Le miel français : un patrimoine en voie de disparition -

Nos régions on du talent, mais peut-être plus pour longtemps! C'est cette véritable catastrophe à laquelle nous assistons et contre laquelle il faut agir urgemment sans quoi le précieux nectar offert par nos amies les abeilles pourrait bien devenir un lointain souvenir. Comment? Pourquoi? Observez une vue d'ensemble de la situation aujourd'hui plus qu'alarmante et les raisons de cet inquiétant déclin. 

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L'or jaune - Le miel, cet or jaune minutieusement et gracieusement produit par les abeilles est convoité par l'homme depuis l'antiquité. 

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Un liquide précieux - Il est adoré pour son goût sucré et prisé pour ses propriétés antiseptiques et ses vertus énergétiques.

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La consommation du miel en France - Les Français figurent parmi les plus gros consommateurs de miel au monde avec un total d’environ 45 000 tonnes par an.

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Consommation par personne et par an - Un Français consomme environ 600 grammes de miel par an, ou deux fois plus que la moyenne mondiale, selon Le Figaro.

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Production française - Seulement voilà, la production française n'est que d'environ 16 000 tonnes par an, à l'exception de certaines années qui accusent des récoltes encore moins conséquentes en raison de la disparition croissante des abeilles.

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Une situation critique - En d'autres termes, la production nationale a été divisée par deux en seulement 25 ans. Une situation alarmante qui n'a de cesse d'empirer.

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Et 2018? - Ainsi, dans le prolongement des années précédentes, 2021 a été l'année la plus catastrophique pour le secteur en France, comme le souligne National Geographic dans son article. Le changement climatique ainsi que l'utilisation des pesticides sont les grands coupables de ce déclin à vitesse grand v.

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Les apiculteurs français -

En 2021, les apiculteurs français ont produit 7 000 à 9 000 tonnes de miel, "ce qui représente la plus basse récolte de l’histoire de l’apiculture [française]", témoigne le directeur général de l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), Henri Clément et comme le rapporte National Geographic.

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Importations - Henri Clément compare ces chiffres avec ceux de 1995 et déclare: "On produisait entre 32 000 et 33 000 tonnes. À l’époque de l’Europe des douze, la France était leader en production de miel devant l’Italie et l’Espagne."

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Nos ruches françaises - Par ailleurs, l'hexagone compte environ 1 316 000 ruches réparties sur les exploitations d'environ 50 000 apiculteurs.

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Évolution - Si ce nombre n'a eu de cesse de baisser pendant de nombreuses années, il semble présenter une hausse depuis 2010, selon ADAFrance.

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Une balance déséquilibrée - En résumé, la consommation augmente alors que la production baisse. 

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Explications? - Mais comment peut-on expliquer la baisse croissante de production de miel? 

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Les pesticides - D'abord, l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture est l'une des premières responsables du déclin sans précédent des abeilles. 

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Une mortalité extrême - L'agriculture intensive et les pratiques qui y sont liées déciment des cheptels entiers d'abeilles. Ainsi, certains apiculteurs accusent des pertes de leur cheptel à hauteur de 30% et même jusqu'à 80% pour certains d'entre eux. Une véritable catastrophe !

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Le frelon asiatique - Le second responsable est le frelon asiatique qui peut décimer des colonies entières. 

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Importations - Les importations de miel de mauvaise qualité et à bas prix représentent également une menace pour les apiculteurs français.

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La monoculture - La monoculture nuit également à la diversité et à la qualité du pollen, ce qui impacte la production du miel. 

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La sous-nutrition - La sous-nutrition et la mal-nutrition des abeilles les rend également plus vulnérables au Varroa, un parasite importé d'Asie.

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Des activités diversifiées - Pour pallier à la production de miel toujours plus faible, les apiculteurs tendent à développer leur activité autour d'autres produits comme le pollen, la gelée royale ou encore le propolis.

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Des conséquences très graves - Si le miel que nous mangeons risque de manquer et placer les apiculteurs en difficulté, c'est loin d'être la conséquence la plus grave.

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Le processus de pollinisation - En effet, c'est tout le processus de pollinisation qui risque d'être affecté.

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Et l'alimentation demain? - À l'exception des céréales, c'est au travail de pollinisation des abeilles que nous devons 80% de notre environnement et alimentation végétale. 

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Un monde en péril? - En d'autres termes, si les abeilles venaient à disparaître, nous serions alors incapables de récolter fruits et légumes, les fleurs se feront plus rares, en bref c'est tout un écosystème qui se retrouverait alors menacé. 

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Mobilisation - Partout dans le monde, les apiculteurs, associations et collectifs se mobilisent afin de sensibiliser l'opinion sur les réels risquent qui pèsent et appeler les gouvernements à agir de façon législative contre les utilisateurs de pesticides. 

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Des initiatives encourageantes - En France, on peut noter quelques initiatives encourageantes comme celle d'Arnaud Montebourg qui, en créant sa propre marque de miel, souhaite racheter le miel des apiculteurs à un prix plus élevé que celui du marché, contre l'engagement de ces derniers à agrandir leurs colonies d'abeilles.

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Inverser la courbe - Ce n'est qu'une initiative parmi d'autres qui permettraient d'inverser la courbe de mortalité des abeilles.

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Protégeons la biodiversité! -

Un seul mot d'ordre donc: protéger la biodiversité partout en France et dans le monde, garante de l'avenir de l'humain !

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