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Les dégâts dans l'océan indien en 2004 -

La magnitude du séisme dévastateur de 2004 dans l'océan Indien se situait entre 9,1 et 9,3 sur l'échelle de Richter, ce qui en fait le troisième séisme le plus puissant depuis 1900.

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Un événement dévastateur -

Le tremblement de terre et le tsunami qui a suivi ont coûté la vie à plus de 230 000 personnes. Cette catastrophe naturelle a été, littéralement, un événement catastrophique, la force du tremblement de terre ayant modifié les contours de la Terre.

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Le pôle nord -

Les scientifiques de la NASA ont par la suite déterminé qu'il avait modifié la forme de la Terre de plusieurs façons, infimes mais significatives. En particulier, le tremblement de terre du 26 décembre a déplacé le pôle Nord de 2,5 cm vers l'est.

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Des villages impactés -

Outre sa capacité à déplacer des masses terrestres, un tremblement de terre peut également déplacer des communautés entières. En 2010, un tremblement de terre de magnitude 8,8 a frappé la ville de Concepción au Chili. La force violente du tremblement de terre a déplacé la ville de 3 mètres vers l'ouest par rapport à sa position initiale, a rapporté CNN.

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Le tremblement de terre au Chili de 1960 -

Étonnamment, le Chili avait connu pire. Avec une magnitude de 9,5 sur l'échelle de Richter, le tremblement de terre et le tsunami de Valdivia en 1960, également appelés "Grand tremblement de terre du Chili", étaient presque hors norme. En fait, il s'agit actuellement du tremblement de terre le plus puissant jamais enregistré.

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Les conséquences à l'échelle mondiale -

La puissance sismique de Valdivia était telle que les ondes de choc ont été ressenties dans des régions situées à l'autre bout du monde et se sont répercutées pendant des jours. Le tsunami qui en a résulté a atteint des destinations aussi éloignées du Chili que le Japon et les Philippines.

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Le tremblement de terre le plus meurtrier -

Le tremblement de terre le plus meurtrier de l'histoire en termes de nombre de victimes est celui qui a frappé Huaxian, dans la province chinoise de Shaanxi, en 1556. L'empereur Jiajing (photo), 12e souverain de la dynastie Ming, a présidé à cette tragédie qui a fait environ 830 000 morts.

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D'autres tremblement de terre - De décembre 1811 à mars 1812, plus de 2 000 tremblements de terre se sont produits dans le centre du Midwest américain. Ce phénomène catastrophique, connu sous le nom de "séismes de New Madrid", a détruit des villes, créé un immense lac et même inversé le cours du fleuve Mississippi !

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La Ceinture de feu du Pacifique - La bien nommée ceinture de feu est un chapelet de volcans actifs et de tremblements de terre fréquents qui se trouvent en bordure de l'océan Pacifique. Son tracé comprend les côtes pacifiques de l'Amérique du Sud, de l'Amérique du Nord, de la péninsule russe du Kamtchatka, du Japon et de plusieurs îles de l'ouest de l'océan Pacifique.

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Le séisme et le tsunami de Tōhoku -

D'une magnitude de 9,0 à 9,1, le tremblement de terre et le tsunami de Tōhoku en 2011 ont été les plus importants de l'histoire du Japon et le quatrième plus grand tremblement de terre de l'histoire de la planète.

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L'impact sur l'axe de la Terre -

Selon la NASA, le tremblement de terre du 11 mars 2011 pourrait avoir raccourci la durée du jour sur Terre et déplacé son axe. À la suite du tremblement de terre, la Terre tourne presque deux microsecondes plus vite, l'effet négatif étant le raccourcissement de la journée, également de deux microsecondes. 

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La météo - Les conditions météorologiques ne jouent aucun rôle dans la création d'un tremblement de terre. Bien que l'altitude, la température et l'humidité puissent influer sur la pression atmosphérique, l'US Geological Survey note que la seule corrélation entre les tremblements de terre et les conditions météorologiques est que les changements significatifs de la pression atmosphérique provoqués par des tempêtes majeures telles que les ouragans ont occasionnellement déclenché ce que l'on appelle des "tremblements de terre lents". Ceux-ci n'entraînent pas les secousses du sol associées aux tremblements de terre traditionnels.

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Les causes dues à l'homme - Les forages pétroliers et gaziers peuvent provoquer des mini-séismes, mais les dégâts sont minimes: des murs peuvent se fissurer ou des briques se renverser. Mais les sismologues ont lancé un avertissement: les secousses régulières provoquées par les tremblements de terre, aussi petites soient-elles, peuvent augmenter considérablement les risques de tremblements de terre plus importants et plus dangereux.

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L'impact du soleil -

Selon ScienceAlert, des chercheurs américains ont découvert un lien entre la position du Soleil et de la Lune et de petites secousses au cœur de la faille de San Andreas.

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L'impact de la lune - Les résultats suggèrent que l'attraction gravitationnelle des corps astronomiques pourrait être à l'origine du mouvement de va-et-vient des plaques terrestres, à l'instar des marées océaniques. Les sismologues s'empressent toutefois de souligner que l'attraction gravitationnelle du Soleil et de la Lune est bien trop faible pour déclencher à elle seule un tremblement de terre.

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Les premiers sismographes - Le premier instrument ressemblant à un sismographe, le "sismoscope", a été inventé par le mathématicien et philosophe chinois Chang Heng en 132 de notre ère. Son appareil n'enregistrait toutefois pas la force des tremblements de terre. Il indiquait seulement qu'un tremblement de terre était en train de se produire.

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Les appareils de mesure -

Le premier sismographe a été mis au point en 1890. Aujourd'hui, on compte plus de 150 000 tremblements de terre par an, suffisamment puissants pour être ressentis par l'homme, et 900 000 enregistrés par les sismographes.

