© Public Domain

Ce que nous savons sur les femmes Tudor -

Ce que nous savons sur les femmes Tudor demeure vague. Et ce, car à l'époque, on considérait largement que ce sont les actions des hommes qui méritaient d'être archivées, tout comme assister aux réunions de guilde ou aux sessions du Parlement. Sans oublier le fait que c'étaient les hommes qui s'occupaient des archives !

© Getty Images

Une meilleure alphabétisation -

Cependant, un des résultats annexe de la Réforme protestante, qui a eu lieu sous le règne d'Henry VIII, en plus de la création de l'imprimerie, a été une meilleure alphabétisation de la population.

© Public Domain

Une meilleure alphabétisation -

Cette meilleure alphabétisation signifie que certaines lettres et journaux intimes ont survécu aux affres du temps. Ce qui nous a permis d'avoir accès à des détails de la vie des femmes issues des échelons supérieures de la société, mais aussi issues de milieux plus modestes. 

© Public Domain

La mode -

À l'époque des Tudor, les lois somptuaires stipulaient que seules les classes supérieures pouvaient porter des tissus de manufacture noble. Ces lois faisaient également mention des dépenses et des privilèges autorisés à chacune des classes sociales. 

© Public Domain

La mode -

Plus les commerçants sont devenus prospères, plus Henry VIII a commencé à s'inquiéter. Il a réinstauré des lois qui précisaient les restrictions liées aux vêtements et aux autres dépenses autorisés, de crainte que les commerçants ne se mêlent à la noblesse. 

© Getty Images

Des lois strictes -

Seuls les membres de la famille royale étaient autorisés à porter de l'hermine, tandis que les autres nobles étaient autorisés à porter de la fourrure de renard ou de loutre. 

© Getty Images

Le style d'Anne Boleyn -

Anne Boleyn était bien connue pour ses goûts vestimentaires très sophistiqués. Elle avait passé sept ans de sa vie en France et a ramené avec elle l'élégance à la française dans sa manière de s'habiller à la cour anglaise. 

© Public Domain

La vie de travail -

À la période Tudor, certaines femmes, en plus d'élever leurs enfants, travaillaient en dehors de leur foyer. Les femmes issues de milieux plus modestes pouvaient par exemple être : vendeuses, boulangères, modistes, tailleurs, ouvrières dans les brasseries, ouvrières dans le textile, domestiques ou couturières. 

© Getty Images

La vie de travail -

Les femmes nobles et membres de la bourgeoisie pouvaient devenir des dames d'honneur auprès des femmes des classes supérieures, tandis qu'au sein des foyers nobles, les femmes travaillaient également en tant que gouvernantes.

© Getty Images

La vie de travail -

Une dame d'honneur âgée pouvait être la maîtresse de la garde-robe de sa supérieure hiérarchique, c'est-à-dire superviser les choix vestimentaires et répondre aux demandes des femmes nobles ou de la royauté.

© Public Domain

Tenir le foyer -

Les jeunes filles, peu importe leur classe sociale, apprenaient à s'occuper de leur foyer. Elles savaient tenir les comptes du foyer, se charger des tâches du quotidien, utiliser les herbes médicinales et agir comme les ambassadrices de leurs époux ; tels étaient les talents techniques dont elles étaient capables. 

© Getty Images

Tenir le foyer -

Les femmes des classes supérieures qui s'occupaient de plus grands foyers devaient connaître les bases de ce qui se passait en coulisses. C'est-à-dire la préparation des repas, le stockage des denrées alimentaires, le brassage de la bière, le filage de la laine et fabriquer les produits du quotidien comme les bougies et le savon. 

© Getty Images

Tenir le foyer -

Lorsque leur mari était absent, elles devaient faire en sorte que tout se passe bien. Les commerçants employaient souvent leurs femmes et leurs filles. Si le mari s'absentait pour un quelconque motif, elles devaient s'occuper des affaires en attendant leur retour. 

© Public Domain

L'éducation et les femmes Tudor -

Si l'éducation de certaines se limitait à des activités considérées comme "féminines" telles que la danse, la couture et jouer d'un instrument, beaucoup de femmes avaient reçu une éducation plus intellectuelle. 

© Public Domain

L'éducation et les femmes Tudor -

Certaines femmes de classes supérieures avaient même reçu une instruction classique en langue, en géographie, en astronomie et en mathématiques. 

© Public Domain

L'éducation des classes supérieures -

La mère de la reine Catherine Parr, Maud, a éduqué ses filles selon ce modèle. Après être devenue veuve, elle a fondé une "école pour jeunes filles de haute naissance" dans le but de garantir à celles qui assistaient à ces cours seraient capables de discuter de poésie et d'œuvres pieuses avec leurs maris.

