Ils ont ignoré des ordres, et ça a bouleversé l'Histoire ! -

Les commandements et l'obéissance aux ordres sont deux ingrédients indispensables à la réussite militaire. Mais quelle que soit l'époque ou la culture, l'histoire militaire regorge de personnes ayant désobéi aux ordres. Les raisons pour lesquelles c'est arrivé sont variées. Beaucoup ont refusé des ordres qu'ils désapprouvaient profondément. D'autres avaient des raisons davantage liées à leur propre gloire.

Intrigué.e ? Cliquez sur cette galerie pour découvrir ceux qui ont désobéi aux ordres et qui ont changé l'histoire.

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Cet homme a ignoré une alerte de missile -

En 1983, l'officier soviétique Stanislav Petrov est stationné dans le bunker Serpukhov-15 près de Moscou, qui fait partie des forces de défense aérienne soviétiques. Un jour, le système d'alerte détecte ce qui semble être un missile balistique intercontinental américain en approche.

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Cet homme a ignoré une alerte de missile -

Avec son équipe, ils décident qu'il s'agit d'une fausse alerte. Une enquête ultérieure montrera que le système a été déclenché par le reflet du soleil sur les nuages. En refusant de lancer une attaque, il a potentiellement évité des centaines de millions de morts.

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Cet homme a évité que la crise des missiles de Cuba ne dégénère -

Lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, les États-Unis et l'Union soviétique ont évité de justesse une guerre nucléaire qui aurait dévasté la planète.

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Cet homme a évité que la crise des missiles de Cuba ne dégénère -

Mais même si les négociations entre le président John F. Kennedy et le premier ministre Nikita Khrouchtchev ont abouti, la guerre a failli avoir lieu à cause d'un capitaine de sous-marin soviétique désorienté.

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Cet homme a évité que la crise des missiles de Cuba ne dégénère -

Équipé d'un missile nucléaire, le sous-marin soviétique B-59 est stationné dans les Caraïbes, avec trois autres. Lorsque la marine américaine découvre les sous-marins, elle commence à larguer des grenades sous-marines à proximité. Ayant reçu l'ordre d'attaquer les forces américaines en cas de provocation, le commandant du B-59, Valentin Savitsky, pense que la guerre a commencé et ordonne le lancement du missile.

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Cet homme a évité que la crise des missiles de Cuba ne dégénère -

Heureusement, le commandant de la flotte, Vasili Arkhipov, est également à bord. Il a compris que les Américains cherchaient seulement à faire remonter le sous-marin à la surface. Il a convaincu Valentin Savitsky et a ainsi évité une guerre nucléaire.

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Le Général nazi qui a refusé de mettre le feu à Paris -

En 1944, lorsque les forces alliées ont réussi à envahir le nord de la France le jour J, Adolf Hitler a ordonné aux forces locales de brûler la majeure partie de Paris pour éviter qu'elle ne tombe aux mains de l'ennemi.

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Le Général nazi qui a refusé de mettre le feu à Paris -

Le commandant de la première armée allemande, le général Dietrich von Choltitz, a refusé d'obtempérer. Il a déclaré dans ses mémoires avoir estimé que les ordres n'avaient aucune valeur militaire et que Hitler n'était pas en condition, en terme de santé mentale, pour prendre cette décision.

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Le Général nazi qui a refusé de mettre le feu à Paris -

Cependant, certains observateurs français affirment que Dietrich von Choltitz n'avait tout simplement pas les troupes nécessaires pour exécuter les ordres. Il est ici en train de signer la reddition des troupes nazies après la libération de la capitale française.

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Cet homme a ignoré son commandant -

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le lieutenant Tom Derrick était l'un des soldats australiens les plus appréciés. Il est surtout reconnu pour son exploit lors de la bataille de Sattelberg en Nouvelle-Guinée, en 1943. Après une semaine de combat, son commandant a ordonné la retraite. Tom Derrick aurait alors déclaré: "Au diable le commandant, donnez-moi 20 minutes et on va y arriver".

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Cet homme a ignoré son commandant -

Il a avancé seul sur de multiples positions de mitrailleuses japonaises, tout en étant couvert par les tirs de ses coéquipiers. Il a éliminé 10 positions ennemies, aidant ainsi son unité à atteindre son objectif. Il a reçu la Croix de Victoria pour ses efforts, mais il est mort de ses blessures lors de la bataille de Tarakan en 1945.

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Ce Caporal a refusé de porter une arme -

Le caporal Desmond Doss a refusé de tuer des soldats ennemis ou de porter une arme au combat en raison de ses convictions personnelles d'adventiste du septième jour. Il est donc devenu infirmier de combat au sein du 77ème régiment d'infanterie. Cette situation et sa dispense d'entraînement le samedi ont fait l'objet de vives critiques.

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Ce Caporal a refusé de porter une arme -

Cependant, Desmond Doss a su gagner le respect de ses compagnons d'armes lorsqu'il a été envoyé au combat. Ayant sauvé 75 soldats blessés lors de la bataille d'Okinawa, il a reçu la Médaille d'honneur et la Médaille de l'étoile de bronze.

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Ce Nazi a refusé de détruire les infrastructure civiles allemandes -

En mars 1945, les Alliés s'emparent du dernier pont sur le Rhin qui permettait d'entrer en Allemagne. Hitler a alors ordonné l'anéantissement de toutes les industries et infrastructures allemandes afin d'éviter qu'elles ne tombent sous le contrôle des Alliés. Officiellement appelé "Befehl betreffend Zerstörungsmaßnahmen im Reichsgebiet", ce décret est également connu sous le nom de "Ordre Néron".

