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La prison de Norman Cross -

Située en Angleterre, elle a été le premier camp de prisonniers de guerre construit à cet effet. Achevée en 1797, elle a été construite pour détenir les prisonniers de guerre de la France et de ses alliés pendant les guerres révolutionnaires françaises et les guerres napoléoniennes. Un mémorial dédié aux 1 770 prisonniers morts à Norman Cross marque l'emplacement de l'établissement aujourd'hui démoli.

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La prison du Dartmoor -

Les combattants français capturés pendant les guerres napoléoniennes ont également été incarcérés à Dartmoor. En 1813, la prison a commencé à accueillir le personnel naval américain fait prisonnier pendant la guerre de 1812. En 1814, malgré la fin des hostilités, le gouvernement britannique a refusé de libérer les prisonniers de guerre. Une émeute s'en est suivi, entraînant la mort de 271 détenus. Ils sont enterrés dans l'enceinte de la prison, qui fonctionne encore aujourd'hui.

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La prison d'Andersonville -

Pendant la guerre de Sécession, des milliers de soldats des deux camps ont été capturés et emprisonnés. L'un des camps de prisonniers de guerre les plus célèbres était la prison confédérée d'Andersonville, en Géorgie. Connu également sous le nom de Camp Sumpter, c'est là qu'environ 13 000 prisonniers de l'Union sont morts de maladie, de mauvaises conditions sanitaires, de malnutrition, de surpopulation ou d'exposition aux éléments. Le site est inscrit au Registre National des lieux historiques des États-Unis.

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Le camp Douglas -

Une autre palissade tristement célèbre de l'époque de la guerre de Sécession était le Camp Douglas à Chicago. Ce camp de l'armée de l'Union, qui accueillait les soldats confédérés capturés, était réputé pour ses conditions de vie épouvantables et son taux de mortalité élevé. À la fin de la guerre, quelque 4 275 prisonniers avaient péri en captivité.

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Le camp Elmira -

Caserne de l'armée de l'Union transformée en camp de prisonniers de guerre pour les soldats confédérés, Elmira, dans l'État de New York, a finalement abrité le plus grand nombre de rebelles capturés pendant le conflit. ce camp a rapidement été surnommé "Hellmira" par ses détenus (Hell voulant dire Enfer), près de 3 000 d'entre eux ayant succombé à une combinaison de malnutrition, d'hypothermie et de maladies dues à des conditions sanitaires déplorables.

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Les camps de Green Point -

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Les camps de concentration britanniques en Afrique du Sud -

L'année où la Seconde guerre des Boers a éclaté est la même que celle où la première convention internationale sur les prisonniers de guerre a été signée lors de la conférence de paix de La Haye en 1899. Mais au début de la Première Guerre mondiale, il n'existait pas de camps de prisonniers de guerre permanents. Cela a posé un problème immédiat aux forces allemandes qui, en 1914, avaient capturé plus de 200 000 combattants ennemis. Sur la photo, 2 000 prisonniers de guerre russes capturés par les Allemands en Prusse orientale et détenus dans un camp de fortune.

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Les camps de prisonniers de guerre de la Première Guerre mondiale -

Les forces alliées ont été confrontées à un dilemme similaire : que faire des prisonniers de l'Axe ? Sur cette photo, des soldats allemands au visage impassible fixent la caméra derrière les barbelés d'un camp de prisonniers de guerre français.

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Le camp de Holzminden -

Le camp de Holzminden, en Allemagne, a ouvert en 1917. Il fait exception à la règle en accueillant des officiers britanniques capturés. Le camp occupait les locaux d'une caserne de cavalerie, et la garnison allemande était logée dans la Kaserne B (photo). Holzminden est considéré comme le lieu de la plus grande évasion de prisonniers de guerre de la Grande Guerre.

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Une évasion audacieuse -

Le 23 juillet 1918, 29 officiers se sont évadés par un tunnel creusé durant neuf mois. Dix d'entre eux ont réussi à regagner la Grande-Bretagne, dont, de gauche à droite, le lieutenant Cecil Blain, le capitaine David Gray et le lieutenant Caspar Kennard.

