignée de l’image glamour d’un Brad Pitt dans "Seven" (1995).
Et ils ne ressemblent pas non plus à Angelina Jolie ou Denzel Washington dans "Bone Collector" (1999).
Dans les films et séries, les scènes de crime ressemblent parfois à un café animé, avec des gens qui vont et viennent. En réalité, c’est tout l’inverse : les scènes de crime sont des zones strictement contrôlées, où seules quelques personnes autorisées peuvent pénétrer.
Dans les films et séries, beaucoup d'agents semblent avoir un sérieux problème avec l’autorité. Ils n’hésitent pas à ignorer les règles ou à défier leurs supérieurs. En réalité, un tel comportement est loin d’être la norme et serait rarement toléré.
Dans les films, les policiers semblent toujours avoir un don pour faire parler les suspects lors des interrogatoires. En réalité, obtenir des aveux est souvent bien plus complexe et loin d’être garanti.
Faire parler un suspect est un travail ardu, et obtenir des aveux l’est encore plus. En réalité, nombreux sont ceux qui ne prononceront pas un mot sans la présence de leur avocat.
En général, les interrogatoires sont menés par une ou deux personnes au maximum. Une salle remplie de policiers bombardant un suspect de questions, c’est le genre de scène qu’on ne voit que dans les films.
S’adresser à un groupe est bien plus intimidant que de dialoguer avec une ou deux personnes.
Les enquêtes avec des preuves claires et faciles à suivre appartiennent davantage à la fiction qu’à la réalité. Dans la vraie vie, les indices sont souvent fragmentés et difficiles à trouver.
Dans la réalité, les preuves ne suivent pas toujours un ordre logique comme dans les films. De même, les enquêtes ne se déroulent pas de manière fluide et linéaire jusqu’à l'arrestation du coupable.
En réalité, les policiers sont rarement confrontés à des corps nus, qu’ils soient vivants ou morts, contrairement à ce que suggèrent les films et séries. Les chances de tomber sur un tireur nu ou une victime dénudée sont extrêmement faibles.
Contrairement à l’image véhiculée par Hollywood, les policiers ne se nourrissent pas exclusivement de donuts et de café.
Dans les films et séries, les policiers sont souvent dépeints avec des vies personnelles dramatiques. Entre un conjoint assassiné ou un divorce compliqué, ces personnages semblent presque toujours hantés par des traumatismes.
Bien que certains policiers soient effectivement confrontés à de tels drames, ils restent une minorité.
Ce serait idéal si les crimes pouvaient être résolus en une heure d’épisode ou deux heures de film. Mais dans la réalité, les enquêtes sont bien plus longues et complexes.
Les enquêtes criminelles peuvent parfois durer des mois, voire des années, avant d’être résolues.
Dans les films et séries, les policiers semblent travailler sans relâche : pas de sommeil, pas de douche, rien. Après tout, le crime ne dort jamais, n’est-ce pas ?
Les policiers et les détectives ont des horaires de travail, comme n’importe quel autre métier. Bien qu’ils puissent faire des gardes à des heures peu conventionnelles, ils ne travaillent pas en continu sans relâche pour résoudre une affaire.
Prendre une vie fait partie des risques liés au métier de policier, mais dans les films et séries, cet acte est souvent présenté avec légèreté. Dans la réalité, il s’agit d’une expérience extrêmement grave et traumatisante.
Sources: (Ranker) (Screen Rant)
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PEOPLE Police
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