Aussi connu sous le nom d'obélisque, l'obèle, ou double obèle (‹ † › ou ‹ ‡ ›), est un symbole typographique utilisé pour les notes de bas de page et substitue l'astérisque.
Ce signe de ponctuation a été inventé par la photographe Ellen Susan qui estimait qu'il manquait un juste milieu entre le point d'exclamation (trop enthousiaste) et le point (trop sec). Elle a donc trouvé cette alternative.
En astronomie, un astérisme est un groupement d'étoiles. Mais dans le monde de la typographie, ce sont trois astérisques disposés en triangle. À l'origine, le symbole servait à montrer une rupture intentionnelle dans un texte, mais il a été peu à peu remplacé par une succession horizontale de trois astérisques ("dinkus" en anglais).
Ce symbole est employé exactement comme son nom l'indique : c'est la forme sténographique de "donc". Il se compose de trois points en forme de triangle inversé. Il est particulièrement utilisé en mathématiques, mais cela ne vous empêche pas de vous en servir !
Le point de doute a été proposé par l'écrivain français Hervé Bazin (1911–1996). Il sert à symboliser le scepticisme.
Si vous voulez dire quelque chose avec assurance et détermination, voici le symbole qu'il vous faut. Le point de certitude a aussi été créé par Hervé Bazin. C'est un simple point d'exclamation avec une autre ligne qui le traverse perpendiculairement.
Ce symbole peut être utilisé pour faire une énumération, à la manière d'une puce (‹ • ›).
C'est l'ancien symbole utilisé pour le mot "et" (‹ ⁊ ›).
Ce symbole est fréquemment considéré comme le plus bizarre des symboles de ponctuation non standards. Le point exclarrogatif (‹ ‽ ›), combine un point d'interrogation et un point d'exclamation pour que les auteurs puissent aisément exprimer de l'enthousiasme tout en posant une question. Même si accoler les deux symboles reste plus simple.
Le fleuron (‹ ❦ ›) était un ornement typographique traditionnellement employé pour marquer la fin d'un paragraphe. Le symbole a rapidement été délaissé, car il prenait du temps et était difficile à réaliser.
Le pied-de-mouche (‹ ¶ ›)est autre symbole relativement commun. Tout comme le fleuron, il est employé pour séparer les paragraphes. Il était cependant parfois utilisé au Moyen Âge pour séparer les phrases entre elles.
Du latin caret qui signifie "il est privé de" ou "il manque", ce graphème est utilisé pour indiquer qu'il manque un élément du texte original. Ce symbole est relativement tombé en désuétude.
Le point d’ironie (‹ ⸮ ›) sert à indiquer qu'une phrase est à prendre au second degré. Il a été inventé par le journaliste Belge Marcellin Jobard.
Si un auteur utilise ce symbole, il affirme avoir l'expertise et la connaissance de ce qu'ils avancent. Également inventé par Hervé Bazin, il sert à montrer que ce qui a été écrit est à prendre au sérieux.
La barre verticale (‹|›), nommée d'après Henry M. Sheffer, un logicien américain, est surtout utilisée en algèbre booléenne. Elle n'est pas communément employée dans l'écriture conventionnelle.
Le point du point d'exclamation traditionnel est remplacé par une virgule. Il sert à marquer l'exclamation sans pour autant terminer la phrase.
Elle suit la même logique que la virgule exclamative. Elle sert à poser une question sans pour autant mettre un terme à la phrase.
Le "§" sert à désigner des paragraphes. Il est composé d'un double S qui renvoie au latin signum sectionis qui signifie "section" ou "coupure".
Le tilde (‹ ~ ›) sert en anglais à indiquer l'omission d'un mot ou d'une partie d'un mot pour éviter sa répétition.
La marque de référence ( ‹ ※ ›) a la même utilisation que l'obèle ou double obèle. Elle sert à indiquer une note de bas de page ou une note de fin de texte.
Il y a peu de chance que vous utilisiez ce symbole (‹ ⁀ ›), mais sachez qu'il existe malgré tout. Ce symbole servait à séparer les mots entre eux en grec ancien. Il est utilisé dans l'alphabet phonétique international et dans la notation Z — un langage utilisé pour décrire et modéliser les systèmes informatiques.
Cette "SarcMark" est un autre symbole marquant l'ironie. C'est un symbole breveté par Douglas Sak. Le symbole marque le ton sarcastique de l'auteur.
Que vous le croyiez ou non, ce symbole « ☞ » est bien un signe de ponctuation qui était originellement tracé pour attirer l'attention du lecteur sur un point en particulier.
Ils sont certes très utilisés en français, mais sachez qu'ils sont extrêmement rares en anglais. Ils peuvent être simples ou doublés et servent à mettre en relief une citation.
Encore une invention d'Hervé Bazin ! Ce point d'amour sert à montrer l'amour que l'on porte à quelqu'un ou quelque chose. De nos jours, on tendrait à substituer ce point d'amour à l'émoji qui a des cœurs à la place des yeux.
Terminons avec un autre symbole créé par Hervé Bazin (toujours lui !). Ce sont deux points d'exclamations qui se rejoignent en un seul point. Il sert à exprimer la bienveillance ou à signifier la bienvenue à quelqu'un.
Sources : (Grammarly) (Edit-it.org) (BuzzFeed) (Proofed)
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Il est souvent compliqué de se rappeler l'utilisation de certains signes de ponctuation. Et parfois même, il arrive qu'on oublie leur existence. Pendant que les millénaux réinventent la langue, nous allons vous présenter des signes de ponctuations que vous ne connaissiez probablement pas.
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Connaissez-vous ces étranges signes de ponctuation et leur utilisation ?
Avez-vous déjà utilisé un des ces symboles ?
LIFESTYLE Rédaction
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