Découvrez les retraites militaires les plus célèbres de l'Histoire - Selon les stratèges militaires, le meilleur moyen d'agir pendant une bataille est souvent de se retirer pour combattre un autre jour. En effet, pour remporter une victoire, il faut parfois savoir battre en retraite. La retraite est une stratégie tactique et n'équivaut pas à une capitulation. Cependant, toutes les retraites ne sont pas couronnées de succès. L'histoire a connu des retraites militaires véritablement désastreuses, généralement dans des conditions difficiles, qui ont pratiquement décimé une armée toute entière. Pourtant, lorsqu'elle est effectuée intelligemment, une retraite peut permettre aux effectifs de se regrouper et de revenir plus forts. Alors, quand le fait de perdre du terrain a-t-il permis aux combattants de prendre le dessus ?

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La marche des Dix-Mille, 401-399 av. J.-C -

Les Dix-Mille étaient un bataillon de mercenaires, principalement grecs, qui ont fait la guerre en Perse. Ils ont été engagés par Cyrus le Jeune, qui prévoyait d'affronter son frère Artaxerxès II et de s'emparer du trône.

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La marche des Dix Mille, 401-399 av. J.-C -

Les mercenaires marchent pendant des mois à travers l'Anatolie et se heurtent à leur ennemi lors de la bataille de Counaxa, au cours de laquelle Cyrus le Jeune est tué. Face à leur défaite, mais refusant de se rendre, les mercenaires survivants se sont retirés en Grèce.

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Le siège d'Harfleur, 1415 -

Le siège d'Harfleur s'est déroulé du 18 août au 22 septembre 1415 à Harfleur, en Normandie. Les Anglais, menés par le roi Henri V, triomphent, mais leur nombre est décimé. Une épidémie de dysenterie s'y ajoute pour affaiblir encore les rangs.

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Le siège d'Harfleur, 1415 -

Optant pour une retraite tactique, Henry V se dirige vers la ville portuaire de Calais, tenue par les Anglais, tout en étant poursuivi par les revanchards français. Le 25 octobre 1415, ils sont contraints d'affronter l'ennemi, supérieur en nombre, près du village d'Azincourt. La bataille d'Azincourt qui s'ensuit est l'une des plus importantes victoires anglaises de la guerre de Cent Ans.

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La retraite de Long Island, 1776 -

La bataille de Long Island, qui s'est déroulée le 27 août 1776, a évolué au point où l'armée continentale, commandée par George Washington, risquait d'être vaincue par les forces britanniques, supérieures en nombre.

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La retraite de Long Island, 1776 -

Washington est contraint de prendre une décision tactique et ordonne à ses troupes de se replier sur Manhattan. Au total, 9 000 combattants sont évacués, sans qu'il y ait d'autres pertes humaines.

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La retraite de Russie, 1812 -

La décision désastreuse de Napoléon d'envahir la Russie en 1812 s'est soldée par l'humiliante retraite de la Grande Armée après avoir trouvé la ville Moscou vide de toute population militaire et civile russe.

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La retraite de Russie, 1812 -

Les conditions hivernales difficiles, la faim, les tireurs d'élite cosaques et les loups qui rôdent ont eu raison des hommes de Napoléon. Au total, sur plus de 500 000 soldats entrés en Russie, moins de 100 000 en sont sortis.

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Les traites des russes contre Napoléon, 1812 -

La réponse de la Russie à l'invasion de la Grande Armée a consisté en une série de retraites tactiques, entraînant les Français dans une campagne lente et interminable.

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Les retraites des russes contre Napoléon, 1812 -

Les Russes ont également pratiqué la politique de la terre brûlée, refusant à leurs ennemis tout ce qui pouvait leur être utile. Pour ce faire, ils ont incendié plusieurs zones de Moscou.

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La retraite de Gettysburg, 1863 -

Après l'échec face à l'armée de l'Union lors de la bataille de Gettysburg, qui s'est déroulée du 1er au 3 juillet 1863, en Pennsylvanie, le général Robert E. Lee a ordonné, à contrecœur, une retraite vers la Virginie.

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La retraite de Gettysburg, 1863 -

L'infanterie de Lee doit faire face à des conditions météorologiques épouvantables, à des routes traîtresses et à des raids de la cavalerie ennemie. Accablé de honte et de remords, Lee présente sa démission en tant que commandant de l'armée confédérée. Jefferson Davis, premier et unique président des États confédérés de 1861 à 1865, refuse de l'accepter.

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La guerre des Nez-Percés, 1877 -

Après le déplacement des peuples indigènes de leurs terres, un conflit armé éclate en 1877 entre plusieurs bandes de la tribu amérindienne des Nez-Percés et leurs alliés, d'une part et l'armée américaine, d'autre part.  

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La guerre des Nez-Percés, 1877 -

Moins nombreux et moins équipés, environ 700 membres de la tribu effectuent une retraite épique de 2 253 km (1 400 miles) à travers trois États, affrontant l'armée américaine qui les poursuivait. Après une poursuite de 15 semaines, les Nez-Percés cèdent finalement près de la frontière canadienne.

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La grande retraite, 1914 -

En août et septembre 1914, le Corps expéditionnaire britannique et la Cinquième armée française se retirent vers la Marne, au sud-est de Paris. La retraite succède à la victoire des armées allemandes aux batailles de Charleroi et de Mons.

