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Alerte - À la tête de l'étude, et professeure à Duke University, Asheley Skinner déclare que les chiffres concernant l'obésité chez les enfants âgés de 2 à 5 ans, qui ont bondi de 9% à 14%, sont très alarmants. Skinner ajoute que ces données sont les plus élevées que l'étude ait enregistrées depuis ses débuts en 1999.

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Inquiétude - Selon Skinner, l'obésité est encore plus inquiétante lorsqu'elle commence à un jeune âge. Elle explique que plus tôt une personne devient obèse, plus elle aura de risques de le rester à l'âge adulte.

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Action -

Les faits présentés dans cette étude démontrent que les efforts pour alerter la population américaine sur les dangers de l'obésité ont eu un impact positif. Ils n'ont cependant pas suffit à faire chuter les chiffres.

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Progrès - L'analyse suggère que les campagnes menées pour combattre l'obésité, comme "Let's Move", à l'initiative de la First Lady Michelle Obama, ainsi que la reconnaissance de l'obésité en tant que maladie par l'Académie américaine de pédiatrie, sont des pas dans la bonne direction.

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Méthodologie - Au cours de ses recherches, l'équipe de Skinner a examiné des données concernant la santé des américains, ainsi que des sondages sur leurs habitudes nutritionnelles. Le groupe a également analysé des statistiques répertoriant la taille et le poids d'enfants entre 1999 et 2016.

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Résultats - Au début de l'étude, environ 29% des enfants se trouvaient en surpoids et 20% souffraient d'obésité. À la fin de ces analyses, les chiffres montraient que désormais, 35% des enfants étaient en surpoids, tandis que 26% étaient obèses.

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Plus affectés -

L'étude a permis de remarquer que les Américains de type caucasien ou asiatique étaient proportionnellement moins affectés que des groupes comme les Afro-Américains et les Hispaniques.

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Monde - En octobre 2017, l'OMS avait déjà attiré l'attention sur le nombre alarmant de 124 millions d'enfants et d'adolescents obèses.

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Tendance - Selon Majid Ezzati, la personne en charge de l'étude, 90% des cas peuvent s'expliquer par la modernisation et les changements liés à l'alimentation et au mode de vie.

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Comparaison - Il y a 40 ans, le taux d'obésité chez les enfants était de 1%. De nos jours, le taux moyen est de 6% pour les filles et de 8% pour les garçons.

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Comparaison - L'étude de l'OMS note que la croissance de la population compte pour 10% de cette augmentation.

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Omniprésent - L'obésité infantile est présente dans les pays développés tout comme ceux en émergence. L'OMS explique que cette aggravation est globale mais prévalente dans les pays aux revenus bas ou moyens.

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Repas pauvre - Les deux raisons évoquées par l'OMS sont le manque d'exercice et une mauvaise alimentation.

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Publicité - Ce sont les publicités vantant la nourriture sucrée et les prix élevés des aliments sains qui sont à l'origine des mauvaises habitudes nutritionnelles.

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Appel urgent - En 2016, l'OMS a fait appel aux gouvernements mondiaux pour qu'ils mettent en place une taxe sur les boissons contenant un taux élevé de sucre. Cette décision vise à lutter contre l'obésité et d'autres problèmes similaires.

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Consommation -

L'OMS estime que mener une politique fiscale en augmentant de 20% le prix des boissons sucrées et sodas aurait pour conséquence directe la baisse de consommation de ces produits.

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Recommandation - Afin d'inverser la tendance, l'OMS affirme que les autorités sanitaires devraient mieux informer les gens sur les bien faits d'une alimentation équilibrée. En les encourageant, par exemple, à manger davantage de fruits et légumes.

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Recommandation - Une autre suggestion consiste à choisir des aliments complets plutôt que de la nourriture transformée. Évitez les biscuits, les cookies et les plats réchauffés au micro-ondes, ceux-ci ont une haute teneur en sucre, en sodium et en gras.

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Recommandation - Réduire le nombre de fois où l'on mange dans la journée est aussi recommandé, surtout s'il s'agit de restauration rapide.

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Recommandation - Se servir des repas proportionnés. Les enfants devraient manger des portions bien plus restreintes que les adultes. Et si votre enfant ne finit pas son assiette, ne le forcez pas.

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Recommandation - En plus de faire brûler les calories, le sport renforce les muscles et les os, améliore l'humeur et combat la fatigue. L'exercice physique peut être structuré (sport en équipe ou cours de danse) ou se pratiquer sous la forme de jeux dans le parc.

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Recommandation -

L'OMS aimerait aussi que les gouvernements conseillent aux femmes de n'allaiter que durant les six premiers mois et que les écoles servent des repas plus sains.

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Autres facteurs -

Le CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) précise également que la prise de médicament et que le rythme du sommeil sont à prendre en considération.

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Traitement - Dans les cas où l'enfant souffre d'obésité en plus d'autres troubles de santé, un traitement médical peut être prescrit. Toutefois, ces traitements ne peuvent se substituer à des habitudes saines.

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Traitement - Un traitement pharmacologique est uniquement recommandé dans les situations où le jeune patient souffre de problèmes de thyroïde ou de haut cholestérol.

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Risques immédiats - L'obésité infantile peut affecter le corps de diverses manières. Le CDC prévient que les enfants en surpoids sont plus susceptibles de développer de la tension artérielle et du haut cholestérol, ce qui peut ensuite conduire à des maladies cardiaques.

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Risques immédiats - Le CDC alerte aussi sur le fait que les enfants obèses peuvent présenter des problèmes respiratoires tels que de l'asthme ou de l'apnée du sommeil. Les jeunes patients peuvent aussi développer des douleurs musculaires, des problèmes de foie, des calculs biliaires et des brûlures d'estomac.

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Risques immédiats - Le CDC tient également à mentionner les effets psychologiques. Les enfants en surpoids sont plus enclins à l'anxiété et à la dépression.

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Risques immédiats - Ils ont aussi tendance à manquer d'estime et peuvent être victimes de harcèlement scolaire ou autres problèmes.

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Risques futurs -

L'obésité chez l'adulte mène souvent à des complications sérieuses comme des maladies du cœur, du diabète de type 2 et des cancers, rappelle le CDC.

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