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Il est difficile de partir -

Les victimes peuvent craindre pour leur sécurité ou celle de leurs enfants et autres proches si elles venaient à quitter la relation abusive dans laquelle elles sont coincées.

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L'amour rend la rupture difficile -

Comme dans toute autre relation, une relation abusive a débuté par de l'amour. La violence n'apparaît que rarement en début de relation. Une fois que la relation est bien établie, il est souvent plus difficile de partir.

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Les violences domestiques ne signifient pas toujours qu'il y a de la violence physique -

La violence domestique peut également inclure la coercition, les abus psychologiques et/ou émotionnels, les abus sexuels, les abus financiers, le harcèlement et/ou les abus en ligne. 

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L'alcool et les drogues ne sont pas les responsables -

Bien que la toxicomanie influence certainement certains aspects de la violence domestique, la faute revient toujours à l'agresseur. La dépendance ou l'altération de la lucidité peuvent rapidement aggraver une situation, mais cela n'excuse jamais les actes violents.

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Il s'agit de contrôler les autres -

Les agresseurs ne deviennent pas violents parce qu'ils perdent le contrôle d'eux-mêmes, ils utilisent la violence pour prendre le contrôle des autres.

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Les violences domestiques sont fréquentes -

Indépendamment de l'éducation, du statut matrimonial, de la religion, de la sexualité ou du genre, la violence domestique peut survenir dans n'importe quelle relation. En moyenne, 24 personnes par minute sont victimes de viol, de violence physique, ou d'harcèlement par un partenaire intime rien qu'aux États-Unis.

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Un partenaire abusif peut affecter les enfants -

Lorsqu'un enfant est témoin de violences domestiques, cela constitue une forme de maltraitance. Les retombées sont traumatisantes et durables.

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Les femmes également peuvent être les agresseuses -

Les personnes de tous genres et sexualités peuvent être victimes d'abus. Les hommes maltraités et les personnes LGBTQIA+ sont moins susceptibles de signaler les abus ou de demander de l'aide, en partie parce que de nombreux services de lutte contre la violence domestique sont destinés aux femmes hétérosexuelles.

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Ce n'est pas une question de provocation -

Dire que la personne abusée a provoqué son agresseur est un raccourci dangereux, car cela fait porter la faute à la victime et affranchit l'agresseur. Les abus ou violences de toute nature ne sont jamais la faute de la victime.

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Les personnes n'attirent pas les agresseurs -

Dire que quelqu'un attire ou recherche des partenaires abusifs revient à blâmer la victime. Le passé d'une personne ne peut expliquer ou excuser les actes d'un agresseur.

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La violence domestique peut tuer -

Dans certains cas, les incidents de violence domestique sont mortels. L'homicide commis par un compagnon est la forme la plus courante d'homicide domestique et familial, la majorité des victimes étant des femmes.

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Il n'y a pas de "personnalité type" concernant les violences domestiques -

Des personnes ayant toutes sortes de traits de personnalité peuvent vivre ou commettre des violences domestiques. La violence domestique peut toucher des personnes confiantes, timides, introverties ou extraverties. Les abus sont une question de pouvoir et de prise de contrôle, ce n'est pas une question de prédation d'un certain type de personnalité.

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Les fausses déclarations de violences domestiques sont extrêmement rares -

Croire que les gens mentent à propos de la violence domestique est extrêmement dommageable, car la peur d'être qualifié de menteur dissuade beaucoup de victimes de signaler les abus qu'elles subissent.

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La violence domestique ne saute pas nécessairement aux yeux -

Parce que tant de violences domestiques se produisent en secret, les survivants se sentent souvent responsables de cacher les abus. Les agresseurs peuvent également manipuler psychologiquement leurs partenaires, les amenant à douter de leur propre réalité et à se demander s'ils subissent réellement ces violences.