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La grande retraite, 1914 -

La grande retraite, comme on l'a appelée plus tard, a permis aux forces alliées de se regrouper et de se préparer pour la première bataille de la Marne, qui s'est soldée par la victoire des forces franco-britanniques.

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L'évacuation de Gallipoli, 1915-16 -

En novembre 1915, la bataille des Dardanelles se solde par la décision d'évacuer les troupes alliées de Gallipoli, en Turquie, après les lourdes pertes subies lors d'une invasion terrestre mal planifiée.

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L'évacuation de Gallipoli, 1915-16 -

En cinq nuits du mois de décembre, 36 000 combattants du corps d'armée australien et néo-zélandais (Anzac) ont été évacués par des navires qui les attendaient. Les troupes britanniques et françaises les ont suivis en janvier 1916.

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La Longue Marche de Mao Zedong, 1934–35 -

La Longue Marche est une expédition de 10 000 km entreprise par l'Armée rouge du Parti communiste chinois en 1934-1935.

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La Longue Marche de Mao Zedong, 1934–35 -

Dirigée par Mao Zedong, cette marche a en fait constitué une retraite face aux forces nationalistes pendant la guerre civile chinoise. Bien qu'elle n'ait pas été un succès militaire, la Longue Marche a incité de nombreuses personnes à rejoindre le parti communiste.

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L'évacuation de Dunkerque, 1940 -

Le retrait du Corps expéditionnaire britannique (CEB) et d'autres troupes alliées du port français de Dunkerque, en mai et juin 1940, a été une évacuation plutôt qu'une retraite. Environ 198 000 Britanniques et 140 000 Français et Belges ont été sauvés de l'avancée des forces allemandes.

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L'évacuation de Dunkerque, 1940 -

Ce sauvetage, connu sous le nom d'opération Dynamo, reste la plus grande évacuation de l'histoire militaire.

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La retraite de Crète, 1941 -

Une rupture fatale des communications a entraîné un retrait chaotique de Crète des troupes britanniques et du Dominion après l'attaque aéroportée allemande sur l'île grecque en 1941.

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La retraite de Crète, 1941 -

Avec les Allemands à leurs trousses, 18 600 des 32 000 soldats alliés présents en Crète ont été évacués entre le 28 mai et le 1er juin. La photo montre l'arrivée du HMS Kipling au port d'Alexandrie, en Égypte, avec à son bord des soldats évacués à la suite de la retraite de Crète.

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La délocalisation industrielle russe, 1941 -

Après qu'Hitler a violé le pacte de non-agression Molotov-Ribbentrop en envahissant l'Union soviétique le 22 juin 1941, Staline a déplacé les usines russes loin à l'est, derrière les montagnes de l'Oural, et bien loin de la machine de guerre nazie.

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La délocalisation industrielle russe, 1941 -

Cette remarquable évacuation de l'appareil industriel garantit une production d'armements et de munitions 24 heures sur 24. Et comme ils l'avaient fait près de 130 ans plus tôt, les Russes ont adopté une politique de la terre brûlée. Cela a consisté en détruire tout à mesure qu'ils s'éloignaient de la Wehrmacht, privant une nouvelle fois leurs ennemis, mais aussi leurs propres citoyens, de nourriture et d'abri.

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La bataille du réservoir de Chosin, 1950 -

Le 27 novembre 1950, pendant la guerre de Corée, l'armée chinoise a lancé une attaque surprise contre les troupes des Nations unies et des États-Unis stationnées au réservoir de Chosin, dans l'est de la Corée du Nord.

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La bataille du réservoir de Chosin -

Submergés par le nombre de soldats chinois, les Américains et leurs alliés ont été contraints de battre en retraite vers le sud de la péninsule coréenne. Les conditions de froid extrême et un terrain accidenté leur a coûté de lourdes pertes en cours de route.

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La chute de Saïgon, 1975 -

Le 30 avril 1975, Saïgon tombe aux mains du Viêt Nam du Nord. La prise de la ville a été précédée par l'opération "Frequent Wind", l'évacuation de la quasi-totalité du personnel civil et militaire américain à Saïgon, ainsi que de dizaines de milliers de civils sud-vietnamiens.

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La chute de Saïgon, 1975 -

Après la chute de Saïgon en 1975, près de deux millions de Vietnamiens ont fui le pays par bateau et risqué leur vie pour échapper au régime communiste vietnamien.

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La "Highway of Death", 1991 -

Le matin du 26 février 1991, plus de 1 500 véhicules irakiens ont commencé à quitter le Koweït à la suite de l'invasion arbitraire et injustifiée du pays par Saddam Hussein.

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La "Highway of Death", 1991 -

Les forces de la coalition, qui surveillaient leur progression, ont attaqué les Irakiens en fuite. Sur la photo : des véhicules détruits bordent l'autoroute 80, également connue sous le nom de Highway of Death (autoroute de la mort), route empruntée par les forces vaincues de Saddam lors de leur retraite du Koweït pendant l'opération Tempête du désert.

Sources : (History Collection) (EyeWitness to History) (English Heritage) (The Army Historical Foundation) 

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