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Qu'est-ce que l'extinction ? -

En biologie, l'extinction est le processus au cours duquel une espèce ou un autre groupe d'organismes cesse d'exister. Cela peut arriver naturellement, au fil du temps, ou être accéléré par divers facteurs et notamment les changements climatiques, la disparition de l'habitat naturel, la prédation ou les activités humaines. 

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Qu'est-ce que l'extinction locale ? -

Une extinction locale se produit lorsqu'une espèce ou une population animale disparaît d'une région spécifique, mais qu'elle existe toujours ailleurs dans le monde : on parle d'espèces extirpées. Nous pouvons par exemple citer le milan royal qui a disparu au Royaume-Uni.

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Oryx d'Arabie -

L'oryx d'Arabie, a disparu à l'état sauvage dans les années 1970 en raison d'une chasse excessive. 

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Oryx d'Arabie -

Les efforts de conservation, qui incluent l'élevage d'espèces en captivité pour pouvoir les réintroduire à l'état sauvage, ont permis d'augmenter leur population. Il y en a aujourd'hui 1 200 à l'état sauvage et de 6 000 à 7 000 en captivité.

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Iguane bleu -

L'iguane bleu ne se trouve que dans les îles Caïmans. L'espèce était menacée d'extinction en raison du développement, des perturbations humaines et de l'intensification du trafic routier et des animaux réintroduit. En 2002, seulement une quinzaine d'individus subsistaient. 

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Iguane bleu -

Le conservateur Fred Burton a dédié sa vie à la protection de l'animal via un programme de reproduction. En 2018, le 1 000 iguanes bleus ont été réintroduits dans la nature, et les experts se consacrent à leur protection. 

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Leptonycteris yerbabuenae -

La leptonycteris yerbabuenae a été déclarée espèce menacée en 1998 en raison de la destruction de son habitat et des programmes d'éradication qui avaient pour but d'éliminer les chauves-souris vampires  porteuses de la rage.

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Leptonycteris yerbabuenae -

La protection des grottes et des sous-terrains dans lesquels vivent les chauves-souris aux États-Unis et au Mexique ont permis à leur population d'augmenter et en 2018, l'espèce a été retirée de la liste américaine des espèces menacées. 

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Panda géant -

La population de panda géant à l'état sauvage a atteint son point le plus bas en 1980, lorsqu'il était estimé que seulement 1 000 individus subsistaient. Ce déclin était dû à la destruction de l'habitat, au braconnage et au faible taux de reproduction de l'espèce.

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Panda géant -

Les efforts de conservation, tels que la préservation de l'environnement, les programmes de reproduction et l'instauration de lois, ont contribué à stabiliser et à accroître la population de pandas géants à l'état sauvage pour atteindre près de 1 850 individus. 

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Perruche de Maurice -

La disparition de l'habitat, la diminution de sources de nourriture et les chats errants étaient en cause pour le déclin de l'espèce à l'île Maurice. Le nombre d'individus, qui a décliné de façon régulière jusqu'à la fin du 17ᵉ siècle, a chuté pour atteindre environ 20 individus dans les années 1980.

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Perruche de Maurice -

Heureusement, la Mauritian Wildlife Foundation a mis en place de nombreux programmes de conservation et a ouvert le Parc national des gorges de la Rivière Noire, lequel abrite d'une solide population de 700 individus de perruches de Maurice.

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Perruche à ventre orange -

En 2017, seules trois femelles subsistaient à l'état sauvage. Cependant, à l'hiver 2020, plus de 118 oiseaux ont été enregistrés en train de voler vers le nord. C'était la première fois que la population de perruches à ventre orange dépassait les 100 individus depuis plus d'une décennie. 

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Bison d'Amérique -

Près de 60 millions de bisons peuplaient autrefois l'Amérique du Nord, mais à la fin du 19ᵉ siècle, ils étaient moins de 600 à l'état sauvage. Ils avaient été chassés jusqu'à pratiquement atteindre l'extinction par les habitants de la frontière, afin de soustraire aux amérindiens une précieuse source de nourriture nécessaire à leur survie.  

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Bison d'Amérique -

Aujourd'hui, il y a près de 500 000 bisons d'Amérique à l'état sauvage. De nombreux agents assurent la survie de l'espèce, mais aussi le National Bison Legacy Act of 2016.