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Le Japon est particulièrement à risque - Le Japon subit environ 1 500 tremblements de terre par an. La photo montre les ruines du quartier de Nihonbashi à Tokyo après le grand tremblement de terre de Kantō en 1923. Plus de 110 000 personnes ont péri dans cette catastrophe.

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De villes en villes - Et, bien sûr, San Francisco n'est pas étrangère aux tremblements de terre: en 1906, un séisme de magnitude 3,1 a rasé la ville. À propos, saviez-vous que San Francisco se rapproche de Los Angeles à raison de 5 cm par an ? Cela s'explique par le fait que la ville est située sur le bord de la plaque nord-américaine, qui se déplace lentement vers le sud.

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Les destinations les plus à risque - Selon le World Risk Report 2022, les Philippines présentent le risque mondial de catastrophe le plus élevé, ce qui signifie que c'est le pays le plus vulnérable aux événements naturels extrêmes tels que les tremblements de terre, les tsunamis, les inondations et la sécheresse. L'Inde et l'Indonésie se classent respectivement aux deuxième et troisième rangs.

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Les destinations les moins à risque - Si vous cherchez un pays où le risque de catastrophe naturelle est le plus faible, dirigez-vous vers le golfe persique, notamment au Qatar.

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Les dégâts économiques - Les tremblements de terre causent souvent des milliards de dollars de dégâts. Compte tenu de la longue histoire du pays en matière de tremblements de terre, le Chili a annoncé début 2023 la signature d'un accord avec la Banque mondiale pour une assurance contre les tremblements de terre de forte intensité qui aurait un impact sur la politique fiscale et la dette publique du pays.

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L'état d'alerte - Le Costa Rica est l'un des pays qui bordent le Cercle de feu. Le pays est en état d'alerte quasi permanent, ce qui signifie qu'il y a plus de 20 % de chances qu'un tremblement de terre potentiellement dommageable se produise au cours des 50 prochaines années. La chaîne de montagnes de la Cordillère, formée par une série de volcans, dont beaucoup sont encore en activité, alimente cette perspective.

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Une opportunité en or - Voici un fait intéressant: plus de 80 % des gisements d'or dans le monde ont été formés par des tremblements de terre. En effet, les filons d'or ont tendance à se former lorsque de l'eau riche en minéraux s'écoule à travers des réseaux de fissures dans les roches situées dans les profondeurs du sol.

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Les destinations souffrant le plus de tsunamis - Sans surprise, la région du monde la plus touchée par les tsunamis est celle de l'océan Pacifique.

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La mesure de la vitesse d'un tsunami -

En l'absence d'instruments scientifiques, un modèle simple de calcul de la vitesse de déplacement des tsunamis consiste à examiner les preuves sur le terrain, telles que les branches cassées, les traces d'eau, les débris pris dans les branches et les sédiments déposés sur les sols des bâtiments. En d'autres termes, la vitesse du tsunami est calculée en faisant correspondre les sédiments mis en suspension par le tsunami avec l'épaisseur et la distribution granulométrique du dépôt du tsunami, c'est-à-dire les détritus laissés dans son sillage.

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Le pouvoir de l'érosion - Le comportement des vagues de tsunami - leur distance et leur rapidité - est influencé par les crêtes et les vallées du fond de l'océan et de nos côtes. L'activité des tsunamis peut en effet éroder les fonds marins au point que, dans certains endroits, ils se sont enfoncés de plus de 20 mètres.

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L'environnement - Les tremblements de terre et les tsunamis peuvent avoir un effet dévastateur sur l'écosystème. Katchal, l'une des îles Nicobar dans l'océan Indien, a subi de plein fouet le tsunami de 2004. D'immenses pans de la végétation côtière sont morts après avoir été recouverts par l'eau salée. Cette île, l'une des plus touchées, a perdu environ 90 % de sa population.

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Lisbonne -

Historiquement, le tsunami qui a submergé Lisbonne après le tremblement de terre du 1er novembre 1755 a été l'un des premiers à faire l'objet d'une représentation visuelle. On estime à environ 12 000 le nombre de morts dans la capitale portugaise ce jour-là, ce qui en fait l'un des plus grands tremblements de terre de l'histoire.

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À quoi ressemble un mega-tsunami ? - Il est rare que le monde soit témoin d'un méga-tsunami. Mais le 9 juillet 1958, un tremblement de terre de type "décrochant" a secoué la baie de Lituya en Alaska, déclenchant un éboulement. Le déplacement soudain d'une quantité d'eau aussi énorme a créé un tsunami d'une hauteur et d'une puissance si immenses qu'il a emporté des arbres jusqu'à une altitude maximale de 524 m à l'entrée de Gilbert Inlet.

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Plus haut encore que l'Empire State Building - Pour mettre ce chiffre en perspective, le raz-de-marée a atteint une hauteur supérieure à celle de l'Empire State Building lorsqu'il s'est élancé vers le rivage. Il n'est donc pas étonnant que les effets du tsunami de Lituya Bay soient encore visibles aujourd'hui.

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Une destruction dévastatrice -

Les tsunamis, comme les tremblements de terre, peuvent également être provoqués par l'homme. Par exemple, l'explosion d'un engin nucléaire tel que celui qui a été testé au-dessus de l'atoll de Bikini en 1946 peut imiter la dévastation causée par l'un ou l'autre de ces phénomènes, mais en étant beaucoup plus profonde et plus durable.

Sources : (CNN) (Geology Science) (CNN) (Geology Science) (United States Geological Survey) (CNBC) (Los Angeles Almanac) (Reuters) (Smithsonian) (The Week) (National Oceanic and Atmospheric Administration)

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