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Les attaques du 7 octobre -

Le 7 octobre 2023, pendant la fête juive de Sim'hat Torah, le jour du shabbat, des groupes de militants palestiniens dirigés par le Hamas ont attaqué Israël par surprise depuis la bande de Gaza. L'assaut a été lancé par un torrent de roquettes tirées depuis la bande de Gaza sur Israël.

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La frontière israélienne franchie -

Au même moment, des milliers de combattants armés du Hamas ont franchi la frontière qui sépare la bande de Gaza d'Israël. Des hommes armés ont ciblé des citoyens israéliens se trouvant chez eux, ainsi que des soldats, pris au dépourvu, installés à des postes d'observation et dans des bases militaires.

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Le festival Supernova pris pour cible -

L'une des cibles du Hamas était le festival Supernova, qui se déroulait dans le désert, à 5 km (3 mi) de la frontière de Gaza. Des véhicules abandonnés et incendiés près du kibboutz Réïm, dans le désert du Néguev, au sud d'Israël, ont été photographiés à la suite de l'attaque terroriste. Des centaines de corps ont également été retrouvés dans cette zone.

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Les massacres se succèdent -

Une poussette, ainsi que d'autres effets personnels, ont été laissés à l'abandon sur le bord de la route, après que de nombreux civils, dont des enfants et des nourrissons, aient été tués par des membres du Hamas près du kibboutz de Kfar Aza. À la suite de ces attaques, qui ont visé de nombreuses autres villes et villages, plusieurs Israéliens ont été enlevés et pris en otage par le Hamas.

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Les villes israéliennes visées -

Entre-temps, des centaines de roquettes ont été tirées sur des villes telles qu'Ashkelon, dans le sud d'Israël, principale cible des tirs de missiles du Hamas.

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Entre fusillades et tirs de roquette -

Des hommes armés du Hamas ont attaqué la ville de Sderot, dans le sud d'Israël, et tué des habitants et des membres de la police locale. Des bâtiments et des véhicules ont également été pris pour cible.

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La mort et la destruction -

Ici, les forces de sécurité israéliennes inspectent les lieux d'une attaque de roquette provenant de la bande de Gaza, qui a visé la ville portuaire historique de Jaffa.

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Les otages -

Les attaques du 7 octobre ont fait au moins 1 400 morts, et environ 250 Israéliens ont été enlevés. Sur cette image datant de fin d'octobre 2023, des photos de plus de 1 000 personnes kidnappées, disparues ou tuées lors de ces attaques, sont placées sur des sièges vides de l'auditorium Smolarz de l'université de Tel-Aviv.

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Les représailles -

Tout de suite après l'attaque du 7 octobre, les forces armées israéliennes ont débuté leur riposte en menant des frappes aériennes sur la bande de Gaza.

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La bande de Gaza bombardée -

Sur cette photo, on peut voir un citoyen palestinien marchant au beau milieu des décombres d'habitations, détruites suite aux frappes aériennes israéliennes dans le quartier d'al-Zahra, dans la bande de Gaza.

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Les représailles se poursuivent -

Des flammes et de la fumée surgissent dans le ciel suite aux tirs de fusées éclairantes israéliennes sur le camp de réfugiés d'Al-Shati, dans la bande de Gaza.

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Le nombre de victimes est accablant -

Le bombardement de Gaza se poursuit. Plusieurs hôpitaux ont été touchés, et le personnel médical est complètement impuissant face au grand nombre de victimes. Sur cette photo, on peut voir un secouriste palestinien pleurer à l'extérieur de l'hôpital Al-Shifa. À la mi-novembre, cet hôpital a été complètement encerclé par l'armée israélienne, persuadée que le Hamas cachait un centre de commandement à l'intérieur et sous cet hôpital.

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Un avertissement depuis les airs -

Le 13 octobre 2023, l'armée israélienne a lancé des prospectus au-dessus de la ville de Gaza, exhortant les habitants à fuir "immédiatement" vers le sud. Une carte figurant sur ces prospectus montrait une flèche pointant vers le sud, et une ligne au centre de la bande de Gaza. Ce message signé par l'armée israélienne ordonnait aux habitants d'"évacuer les refuges publics de la ville de Gaza".

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De vastes zones de Gaza détruites -

Des Palestiniens observent les dégâts causés par une frappe israélienne survenue la nuit précédente dans le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia, dans la bande de Gaza, le 1er novembre 2023.

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L'armée israélienne se prépare -

Au cours de la deuxième semaine d'octobre, Israël a déployé des chars et des véhicules blindés le long de la frontière avec la bande de Gaza, dans le but de démanteler le système militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza.

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Incursion armée -

Tout au long du mois d'octobre, les forces armées israéliennes ont continué à se renforcer. Ici, on voit des chars en action près du kibboutz Zikim, dans le sud d'Israël.

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Les effets dévastateurs de la guerre -

Sur cette photo, on aperçoit un soldat israélien appuyer sa tête sur le canon d'un obusier, alors que les soldats israéliens prennent position près de la frontière avec Gaza, dans le sud d'Israël. Le personnel de sécurité israélien figure parmi les nombreuses victimes des attaques du 7 octobre et des échanges de tirs qui ont suivi avec les membres du Hamas.