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Bison d'Europe -

À cause de la chasse et de la destruction des forêts, les bisons d'Europe ont frôlé l'extinction à l'état sauvage au 19ᵉ siècle. 

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Bison d'Europe -

Heureusement, quelques individus ont survécu en captivité. À partir de 54 bisons, de nouveaux troupeaux ont été créés et réintroduits dans la nature.

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Loup gris -

L'humanité a failli éradiquer le loup gris pendant plusieurs générations, mais les défenseurs de l'environnement ont lutté sans relâche pour stabiliser la population. Aujourd'hui, elle compte entre 200 000 et 250 000 individus dans le monde.

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Lamantin des Caraïbes -

Les collisions avec les bateaux et la perte d'habitat ont conduit à l'inscription du lamantin des Caraïbes sur la liste des espèces menacées en 1973. 

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Lamantin des Caraïbes -

En 2017, le U.S. Fish and Wildlife Service a reclassé le lamantin des Caraïbes parmi les espèces "menacées". La population actuelle est estimée à environ 13 000 individus.

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Loutre de mer -

En 1911, il ne restait plus que 2 000 loutres de mer en raison de deux siècles de capture pour leur fourrure. Cependant, grâce à des mesures de protection ciblées et continues, la population mondiale a atteint environ 100 000 individus.

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Castor d'Europe -

Le castor d'Europe a été chassé jusqu'à l'extinction au Royaume-Uni au 16ᵉ siècle. Après des décennies de lutte pour sa réintroduction, en 2021, une famille de castors répartie sur trois générations a été observée sur la rivière Avon, marquant la première réintroduction naturelle de castors en 400 ans.

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Alligator d'Amérique -

Les alligators d'Amérique étaient autrefois proches de l'extinction à cause de la chasse excessive et de la destruction de leur habitat. Ils ont été inscrits sur la liste des espèces menacées en 1967. Cependant, grâce à des efforts de conservation efficaces, des protections légales et la restauration de leur habitat, leur population a augmenté, et ils sont désormais classés comme "préoccupation mineure".

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Milan royal -

En raison des persécutions humaines, le milan royal a disparu d'Angleterre et d'Écosse en 1879. Seuls quelques individus restaient au Pays de Galles, et les efforts de conservation ont alors véritablement débuté. 

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Milan royal -

Au cours des 30 dernières années, le milan royal a été réintroduit dans les Chilterns, les East Midlands, le Yorkshire et le nord-est de l'Angleterre. Il est maintenant l'une des espèces du Royaume-Uni dont la population croît le plus rapidement.

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Bernache de Hutchins -

Dans les années 1950, la population de bernaches de Hutchins avait chuté à seulement quelques dizaines d'individus en raison de la perte d'habitat, de la chasse et de la prédation par des espèces introduites comme les renards. Grâce aux efforts de conservation, la population s'est rétablie et cette espèce est maintenant classée comme "préoccupation mineure".

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Ara de Spix -

Au début des années 2000, l'ara de Spix était considéré comme fonctionnellement éteint dans la nature en raison de la destruction de son habitat, du braconnage. Cependant, des avancées importantes dans la conservation ont permis la réintroduction d'un petit nombre d'aras de Spix dans leur habitat naturel.

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Hespérie du brome -

Dans les années 1970 et 1980, on pensait que l'hespérie du brome avait disparu localement au Royaume-Uni. Grâce à la gestion de l'habitat et aux programmes de réintroduction, l'espèce a connu un rétablissement remarquable. 

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Hespérie du brome -

L'hespérie du brome n'est plus en danger critique d'extinction au Royaume-Uni, mais elle reste une espèce nécessitant une attention particulière en matière de conservation.

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Pélican brun -

Au milieu du 20ᵉ siècle aux États-Unis, la population de pélicans bruns a fortement décliné à cause de l'usage massif du DDT, un pesticide incroyablement nocif. L'interdiction du DDT dans les années 1970, couplée à des efforts significatifs de protection de l'habitat et aux mesures juridiques concernant les espèces menacées, a permis au pélican brun de retrouver une population stable.

Sources : (CNN) (BBC) (Reader's Digest)

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