Ces erreurs médicales font froid dans le dos ! -

Les médecins, les chirurgiens et les professionnels de la santé sont censés faire partie des membres les plus fiables de notre société. Nous comptons sur eux pour rester en bonne santé, nous et nos familles, et pour la plupart d'entre nous qui n'avons pas fait de longues études de médecine, nous devons les croire sur parole pratiquement tout le temps. La grande majorité des médecins dans le monde sont des personnes compétentes, responsables et dignes de confiance, mais cela ne signifie pas que des erreurs ne sont pas commises dans le cadre de leur dure profession.

Le serment d'Hippocrate, prêté par tous les médecins, stipule qu'avant toute chose, les professionnels de la santé ne doivent pas causer de préjudice. Des Mais malheureusement, des dommages sont causés assez régulièrement. Il s'agit parfois d'une erreur innocente, parfois d'une faute professionnelle malveillante, mais cela nous donne toujours la chair de poule.

Poursuivez votre lecture pour découvrir quelques-unes des pires histoires d'erreurs médicales.

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L'histoire des fautes professionnelles -

Les fautes professionnelles en médecine sont une réalité malheureuse mais omniprésente dans le domaine de la santé, et ce depuis que la profession existe. La première reconnaissance écrite de la faute professionnelle médicale se trouve dans l'ancien Code d'Hammurabi, un document juridique exhaustif de l'ancienne civilisation de Babylone. Daté d'environ 1755 avant notre ère, le code proclame que si un noble meurt pendant une opération chirurgicale, le chirurgien doit avoir les deux mains coupées en guise de punition.

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La troisième cause de décès aux Etats-Unis -

Les soins de santé ont beaucoup évolué depuis l'époque d'Hammurabi, il y a près de 3 000 ans, mais les fautes professionnelles restent un problème grave et malheureusement trop fréquent. Selon l'université Johns Hopkins, les erreurs médicales représentent la troisième cause de décès aux États-Unis.

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La règle des "Quatre C" -

Un vieil adage dans le monde de la médecine décrit les quatre pratiques courantes qui peuvent aider les médecins à éviter de commettre des fautes professionnelles, connues sous le nom des "Quatre C": compassion, communication, compétence et compilation de dossiers.

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Les fautes professionnelles au Moyen Âge -

Le premier cas officiel et vérifiable de faute professionnelle depuis l'Antiquité s'est peut-être produit en Angleterre en 1164. Un document trouvé cette année-là décrit l'affaire Ervrad vs. Hoskins, dans laquelle un médecin a été accusé de pratiquer une "médecine préjudiciable".

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1374: le premier cas d'erreur médicale -

Environ 200 ans plus tard, un cas plus descriptif de faute professionnelle médicale a été enregistré en Angleterre. En 1374, dans l'affaire Stratton vs. Swanlond, une certaine Agnes Stratton affirmait qu'un chirurgien, John Swanlond, avait promis de guérir sa main déformée. John Swanlond ayant finalement échoué, Agnes Stratton a intenté un procès. L'affaire a finalement été rejetée en raison d'une erreur d'écriture, mais elle a lancé un débat sur les obligations d'un médecin envers ses patients.

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Le premier cas d'erreur médicale aux Etats-Unis -

En 1794, la jeune nation des États-Unis a connu sa première affaire judiciaire liée à une faute médicale. Une patiente affirmait que son médecin lui avait promis de pratiquer une opération chirurgicale non spécifiée "de manière compétente et sûre", mais qu'il ne l'a pas fait. Malgré la formulation vague, la plaignante a obtenu 40 livres anglaises de dommages et intérêts. Mais ce ne serait pas le dernier cas de ce genre...

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Un cœur est greffé sur le mauvais patient -

Il est assez difficile de réaliser une opération chirurgicale correctement si vous avez le mauvais patient sur la table ! C'est précisément ce qui s'est passé en 2002, dans un hôpital universitaire dont l'identité n'a pas été révélée, avec une femme qui avait été admise pour des examens du cerveau liés à un anévrisme. En raison d'un certain nombre d'erreurs logistiques, la femme, désignée sous le pseudonyme de Joan Morris, s'est retrouvée sur une table d'opération et a subi une chirurgie cardiaque invasive.

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Le pied de Willie King -

En 1995, un homme de 51 ans nommé Willie King a été admis à l'hôpital communautaire universitaire de Tampa, en Floride, dans l'attente d'une amputation de son pied droit. Pendant que Willie King se reposait paisiblement sous anesthésie, le chirurgien s'est mis au travail sur son pied gauche. Lorsque le chirurgien anonyme s'est rendu compte de son erreur, le point de non-retour avait été dépassé et il a fallu procéder à l'amputation. L'hôpital a été contraint de verser à Willie King 900 000 dollars de dommages et intérêts, et le chirurgien a ajouté 250 000 dollars de dommages et intérêts supplémentaire pour sa négligence.

