Travailler pour les Services Secrets, ça implique quoi ? -

Les agents des Services Secrets américains sont les premiers à être responsables de la protection des présidents, des vice-présidents, de la famille du président, mais également des candidats à la présidentiel. Ils passent leur temps aux côtés des personnes qu'ils doivent protéger, tout en se faisant les plus discrets possible. Bien entendu, cela demande énormément d'entrainement, et il n'est pas facile d'accéder à ces postes. Mais une fois que vous y êtes parvenu, vous êtes au courant de la vie privée des personnes les plus puissantes au monde !

Et au cours de cette expérience, il est possible de faire face à de grandes révélations, ou encore de nombreuses situations étranges. Certains agents ont partagé leurs expériences, dévoilant les choses vues depuis l'intérieur, et ce qu'implique vraiment le fait de protéger un chef d'État. Cliquez sur cette galerie afin de découvrir leur histoires surprenantes !

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Des liens -

Le 40ème président des États-Unis, Ronald Reagan, adorait monter à cheval. Et c'est une activité que son agent des Services Secrets, John Barletta, partageait avec son patron. D'après la biographie de Steven F. Hayward "The Age of Reagan", les deux hommes passaient des heures ensemble, à discuter et à faire du cheval.

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Pas de tout repos! -

Bill Clinton était un coureur régulier lorsqu'il est devenu président, en 1992. Et ce n'était pas une tâche facile pour son garde, qui devait courir à ses côtés, équipé de pistolets et de radios, tout en gardant un œil attentif autour de lui.

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Pas de tout repos! -

Dans son livre "Within Arm's Length: A Secret Service Agent's Definitive Inside Account of Protecting the President", Dan Emmett écrit que les sorties en public avec un président étaient un véritable cauchemar. Ils avaient essayé de convaincre Bill Clinton de courir dans une base militaire, ou autour d'un circuit, mais le président insistait pour être vu. Ils devaient alors placer des agents tout le long du parcours.

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Nom de code -

Les Services Secrets utilisaient souvent des noms de code pour identifier des figures importantes, ou encore des lieux, pour des raisons de sécurité. Il s'agissait de mots faciles à prononcer et claire à comprendre par radio. Cette pratique perdure toujours, mais plus par tradition. En ce qui concerne Donald Trump, son nom de code est Mogul.

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Pas toujours aimable -

Le président Lyndon Johnson était considéré comme grossier, et était odieux avec ses agents, qu'il virait régulièrement pour le fait de ne pas obéir à chacun de ses ordres.

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Parfois embarrassant... -

Lyndon Johnson avait de nombreuses liaisons, et un de ses agents avait confié, dans le livre "In the President's Secret Service: Behind the Scenes..." de Ronald Kessler, que lorsque sa femme Lady Bird l'avait pris en flagrant délit avec sa secrétaire, dans le bureau officiel, le président s'en était pris à ses agents de ne pas l'avoir prévenu de l'arrivée de sa femme. Il avait alors installé un système d'alarme pour que cette situation ne se reproduise pas.

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Être témoin de situations étranges -

Les agents des Services Secrets de Richard Nixon l'appelaient "l'étrange" président, en partie à cause de sa dépression et de sa paranoïa, qu'il traitait en buvant. Selon le Daily Mail, il aurait fait certaines choses étranges, comme manger des biscuits pour chiens ou porter un costume et des chaussures habillées pour aller à la plage.

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Être témoin de situations étranges -

Les agents avaient raconté qu'une nuit, un ami proche de Richard Nixon, Bebe Rebozo, s'était présenté devant chez lui à 2 heures du matin, avec un "cadeau" pour le président, dans son camion. Il s'avère que c'était une jeune femme, nue, avec une bouteille de Champagne. Bien évidemment, il ne l'ont pas laissé entrer.

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Se rendre en Russie était plus facile que prévu -

Lorsque Bill Clinton s'était rendu en Russie en 1993, ses agents étaient inquiets pour sa sécurité, car il était imprudent et marchait au milieu de la foule. Mais d'après Dan Emmett, les russes s'éloignaient du chemin du président, au lieu de lui sauter dessus, acceptant et respectant les ordres, contrairement aux américains.

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Beaucoup de préparation -

L'ancien agent Evy Poumpouras, auteur de "Becoming Bulletproof" raconte : "Une fois je suis allée en Afrique, car l'ancienne première dame Michelle Obama devait se rendre en Tanzanie, et j'ai du y aller un mois plus tôt juste pour tout préparer pour son séjour".

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Vous devez tout voir -

Evy Poumpouras ajoute qu'il faut envisager les sorties sous tous les angles : les snipers, les équipes de contre-attaque, ce qui vient d'au-dessus, dans le ciel, ce qui vient d'en dessous, sous terre, les planifications, les plans, les chorégraphies, etc.

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Être aussi babysitter -

Ronald Kessler a écrit qu'Amy Carter, qui n'avait que 9 ans lors de l'élection de son père, n'était pas facile. Elle jetait des miettes au sol pour que les agents aient à nettoyer, et elle voulait souvent se rendre chez une amie à la sortie de l'école, alors qu'elle était supposée rentrer chez elle. Si les agents refusaient, elle appelait alors son père, qui donnait l'ordre aux hommes de faire ce que la petite fille souhaitait.

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Babystiter pour adulte, également -

Le fils de Jimmy Carter, James "Chip" Carter III, aurait été encore plus difficile. Séparé depuis peu, il buvait souvent, et emmenait des femmes à la Maison Blanche, au cours du mandat de son père.

