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Gaz à effet de serre -

Plus de 50 milliards de tonnes de CO2 sont émises chaque année dans l’atmosphère, alimentant ainsi le principal moteur du changement climatique d’origine humaine.

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Combustibles fossiles et pollution -

La majorité de ces gaz provient des sources d’énergie non renouvelables, comme les combustibles fossiles, et de la pollution.

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Pollution inégale -

Tous les pays et industries n’ont pas la même part de responsabilité dans les effets de la crise climatique. Les nations les plus polluantes sont régulièrement appelées à prendre des mesures ambitieuses pour réduire leurs émissions et à investir dans des projets environnementaux durables.

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Conflit d'intérêts -

Lors des événements annuels tels que la Conférence des Parties, le Forum économique mondial ou la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, les intérêts des nations, des grandes entreprises et des divers secteurs en cause dans la crise climatique sont en conflit permanent.

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Manque de volonté politique -

Ces discussions, fréquentes et cruciales, visent à définir des solutions pour atténuer les effets dévastateurs du changement climatique. Pourtant, elles se heurtent souvent à un manque de volonté politique. Résultat : les avancées concrètes peinent à se réaliser, alors même que des millions de personnes dans le monde en subissent déjà les conséquences.

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Les pollueurs doivent être tenus pour responsables -

Tenir les pollueurs responsables de leur rôle dans cette crise reste difficile, car les intérêts économiques entrent souvent en conflit avec les enjeux climatiques. Les actions nécessaires pour opérer de réels changements à l’échelle mondiale exigent la participation de nombreux acteurs.

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Principaux pollueurs -

Cinq pays en particulier figurent parmi les plus grands pollueurs, en grande partie en raison de leurs industries et de leur dépendance aux combustibles fossiles.

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La Chine -

La Chine émet plus de 14 milliards de tonnes de CO2, principalement en raison de sa dépendance au charbon.

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Les États-Unis -

Les États-Unis émettent plus de 6 milliards de tonnes de CO2.

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L'Inde -

L'Inde, avec 3,5 milliards de tonnes de CO2.

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L'Union Européenne -

L'Union européenne émet collectivement plus de 3,4 milliards de tonnes de CO2.

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La Russie -

La Russie, avec 2 milliards de tonnes de CO2.

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Autres grands pollueurs -

Les autres principaux pollueurs sont le Japon, le Brésil, l'Iran, l'Indonésie et le Mexique.

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La COP29 -

Un an après l'accord important entre nations pour passer du charbon, du pétrole et du gaz à des sources d'énergie plus durables, la COP29 se tient en novembre 2024 en Azerbaïdjan, l'un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole et de gaz.

Sur la photo, le ministre de l'Écologie et des Ressources naturelles de l'Azerbaïdjan, ancien cadre de la compagnie pétrolière d'État SOCAR.

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Déni du changement climatique -

Les États-Unis sont les premiers producteurs de pétrole au monde, et cette tendance devrait se renforcer avec l’arrivée imminente de Trump à la présidence, alors que le leader controversé remet en cause l’existence et l’impact du changement climatique.

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L'impact de la guerre sur l'environnement -

Outre l’utilisation des combustibles fossiles, la guerre a également un impact considérable sur le climat, en particulier pour les nations déjà vulnérables. Rien que durant les 60 premiers jours des bombardements d’Israël sur Gaza, on estime qu'environ 281 000 tonnes de dioxyde de carbone ont été émises, soit l'équivalent de 150 000 tonnes de charbon.

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Année la plus chaude jamais enregistrée -

Parallèlement, 2024 pourrait devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée, dépassant les températures record déjà inquiétantes de 2023. Ces relevés dressent un constat préoccupant de l’accélération du changement climatique.

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Réchauffement de la planète -

Le rythme actuel du réchauffement climatique, d’environ 1,5 °C par an, est alarmant et se manifeste par une augmentation des catastrophes comme les ouragans, les sécheresses et les inondations.

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Priorité aux pays en développement -

Une attention particulière est portée sur les pays en développement. La secrétaire exécutive des Nations Unies pour le climat exhorte les nations les plus riches, principales responsables de la pollution, à financer des initiatives visant à atténuer les effets du changement climatique dans les pays les plus vulnérables.

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1 300 milliards de dollars par an -

D’après AP News, 1 300 milliards de dollars américains par an seraient nécessaires dans les pays en développement pour faire face aux défis liés aux crises climatiques. Un précédent accord avait fixé ce montant à environ 100 milliards de dollars par an.

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Financement privé -

Ce financement viendrait principalement de financements privés, sous forme de subventions et de prêts, plutôt que de dons ou de projets spécifiques.

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Changement climatique d'origine humaine -

Les nations africaines, qui ne produisent que 7 % des émissions mondiales, subissent de plein fouet les effets du changement climatique. De plus en plus, elles doivent faire face à des inondations soudaines et à des sécheresses provoquées par l'activité humaine.

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Mukhtar Babayev -

Le président de la COP29, Mukhtar Babayev, a déclaré : "Des populations entières souffrent dans l'ombre et meurent dans l'indifférence. Elles ont besoin de plus que de la compassion, plus que des prières et des démarches administratives. Elles appellent à un véritable leadership et à des actions concrètes."

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Les pays du Pacifique -

Les pays du Pacifique demandent également une aide technique et financière, car les petites îles de la région sont menacées de submersion en raison de la montée des eaux.

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Aide financière -

Bien que l'aide financière soit indispensable pour atténuer les effets du changement climatique dans les pays pauvres, l'objectif le plus crucial reste une coopération mondiale visant à réduire significativement les taux d'émission.

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Peu d'espoir de changement -

La COP29 offre cependant peu d’espoir. Les dirigeants de la Chine et des États-Unis, les deux pays qui devraient apporter les contributions financières les plus importantes, n'ont pas assisté à l’événement et ont envoyé des représentants à leur place.

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La frustration des pays les plus touchés -

Les nations pauvres, déjà confrontées à des problèmes climatiques extrêmes, ont exprimé leur frustration face au manque d’engagement des dirigeants mondiaux et à la pression de devoir gérer les défis du changement climatique sans avoir les moyens nécessaires.

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Mesures insuffisantes -

Promouvoir la transition des nations pauvres vers des énergies propres, les aider à s’adapter aux effets du changement climatique et à obtenir des compensations est essentiel. Cependant, ces efforts resteront vains tant que les plus grands pollueurs mondiaux continueront d’augmenter leurs émissions de CO2.

Sources: (The Washington Post) (Climate Trade) (AP News) (The Guardian) (Business Standard) (AOL)

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