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Un type de sang non compatible -

La mort en 2003 de Jesica Santillan, 17 ans, aurait pu être facilement évitée si ses chirurgiens avaient été plus attentifs. Jesica Santillan, une jeune fille mexicaine qui avait été emmenée aux États-Unis par ses parents dans l'espoir de trouver un médecin capable de réaliser des transplantations cardiaques et pulmonaires vitales pour leur fille, est morte après que les chirurgiens ont tenté d'implanter un cœur et une paire de poumons provenant d'un donneur dont le groupe sanguin ne correspondait pas au sien.

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La conscience anesthésique de Sherman Sizemore -

Sherman Sizemore, alors âgé de 73 ans, a vécu un véritable cauchemar devenu réalité dans un hôpital de Virginie occidentale en 2006. Au cours d'une intervention chirurgicale exploratoire destinée à trouver la source de ses douleurs abdominales, il a été confronté à un phénomène connu sous le nom de conscience anesthésique, au cours duquel son cerveau et son système nerveux se sont "réveillés", bien que son corps soit resté paralysé. Sherman Sizemore a pu ressentir chaque sensation de l'opération incroyablement douloureuse et invasive, mais sans pouvoir réagir ou protester. Les enquêtes menées sur l'opération ont montré que l'anesthésiste présent n'a pas administré l'anesthésie générale de Sherman Sizemore à temps pour qu'il soit correctement maintenu sous sédatif. La famille de Sherman Sizemore affirme que le traumatisme infligé l'a poussé à mettre fin à ses jours deux semaines seulement après l'opération.

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L'oubli de matériel médical -

S'il peut être réconfortant de penser que les instruments chirurgicaux oubliés à l'intérieur des patients n'arrivent que dans les séries télévisés, il s'agit en fait d'événements très fréquents. L'un des cas les plus célèbres d'outils oubliés a eu lieu au Washington Medical Center en 2000. Une opération relativement simple visant à retirer une tumeur de l'abdomen du patient semblait se dérouler sans problème, jusqu'à ce que l'on découvre qu'un écarteur de 33 cm avait été oublié à l'intérieur. Les chirurgiens présents ont retiré l'instrument en toute sécurité, mais le patient, Donald Church, 49 ans, a tout de même reçu 97 000 dollars de dommages et intérêts dans le cadre d'un procès judiciaire.

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L'aphonie de Julie Andrews -

Les citoyens ordinaires ne sont pas les seuls à être victimes d'une erreur médicale mais les célébrités ne sont pas à l'abri non plus. Julie Andrews, la star de cinéma à la voix d'or, a perdu sa voix emblématique à la suite de la négligence d'un chirurgien. En 1997, une opération bâclée destinée à retirer de petites masses non cancéreuses de ses cordes vocales a empêché la chanteuse de se produire à nouveau.

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La mort de Michael Jackson -

L'un des cas les plus médiatisés de faute professionnelle concerne Michael Jackson, le roi de la pop lui-même. Les enquêtes ont montré que la mort soudaine de la star a été causée par une overdose de médicaments. Un tribunal a décidé que ces médicaments avaient été prescrits de manière inappropriée par le médecin personnel de Michael Jackson, le Dr Conrad Murray. Ce dernier a donc été reconnu coupable d'homicide involontaire et contraint de verser 100 millions de dollars de dommages et intérêts.

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Un chirurgien signe son travail -

Une histoire flagrante de narcissisme médical s'est déroulée en 1999, après la césarienne réussie de Liana Gedz. La faute grave s'est produite lorsque le chirurgien, un certain Allan Zarkin, a décidé de graver ses initiales sur l'estomac de Liana Gedz. Le procès pour faute professionnelle qui a suivi a coûté à l'hôpital de Allan Zarkin plus de 5 millions de dollars.

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L'histoire de Jan Karbaat -

L'une des histoires les plus troublantes de faute médicale concerne le médecin néerlandais Jan Karbaat. Le docteur était un spécialiste de confiance en matière d'insémination artificielle et il a abusé de cette confiance pour ses propres ambitions étranges.

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L'histoire de Jan Karbaat -

Au cours de sa carrière, le Dr. Karbaat a secrètement utilisé son propre sperme dans ses procédures d'insémination artificielle. En 2022, il a été prouvé qu'il était le père de pas moins de 71 enfants conçus par insémination artificielle.

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Le Dr Cline, un imitateur du Dr Karbaat -

On pourrait espérer qu'un acte aussi ignoble ne puisse être conçu que par un individu singulièrement horrible. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Le médecin américain Donald Cline est le père biologique de 94 enfants conçus par insémination artificielle.

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Le Dr Cline, un imitateur du Dr Karbaat -

En 2017, Donald Cline a été condamné pour de multiples accusations d'obstruction à la justice lors d'une enquête sur ses "dons" de sperme illicites et non consentis. Non seulement les actes du Dr Cline ont gravement affecté les familles mais ses propres déficiences génétiques (qui auraient fait de lui un donneur inadéquat selon la plupart des normes légales) empoisonnent la vie de ses enfants biologiques. Bon nombre des "enfants Cline" souffrent de pathologies auto-immunes et d'arthrite.