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Des ado difficiles -

La fille du président Lyndon Johnson, Luci, et son petit ami de l'époque, Patrick Nugent, avaient causé une grande panique aux agents, en s'enfuyant d'une fête par une porte arrière du bâtiment, pour passer la nuit dans la ville, d'après le magazine LA Times.

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Les présidents aussi essayent d'échapper -

Teddy Roosevelt aurait également essayé de se débarrasser de ses agents, et Woodrow Wilson aurait intentionnellement tenter de les perdre lorsqu'il était dans la foule.

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Un rôle de pouvoir -

Edmund W. Starling a été le garde de 5 présidents, et a écrit que Theodore Roosevelt avait été le plus difficile. Il aurait désobéit à l'agent, en grimpant sur une montagne abrupte, située sur une route en mauvais état, où son véhicule avait calé. Edmund W. Starling lui avait alors donné une leçon de moral, une fois le président en sécurité, en le menaçant de démissionner s'il désobéissait à nouveau à ses ordres. Et Theodore Roosevelt, la personne la plus puissante du monde à l'époque, s'était excusé, promettant de lui obéir.

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N'attendez pas un "merci", ni un "s'il vous plait" -

D'après l'ancien agent secret et auteur Dennis McCarthy, le président Lyndon Johnson traitait ses agent comme des "ouvriers". Dans son ranch au Texas, lors d'un soir de pluie, le président avait mis son chien dehors, criant aux gardes de le faire rentrer lorsqu'il aurait fini. Cela lest avait réjouis parce que le chien était rentré plein de boue, et avait sali le lit du président.

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Conflit -

L'agent Chuck Vance était tombé amoureux de Susan, la fille du président Gerald Ford. Ils avaient commencé par une relation secrète en 1977, puis l'agent avait été transféré quand Betty Ford s'en était aperçue, car elle n'approuvait pas le fait que Chuck Vance soit un père divorcé. Mais le couple s'était marié en 1979, puis peu après, l'agent avait quitté les Services Secrets pour montrer sa propre entreprise de sécurité.

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Se fondre dans le décor -

Comme les agents secrets se doivent d'être toujours présents, mais invisibles, les présidents établissent souvent une confiance tacite avec eux, en leur montrant leurs moments les plus vulnérables. C'est ce qu'avait rapporté l'ancien agent Dennis McCarthy, déclarant que Richard Nixon s'était effondré en pleurant dans la même pièce que lui, lorsque le scandale du Watergate avait commencé.

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Un choix qui coûte cher -

Le président John F. Kennedy était considéré téméraire par ses agents, et c'est ce qui lui a coûté la vie. Ronald Kessler a indiqué que le président avait insisté pour se déplacer dans une voiture décapotable, sauf en cas de pluie. Et c'est ainsi qu'il a été lâchement assassiné à Dallas, le 22 novembre 1963.

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D'autres sont plus difficiles sans même le vouloir -

Dans son livre, Ronald Kessler révèle que durant le mandat de Barack Obama, les menaces sur la vie du président ont augmenté de 400% par rapport à son prédécesseur.

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La presse n'aime pas les agents secrets -

La première règle des agents secrets, c'est de protéger, même lorsque cela implique de garder la presse et le public éloignés. Les agents en charge de la protection de la campagne de Jimmy Carter en 1976, entraient souvent en conflit avec l'attaché de presse de Carter, Jody Powell, car ils ne laissaient pas les médias prendre des photos qualitatives de l'homme politique.

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Le sport pour tous les niveaux -

Les agents regardaient le président Nixon jouer au golf, très embarrassés. Car d'après le livre de Ronald Kessler, "The First Family Detail", un agent indiquait "Quand vous le regardiez jouer, vous étiez gêné pour lui. Franchement, c'était horrible".

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Le golf est populaire et problématique -

L'ancien agent Dan Emmett expliquait qu'il était difficile pour eux que les présidents jouent au golf, surtout sur les terrains publics. George H. W. Bush insistait, mais c'était un très grand espace ouvert, avec de nombreuses personnes jouant tout autour, en même temps.

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En temps de pandémie -

D'après ABC News, le règlement des Services Secrets obligerait les agents à porter un masque. Mais les agents travaillant avec Trump ont toujours été vus sans masque, ce qui apparemment par respect pour le président, qui ridiculisait régulièrement les porteurs de masques. Les Services Secrets ont refusé de se prononcer.

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En temps de pandémie -

Les agents en charge de la protection de Biden sont vus portant des masques, et ce depuis que le candidat à la présidence a reçu son équipe, à la mi-mars. Mais ce n'est pas surprenant, car Biden a toujours été partisan des masques.

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La sécurité des agents est mise en risque -

L'ancienne adjointe des Services Secrets, Lynda R. Williams, a déclaré à ABC News que le port du masque pouvait se résumer à "l'esthétique de la Maison Blanche" en tant que lieu sûr, ce qui signifie que l'image a été choisie au détriment de la santé des agents.

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La sécurité des agents est mise en risque -

Joseph Petro, un ancien agent des Services Secrets, a écrit dans un article du Washington Post, que selon lui, Trump a inutilement exposé les agents et leurs familles à un danger potentiel, lors du trajet en voiture du président, positif à la Covid-19.

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En période de troubles sociaux -

L'ancien agent Evy Poumpouras a déclaré que les agents avaient inévitablement des discussions plus difficiles concernant la sécurité, lorsque Trump voyage en cette période de troubles civils, en particulier parce que "ce n'est pas seulement ce qui peut lui arriver, mais c'est ce que cela signifie symboliquement si quelque chose venait à lui arriver".

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