© Public Domain

L'éducation des classes supérieures -

De la même façon, la reine Catherine d'Aragon s'est assurée que sa fille, Mary, reçoive une éducation stricte et exigeante. Cette éducation était de la même veine que celle que Catherine elle-même avait reçue. 

© Public Domain

Les relations sociales -

La loyauté due à l'égard de leur famille était la priorité des femmes de l'époque. Une de leurs fonctions principale était que leur famille gravisse les échelons sociaux.  

© Getty Images

Les relations sociales -

Les relations sociales servaient principalement à servir les intérêts de la famille. Cependant, parfois, des relations très étroites se nouaient avec les servants de longue date et les femmes nobles à qui elles se confiaient. 

© Getty Images

Le mariage -

Peu importe leur classe sociale, on attendait des femmes de l'époque qu'elles se marient et qu'elles aient des enfants. Même si elles savaient qu'elles ne pourraient avoir de mariage d'amour, cela ne les empêchait pas d'en rêver. 

© Getty Images

Le mariage -

Les mariages étaient généralement arrangés pour les jeunes filles nobles. Les femmes étaient considérées comme des "possessions", légalement propriétés de leur père, puis de leur mari. 

© Getty Images

Les veuves -

Si une femme devenait veuve, elle pouvait conserver ce statut et devenir sa propre maître. Sinon, elle pouvait épouser qui elle voulait. Il était courant à l'époque de devenir veuve, et cela offrait l'opportunité aux femmes de se marier par amour.

© Public Domain

Devenir une bonne sœur -

Le divorce était pratiquement impossible à l'époque, mais si une femme désirait mettre fin à un mariage, une option s'offrait à elle : devenir religieuse. Si elle faisait ce choix, son mariage était dissolu. 

© Public Domain

Les femmes Tudor et la maternité -

Durant la période Tudor, les femmes pouvaient accoucher tous les un ou deux ans. En raison de la faible hygiène sanitaire, il était assez fréquent qu'elles meurent en couche. 

© Public Domain

Les femmes Tudor et la maternité -

Pour cette raison, les bébés eux-mêmes étaient susceptibles de décéder au cours de l'accouchement. Le seul enfant de Catherine d'Aragon qui a survécu était une fille, Marie, mais Catherine aurait accouché de six enfants. 

© Getty Images

La naissance et le deuil -

Il est supposé qu'Anne Boleyn a été enceinte au moins trois fois, et possiblement plus encore. Parmi ses enfants, seule sa fille, Élisabeth Iʳᵉ, a survécu. Peu importe le rang social, il était très risqué de donner la vie à l'époque. 

© Public Domain

La naissance et le deuil -

Les femmes d'Henry VIII et leurs expériences respectives d'accouchement démontrent du danger qu'il y avait à donner la vie à l'époque. Catherine Parr et Jane Seymour sont toutes deux mortes d'une fièvre puerpérale, une forme courante de septicémie, car les médecins avaient rarement le réflexe de se laver les mains à l'époque.  

© Getty Images

Élisabeth Iʳᵉ (1533-1603) -

Malgré les obstacles rencontrés, certaines femmes Tudor ont pu faire la différence en leur temps et laisser une marque durable dans l'histoire grâce à leur rang social privilégié. Une des femmes Tudor les plus connues, Élisabeth Iʳᵉ, a régné pendant 44 ans. Elle ne s'est jamais mariée et était connue sous le nom de la "Reine Vierge". Elle a contribué à instaurer une certaine modération religieuse.  

© Getty Images

Élisabeth Iʳᵉ (1533-1603) -

En devenant reine, elle tenait le rôle de gouverneur suprême de l'Église protestante d'Angleterre. Néanmoins, elle était connue pour sa lutte pour une plus grande tolérance à l'égard des catholiques anglais.

© Getty Images

Les soirées des femmes Tudor -

Pour la plupart, cependant, leur vie se limitait généralement à gérer leur foyer lorsqu'elles faisaient partie des classes supérieures, ou à s'engager dans un dur labeur physique si elles faisaient partie de classes plus modestes. Alors que les femmes nobles pouvaient passer leurs soirées à organiser des réceptions, les femmes des classes inférieures s'occupaient de leur famille et de leur communauté. Beaucoup d'entre elles se rassemblaient pour narrer des histoires, chanter des chansons ou simplement raconter leur journée au coin du feu.

Sources : (History Hit) (Historical Association) (Folger Shakespeare Library) (History Extra) (History.com) (The History Press) (Sandra Byrd)

Découvrez aussi : La dynastie des Bernadotte : une monarchie suédoise très française

© Public Domain