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La violence domestique est un problème social -

Les abus domestiques se produisent chaque jour dans le monde entier, affectant principalement des femmes de tous les âges, de toutes classes sociales et origines. Lorsque les abus domestiques sont décrits comme étant une "affaire familiale privée", le problème est minimisé.

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Les agresseurs ne sont pas nécessairement liés à des problèmes de santé mentale -

Les abus et la violence sont un choix, et il n'y a aucune excuse pour cela. La violence domestique se produit indépendamment de la santé mentale ou physique.

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Certaines populations sont plus vulnérables que d'autres -

Des études ont montré que les femmes transgenres sont particulièrement vulnérables face à la violence domestique. Pour compliquer les choses, elles sont souvent confrontées à la discrimination et à la stigmatisation de la part des agresseurs et des services potentiels de protection. 

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Une personne qui est témoin de violences domestiques dans son enfance ne devient pas nécessairement un agresseur à son tour -

La violence domestique est répandue dans toute la société, et en raison de cela, de nombreuses personnes ont grandi en étant témoins de violences domestiques. Cela ne signifie pas qu'elles reproduiront ces violences dans leurs propres relations.

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Les agresseurs ne sont pas violents dans toutes leurs relations -

Les agresseurs peuvent être des amis attentionnés et des collègues charismatiques. En fait, se présenter sous un bon jour dans la communauté peut faire partie de la stratégie d'un agresseur. Une bonne réputation rend moins probable le fait que leur victime soit crue.

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La légitime défense n'est pas de l'abus -

Réagir à son agresseur en criant, en hurlant, en frappant en retour ou en se défendant n'est pas de la violence, peu importe comment l'agresseur est blessé dans le processus. La violence domestique est un comportement répétitif, qui est contrôlant ou coercitif. Réagir à des abus n'est pas la même chose.

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Le déferlement d'amour est de la manipulation -

Les victimes de violences domestiques peuvent avoir vécu des phases de la relation où elles ont été "bombardées d'amour". Cela inclut de recevoir une attention excessive, parfois des cadeaux, et des promesses de changement de comportement de la part de leur agresseur. Ces tactiques visent à influencer et manipuler la victime pour mieux la contrôler.

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La thérapie conjugale n'est pas la solution -

La thérapie de couple est basée sur l'idée que les deux personnes ont des objectifs et des intentions similaires. Dans les séances de thérapie, les deux partenaires partagent la responsabilité de la relation. Cependant, en cas de violence domestique, la responsabilité du comportement violent incombe à l'agresseur.

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La violence domestique et son impact -

Outre les dommages physiques, les effets de la violence domestique peuvent être durables et peuvent affecter et nuire à la santé émotionnelle et mentale du survivant.

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Le prix à payer -

Le lourd fardeau émotionnel et mental de la violence domestique peut affecter les survivants avec des sentiments de dépression, de honte, d'isolement et d'embarras.

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La santé physique et mentale -

Certaines études indiquent également que les survivants peuvent souffrir d'anxiété, présenter des taux plus élevés de trouble de stress post-traumatique (TSPT) et peuvent également éprouver des douleurs chroniques et des incapacités physiques accrues. D'autres effets peuvent inclure des crises de panique fréquentes, des cauchemars et un retrait émotionnel.

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La dure réalité de la violence domestique -

Les effets à long terme de la violence domestique sur ses survivants peuvent transformer leur vie et interférer avec leurs futures relations, choix de vie et de carrière.

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Se remettre de la violence domestique -

Bien que difficile, le chemin vers la guérison est possible. Travailler avec un professionnel de la santé mentale peut aider les survivants à apprendre de nouvelles façons de gérer leurs traumatismes.

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S'en sortir -

En plus de traiter les symptômes de santé mentale, un professionnel de la santé mentale qualifié peut également aider les survivants à mettre en place des plans de d'actions pour se séparer de leurs agresseurs. Ils obtiendront par ailleurs des ressources pour bénéficier d'un soutien tout au long du processus de séparation.

Sources : (Verywell Mind) (Women's Aid) (National Domestic Violence Hotline)

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