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Vers une escalade du conflit ? -

La guerre entre Israël et le Hamas a menacé de s'intensifier suite à l'intervention du Hezbollah dans le conflit. Sur cette photo datant du 16 novembre 2023, on voit de la fumée se dégager après un tir d'artillerie israélien vers la périphérie du village de Kfarshuba, le long de la frontière avec le Liban.

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La fuite vers le sud -

Alors que les combats faisaient rage dans le nord de la bande de Gaza, les citoyens palestiniens (désormais réfugiés) qui devaient quitter la ville de Gaza se sont rassemblés par centaines dans la rue Salah al-Din, dans le quartier d'Al-Mughraqa, pour s'enfuir vers le sud.

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"Ramenez-les à la maison" -

Au même moment, en Israël, des milliers de personnes, dont des proches des personnes kidnappées se sont réunies devant le Musée d'art moderne de Tel Aviv, connu sous le nom de "Place des otages et des disparus". Ils ont demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'obtenir la libération des otages israéliens. Les manifestants ont utilisé la lumière de leurs téléphones portables pour créer un effet dramatique.

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"Un cessez-le-feu contre des otages" -

Des citoyens israéliens ont haussé le ton et tenu le gouvernement israélien pour responsable de l'enlèvement de leurs proches détenus dans la bande de Gaza par les Brigades Al-Qassam du Hamas. Ils ont organisé une manifestation avec des banderoles devant le bâtiment du ministère israélien de la défense à Tel-Aviv, sur lesquelles on pouvait lire "Un cessez-le-feu contre des otages" et "Ramenez-les à la maison".

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Le nord de Gaza entièrement détruit -

À la mi-novembre, les Israéliens ont conclu leur incursion progressive dans le nord de la bande de Gaza. Sur cette photo, on voit un drapeau israélien flotter sur un bâtiment complètement détruit, à côté d'une mosquée.

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Les victimes de la guerre -

L'opération des forces armées israéliennes a fait plusieurs victimes. Sur cette photo, on peut voir les parents et amis d'un soldat de l'armée israélienne se recueillir lors de ses funérailles au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem.

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Une crise humanitaire sans précédent -

À Gaza, des milliers de personnes ont été tuées. Israël a confiné la bande de Gaza, privant l'ensemble de la population de carburant, d'eau et d'aide humanitaire. Une crise humanitaire est en cours, et le reste du monde en est témoin.

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Le monde réagit -

Le 28 octobre, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans des villes d'Europe, du Moyen-Orient et d'Asie pour témoigner de leur soutien aux Palestiniens, alors que l'armée israélienne intensifiait son offensive aérienne et terrestre sur la bande de Gaza. La photo montre une manifestation à Londres.

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Des manifestations dans le monde entier -

Mais Israël a également bénéficié d'un large soutien. Le 14 novembre, des manifestants se sont rassemblés au National Mall à Washington, D.C. pour dénoncer l'antisémitisme et demander la libération des otages israéliens.

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L'aide humanitaire arrive enfin -

Un cessez-le-feu temporaire a été instauré le 24 novembre. Cette trêve organisée sous la médiation du Qatar a permis la libération de 50 otages israéliens détenus à Gaza et de 150 prisonniers palestiniens en Israël, ainsi que l'entrée d'une plus grande quantité d'aide humanitaire à Gaza. Sur la photo, des médecins égyptiens du côté égyptien du poste-frontière de Rafah se tiennent prêts à accueillir des bébés palestiniens prématurés, évacués de Gaza dans des couveuses.

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Livraison de matériel médical -

En photo : des camions d'aide humanitaire envoyés par les Nations unies arrivent à un entrepôt à Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza, pour livrer des biens médicaux de première nécessité.

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Un cessez-le-feu est conclu -

Le cessez-le-feu a été prolongé et le Hamas a libéré d'autres otages israéliens. On voit ici d'anciens otages à leur arrivée sur la base militaire d'Ofakim, dans le sud d'Israël.

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Une trêve qui ne tient qu'à un fil -

Conformément aux dispositions de cette trêve, Israël a libéré des prisonniers palestiniens. Sur la photo, on peut voir un bus de la Croix-Rouge transportant d'anciens détenus arriver à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

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Le conflit reprend -

Selon Al Jazeera, au 24 novembre, le nombre de Palestiniens tués par les attaques israéliennes sur la bande de Gaza s'élevait à 14 854. On voit sur cette photo la colonie juive de Halamish derrière un drapeau palestinien. La guerre entre Israël et le Hamas est bien loin d'être terminée, et rien ne laisse présager la fin d'un conflit vieux de plusieurs décennies.

Sources: (ABC News) (The Guardian) (Associated Press) (Carnegie Endowment For International Peace) (Reuters) (Al Jazeera) 

Voir aussi: Tout ce qu'il faut savoir sur le conflit entre Israël et le Hamas

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