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Le camp de Tuchola -

Ce camp de prisonniers de guerre, situé dans le nord de la Pologne, a été construit grâce à la main-d'œuvre de soldats russes capturés. Géré par l'Empire allemand, Tuchola a enregistré près de 4 000 décès de prisonniers pour cause de maladie entre 1914 et 1918, la plupart d'entre eux étant des prisonniers roumains, mais aussi de nombreux Russes. De 1920 à 1921, c'était les autorités polonaises qui dirigeaient le camp, période durant laquelle 2 000 prisonniers russes supplémentaires sont morts de faim, de mauvaises conditions de vie et de maladies infectieuses.

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Les camps de prisonniers de la guerre civile en Finlande -

Les camps de prisonniers de la guerre civile finlandaise étaient gérés par le camp "blanc" (Garde civile) du conflit. La photo de 1915 montre un camp détenant des membres emprisonnés connus sous le nom de « gardes rouges » (unités paramilitaires du mouvement ouvrier finlandais). Au total, 12 000 à 14 000 gardes rouges sont morts en captivité.

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Les camps de concentration franquistes -

Pendant la guerre civile espagnole, plusieurs camps ont été établis en Espagne par le général Franco pour détenir les combattants républicains. Les nationalistes ne reconnaissant pas les soldats républicains comme des prisonniers de guerre, la Convention de Genève de 1929 sur les prisonniers de guerre, signée et ratifiée dix ans plus tôt par le roi Alphonse XIII au nom de l'Espagne, ne s'appliquait pas à eux.

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Les camps de prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale -

En théorie, la Convention de Genève de 1929 sur les prisonniers de guerre était censée protéger les droits des prisonniers de guerre, les camps restant ouverts à l'inspection des représentants autorisés d'une puissance neutre. Mais dans la pratique, il n'en a pas toujours été ainsi. L'Allemagne a ratifié la Convention. Le Japon, bien que signataire, a refusé de le faire. Sur la photo, le Reichsfuhrer-SS Heinrich Himmler visite un camp de prisonniers russes.

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Le camp Papago Park -

Werner Drechsler (à gauche sur cette photo, blessé lors du débarquement de l'USS Osmond Ingram en juin 1943) était un membre d'équipage d'un sous-marin allemand qui a été recruté comme espion par les autorités américaines et placé au Camp Papago Park, situé à l'extérieur de Phoenix, en Arizona. Werner Drechsler a finalement été démasqué comme agent ennemi par d'autres prisonniers et a été retrouvé pendu. Sept détenus ont été jugés par une cour martiale générale et exécutés pour avoir battu et pendu leur compatriote.

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Le camp Papago Park -

Une évasion audacieuse de prisonniers de guerre allemands a eu lieu en décembre 1944 au camp Papago Park. Vingt-cinq détenus ont creusé des tunnels pour passer sous le périmètre et s'enfoncer dans le désert. Ils ont tous été rattrapés par la suite.

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Le camp Stalag Luft III -

Il a été le théâtre de l'audacieuse "grande évasion" de mars 1944, lorsque 76 aviateurs alliés ont creusé un tunnel pour sortir de l'enceinte près de la ville de Sagan. Seuls trois évadés sont parvenus à se mettre à l'abri, tandis que 50 ont été exécutés sur ordre d'Hitler. Dix-sept évadés capturés ont été renvoyés au camp, deux autres ont été envoyés dans un autre camp de prisonniers de guerre et quatre autres dans un camp de concentration.

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Le camp Stalag IX-B -

Situé près de la ville de Bad Orb en Allemagne, ce camp a fonctionné de 1939 à 1945 et a accueilli des prisonniers d'au moins huit pays. Ceux de l'Union soviétique ont terriblement souffert. Au printemps 1942, on estimait à 1 430 le nombre de combattants de l'Armée rouge ayant péri. Une fosse commune marque leur dernière demeure, de même qu'un mémorial.

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Les camps de prisonniers de guerre japonais -

Plus de 140 000 combattants alliés ont été faits prisonniers par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi eux, un sur trois est mort de faim, de travail, de punition ou de maladies infectieuses. La photo montre le camp de prisonniers de guerre d'Ohashi.

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Atrocités japonaises -

Les termes de la Convention de Genève étaient régulièrement ignorés par les Japonais, qui établissaient leurs propres règles et infligeaient des punitions sur un coup de tête. 

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Les marches de la mort -

En avril 1942, des milliers de prisonniers de guerre américains et philippins ont été forcés par leurs ravisseurs japonais à parcourir 88 km depuis Bataan jusqu'à un train qui devait les emmener dans des camps d'internement. Quelque 70 000 hommes ont suivi cet itinéraire, mais les traitements cruels et la famine ont tué entre 7 000 et 10 000 d'entre eux avant que l'éprouvante marche n'atteigne sa destination.