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Ce Nazi a refusé de détruire les infrastructure civiles allemandes -

La tâche incombe au ministre allemand de l'armement et ami d'Hitler, Albert Speer. Cependant, ce dernier estime que l'ordre aurait un effet désastreux sur le peuple allemand. Comme Dietrich von Choltitz, il soupçonne son chef d'être mentalement instable.

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Ce Nazi a refusé de détruire les infrastructure civiles allemandes -

Albert Speer a finalement donné les ordres, mais il a également donné des ordres alternatifs cryptés pour retarder la destruction. En fin de compte, l'Ordre Néron n'a pas été exécuté. 

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Ce commandant d'artillerie a refusé de faire feu sur ses hommes - Le 7 mars 1915, le 336ème régiment d'infanterie français reçoit l'ordre d'attaquer les positions de mitrailleuses allemandes. Les attaques se poursuivent pendant deux jours, et lorsque le commandant de division, le général Géraud Réveilhac, ordonne une nouvelle charge, la 21ème compagnie refuse.

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Ce commandant d'artillerie a refusé de faire feu sur ses hommes - Furieux, le Général Réveilhac ordonne à son commandant d'artillerie, le colonel Raoul Bérubé, de tirer sur ses propres troupes. Ce dernier refuse également. Quelques jours plus tard, quatre caporaux, incapables de traverser un no man's land, font demi-tour et le Général Réveilhac ordonne leur exécution. L'incident est connu sous le nom d'affaire des quatre Caporaux de Souain. 

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Ce commandant d'artillerie a refusé de faire feu sur ses hommes -

Le Général Réveilhac est resté à la tête du régiment jusqu'en février 1916, date à laquelle il a reçu l'ordre de prendre un congé de trois mois. Il a ensuite reçu le titre de Grand Officier de la Légion d'Honneur.

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Ces soldats indiens ont refusé d'utiliser des cartouches à la graisse de porc et de bœuf -

En 1857, les Britanniques contrôlaient l'Inde avec un régime répressif depuis près d'un siècle. Cependant, les tensions ont atteint un point tel que les dirigeants politiques indiens ont envisagé une révolte.

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Ces soldats indiens ont refusé d'utiliser des cartouches à la graisse de porc et de bœuf -

Les choses ont vraiment dégénéré lorsque les soldats britanniques ont utilisé des cartouches graissées avec un mélange de graisse de vache et de porc. Pour charger leurs fusils, les soldats musulmans et hindous devaient déchirer avec leurs dents le papier enveloppant les cartouches. Pour des raisons religieuses, ils refusaient d'ouvrir les cartouches.

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Ces soldats indiens ont refusé d'utiliser des cartouches à la graisse de porc et de bœuf -

Les troupes ont été reconnues coupables d'insubordination par une cour martiale, ce qui a déclenché la mutinerie indienne. Les Britanniques finirent par les vaincre et prirent le contrôle de l'Inde jusqu'en 1947.

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Ce Général a déplacé 10 000 hommes -

Le général Daniel Sickles était un homme politique qui ambitionnait de devenir président. Cependant, ses rêves ont été réduits à néant lorsqu'il a assassiné l'amant de sa femme. Lorsque la guerre de Sécession a éclaté en 1861, il a créé une brigade dont il était le commandant, espérant ainsi améliorer sa réputation.

La carrière militaire du Général Sickles a pris fin lors de la bataille de Gettysburg en juillet 1863, après avoir déplacé sans ordre son 3ème corps d'armée vers une position intenable. Ils ont subi 40 % de pertes, mais ont ralenti le général James Longstreet.

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Ce Général a déplacé 10 000 hommes -

Le Général Sickles lui-même a été blessé par des tirs de canon et a dû être amputé d'une jambe. Il a finalement été décoré de la médaille d'honneur pour ses actions.

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Une crise impériale -

La mutinerie rhénane de l'an 14 de notre ère menaçait la stabilité de l'ensemble de l'Empire romain. À la fin du règne d'Auguste, l'armée romaine a consacré une grande partie de ses forces à réprimer une révolte en Illyricum, situé dans les Balkans actuels. Cela a contribué à précipiter la destruction de trois légions vulnérables dans la forêt de Teutoburg, en Allemagne.

Pour reconstituer ses forces, l'armée romaine a rappellé des vétérans et enrôlé des esclaves affranchis. Cependant, la plupart d'entre eux ne voulaient pas être là et estimaient que leurs droits n'étaient pas respectés. Ils étaient également les moins loyaux envers l'autoritaire Auguste. À sa mort, les légions stationnées près du Rhin se sont insurgées.

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Une crise impériale -

La révolte a débuté lorsque les soldats ont commencé à assassiner leurs commandants de compagnie. C'est Germanicus, fils du nouvel empereur Tibère, qui s'est chargé d'y mettre fin. Après une forte résistance, la rébellion a éclaté et les meneurs ont été exécutés. Germanicus a ensuite mené les anciens soldats rebelles dans une expédition réussie à travers le Rhin, ce qui a permis de prouver leur loyauté.

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Ce lieutenant a défié les ordres de repli -

En 1951, l'armée chinoise lance l'offensive de printemps contre les forces américaines pendant la guerre de Corée, en envoyant 300 000 soldats pour les attaquer. Débordée, une unité américaine de la 8ème compagnie de Rangers est prise à revers par l'avancée. Son commandant, E.C. Rivera, demande de l'aide par radio, mais les forces restantes décident de battre en retraite.

Le commandant Rivera et ses 65 hommes auraient été condamnés sans le soutien du lieutenant David Teich. Désobéissant à son capitaine, ce dernier envoie quatre chars au commandant Rivera et récupère l'unité bloquée.

Sources: (Ranker) (BBC) (HistoryNet)

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