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Un patient s'enflamme en pleine opération -

Un exemple exceptionnellement dramatique de faute professionnelle s'est produit en 2012 lorsqu'un patient nommé Enrique Ruiz a pris feu pendant ce qui aurait dû être une simple opération de trachéotomie. L'incendie a apparemment été causé par la chaleur d'un scalpel électronique.

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Un tournevis dans le dos de son patient -

Aucun cas de faute professionnelle médicale n'est acceptable, mais certains sont vraiment compréhensibles. Difficile de comprendre pourquoi le Dr Robert Ricketson a décidé de placer un tournevis dans le dos de son patient, Arturo Iturralde, à la place d'une tige chirurgicale de qualité médicale. Arturo Iturralde en est mort, et sa famille a reçu 5,6 millions de dollars de dommages et intérêts.

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L'histoire tragique de Libby Zion -

Les fautes médicales ne sont pas toujours imputables aux seuls médecins concernés. Dans le cas de Libby Zion, 19 ans, sa mort tragique et inévitable a été causée en partie par le climat général de la profession médicale. Libby Zion est morte à la suite d'une négligence, mais la négligence elle-même a été causée par le fait que ses médecins traitants étaient surchargés de travail, obligés de travailler de longues heures et responsables de dizaines de patients à la fois.

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La procès le plus cher de l'histoire -

Au tribunal, les affaires de faute professionnelle sont presque toujours résolues par de l'argent. Les dommages et intérêts s'élèvent souvent à des dizaines, voire des centaines de milliers de dollars, mais certains règlements dépassent même ce montant. En 2006, un tribunal de Floride a décidé qu'Allan Navarro devait recevoir 216,7 millions de dollars de dommages et intérêts après que les médecins ont ignoré les symptômes d'un accident vasculaire cérébral, ce qui lui a causé de graves lésions cérébrales et lui a fait perdre la capacité de marcher.

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L'horrible histoire de Nikita Levy -

L'une des histoires les plus troublantes de faute médicale de l'histoire récente concerne le Dr Nikita Levy. Il était gynécologue à l'Université Johns Hopkins, l'une des institutions les plus réputées et les plus fiables des États-Unis.

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L'horrible histoire de Nikita Levy -

Nikita Levy a été accusé, puis condamné, pour avoir pris des photos et des vidéos de ses patientes dans des situations compromettantes, à leur insu et sans leur consentement, pendant les nombreuses années de sa carrière. Les victimes de Nikita Levy pourraient être plus de 1 000. La faute grave a été révélée en 2013 et il s'est donné la mort peu après.

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Jim le cheval -

Au début du 19ème siècle, un cheval nommé Jim était réputé dans tous les États-Unis pour avoir fourni plus de 28,5 litres d'antitoxines diphtériques à d'innombrables enfants. Les médecins chargés d'extraire et de distribuer les dons de Jim n'avaient pas l'habitude de tester chaque lot, jusqu'à ce que la mort de 13 enfants soit attribuée aux antitoxines de Jim. Des études ont montré que Jim avait été contaminé par le tétanos, et qu'aucun de ses médecins ne l'avait attrapé avant de propager la maladie mortelle aux enfants sans méfiance.

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Les chirurgies cérébrales de Rhode Island -

L'hôpital Rhode Island à Providence a une réputation historiquement douteuse en ce qui concerne les opérations du cerveau. Trois procès pour faute professionnelle ont été intentés à la suite d'opérations cérébrales bâclées réalisées à l'hôpital. Le cas le plus dramatique est celui d'un patient qui s'est fait percer un trou du mauvais côté de la tête.

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Les implants mammaires de Alexander Baez -

Alexander Baez, un ancien vainqueur de Mister Mexico, a souffert physiquement et émotionnellement à cause d'un chirurgien plastique véreux de Miami, en Floride. Le culturiste avait demandé l'aide du Dr Reinaldo Silvestre pour obtenir des implants pectoraux, mais lorsque Alexander Baez s'est réveillé, il a été horrifié de voir qu'il avait reçu des implants mammaires complets à la place. Selon son avocat, il a dû vivre avec sa nouvelle poitrine pendant des mois avant de pouvoir faire retirer les implants par un médecin plus honnête.

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Les reins de Graham Reeves -

Au Pays de Galles, en 2000, Graham Reeves, vétéran de la guerre de Corée, a été admis à l'hôpital Prince Philip pour une simple opération d'ablation d'un rein. Pour des raisons inconnues, les chirurgiens ont pris le seul rein en état de marche de Graham Reeves au lieu de celui qui devait être enlevé, ce qui a entraîné sa mort peu de temps après.

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newborn screening -

En mai 2023, une horreur s'est produite dans un hôpital de Minas Gerais, au Brésil. Alors qu'une maman donnait naissance à une petite fille à 28 semaines de grossesse, la tête du nouveau-né a été "arrachée" par l'obstétricien, sous les yeux du père, qui a ensuite été évacué de la chambre, en état de choc. Les autorités poursuivent leur enquête afin de découvrir les détails de cette terrible tragédie.

Sources: (Ranker) (Meinhart, Smith & Manning, PLLC) (Hampton & King)

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