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Le camp de Cowra -

Le camp de prisonniers de guerre de Cowra, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie), a été le théâtre de la plus grande évasion de la Seconde Guerre mondiale. Le 5 août 1944, plus de 1 000 détenus japonais ont tenté de s'échapper du camp. Au cours de la fuite et de la chasse à l'homme qui s'en est suivi, 231 soldats japonais ont été tués.

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Auschwitz -

Tristement le plus célèbre de l'histoire, ce camp est reconnu dans le monde entier comme un camp de concentration nazi. Mais comme d'autres camps de cette nature, Auschwitz a également accueilli des prisonniers de guerre, à savoir des soldats de l'Armée rouge. Les Allemands ont commencé à envoyer des prisonniers de guerre soviétiques à Auschwitz peu après le début de leur guerre contre l'Union soviétique en 1941. On ne connaît pas le nombre exact de ceux qui ont péri.

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Le camp de Pusan -

La guerre de Corée a éclaté cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Sur cette photo de 1951, des Chinois et des Nord-Coréens sont photographiés au camp de prisonniers de guerre des Nations unies de Pusan. Les internés ont été frappés par l'humanité avec laquelle leurs geôliers les traitaient.

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Les camps de Corée du Nord -

Un groupe de soldats américains est photographié après avoir été capturé par les forces communistes chinoises combattant en Corée.

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Le camp de Dien Bien Phu -

Au début des années 1950, la guerre a fait rage au Viêt Nam. Cette photographie de 1954 montre des combattants français capturés, escortés par des troupes vietnamiennes, marchant vers un camp de prisonniers de guerre à Dien Bien Phu. La bataille de Dien Bien Phu, affrontement épique entre la France coloniale et les révolutionnaires communistes, s'est déroulée entre le 13 mars et le 7 mai 1954 et a précipité l'effondrement de la domination coloniale française en Indochine.

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Le camp de Son Tay -

Environ 65 prisonniers de guerre américains ont été détenus au camp de prisonniers de Son Toy. Situé à l'extérieur de Hanoi, le camp a fait la une des journaux en 1970 lorsqu'une force militaire américaine a fait une incursion dans le camp pour sauver des Américains capturés. Au lieu de cela, ils l'ont trouvé vide, les détenus ayant été transférés plusieurs mois auparavant.

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La prison Hỏa Lò -

Le camp de prisonniers de guerre le plus tristement célèbre du Viêt Nam est sans doute la prison de Hỏa Lò. Située au cœur de Hanoï, elle abritait de nombreux prisonniers de guerre américains qui y subissaient des conditions misérables, notamment une nourriture insuffisante et des conditions insalubres. Elle a rapidement été surnommée de manière sarcastique le "Hilton de Hanoï". Parmi les militaires américains détenus entre ses murs se trouvait John McCain, qui deviendra plus tard sénateur et candidat républicain à l'élection présidentielle de 2008.

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La prison de Phu Quoc -

Phu Quoc est un autre centre de détention de prisonniers de guerre au Viêt Nam, tout aussi célèbre pour les mauvais traitements qu'il inflige à ses détenus. Utilisé pour la détention de soldats viêt-cong et nord-vietnamiens capturés, les prisonniers présentaient des signes d'alimentation insuffisante, de soins médicaux médiocres et de passages à tabac brutaux (des cas identifiés par les représentants de la Croix-Rouge après avoir visité l'installation en 1969 et en 1972).

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Le camp X-Ray -

Bien qu'il ne s'agisse que d'un centre de détention temporaire, ce camp situé à Guantanamo Bay, à Cuba, a suscité une vive controverse à la suite d'allégations de mauvais traitements infligés par les autorités américaines à des détenus talibans et membres d'Al-Qaïda. Le camp a fermé en 2002 et tous les prisonniers ont été transférés au camp Delta.

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Le camp Manjaca -

Situé dans le nord de la Bosnie-Herzégovine, il a accueilli des prisonniers croates et musulmans bosniaques pendant la guerre de Bosnie. Le camp a été le théâtre d'une litanie de violations des droits de l'homme, notamment de passages à tabac et de meurtres réguliers et systématiques de détenus, qui ont donné lieu à des mises en accusation et à des condamnations par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) des Nations unies.

Sources: (The History Press) (American Battlefield Trust) (History on the Net) (U.S. News & World Report) (History)

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