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Les inquiétudes liées aux anciennes princesses - Compte tenu de l'influence considérable de Disney sur les jeunes enfants, de nombreuses personnes se sont inquiétées de l'image renvoyée par ces célèbres princesses fictives. À savoir leur apparence, leur comportement, le fait qu'elles soient toujours en détresse, et bien d'autres détails malheureux...

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Les débuts, avec "Blanche-Neige" (1937) - La première princesse Disney est complètement passive, elle attend son prince en faisant le ménage pour sept hommes. Elle est la proie de leurs farces et a besoin d'être secourue en obtenant le baiser de son véritable amour.

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Tout tourne autour de l'amour - Trouver le bonheur, pour cette princesse, se résume à rencontrer son prince charmant sans trop se fatiguer. Il lui suffit de rêver et d'être patiente.

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Beaucoup de rêves et peu d'action - À cette époque, personne ne s'en étonne et elle ne se bat pas vraiment pour obtenir quelconque indépendance. Il en va de même pour Cendrillon et ses chansons "Tendre Rêve" ou "C'est ça l'amour", mais également pour Aurore qui nous entonne "J'en ai rêvé".

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Dans leur contexte social - Ces trois premières princesses, issues de "Blanche-Neige", "Cendrillon" et "La Belle au Bois Dormant", ont vu le jour entre les années 1930 et 1950. Elles incarnent donc l'étiquette de l'époque.

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L'ère classique de Disney - Ces trois jeunes femmes appartiennent à "l'ère classique" de Disney et représentent la femme au foyer traditionnelle, obéissante et réservée, épanouie dans ses tâches ménagères.

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La beauté extérieur privilégiée - Dans "Cendrillon", c'est grâce à son apparence qu'elle peut se rendre au bal et tomber amoureuse de son prince. À l'instar, dans "La Belle au Bois Dormant", Aurore se doit d'être jolie pour décrocher le baiser de son véritable amour.

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Une beauté singulière - Les petits pieds de Cendrillon sont jugé plus beaux que ceux, plus imposants, de ses demi-sœurs. Cela traduit le penchant évident de Disney pour les princesses au physique frêle et à la taille de guêpe.

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Ces films feraient scandale s'ils sortaient aujourd'hui -

Les intrigues impliquant des princesses qui sont embrassées pendant qu'elles sont endormies ont déconcerté une partie du public. Ces histoires n'auraient probablement pas tenu le coup face au mouvement #MeToo.

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L'ère de la Renaissance - L'ère de la "Renaissance" Disney a débuté en 1989 avec des héroïnes comme Ariel, Belle, Jasmine, Pocahontas et Mulan, des princesses qui en dépit de leur petite stature, participent enfin à l'action et font preuve d'esprit.

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Le problème avec "La Petite Sirène" (1989) - Ariel reste parmi les personnages Disney favoris des petites filles comme des plus grandes. En 1989, on a découvert une jeune femme pleine de jugeote qui finit toutefois par jouer de ses charmes au lieu de son intelligence et sacrifie absolument tout pour un homme qu'elle ne connaît pas (dont sa voix!).

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"La Belle et la Bête" (1991) - Deux ans plus tard, les petites filles se sont rendu compte que l'intelligence de Belle ne fait que l'isoler et que, selon le titre, elle reste évaluée uniquement sur sa beauté.

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Ce qui n'est même pas le plus inquiétant... - Le véritable problème dans ce dessin animé, reste cependant l'amour que Belle voue à la Bête, malgré son comportement abusif, envers son père et elle.

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La diversité incomprise, sous les traits de Jasmine - "Aladdin" (1992) n'a fait que renforcer les stéréotypes concernant la culture arabe. La chanson d'ouverture, dans sa version originale, qualifiait l'Histoire du monde arabe de "barbare" (les paroles furent finalement changées) et les femmes sont représentées comme de véritables sirènes, dans des tenues dénudées et culturellement offensantes.

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Le tournant des années 1990 - Sont venus ensuite "Pocahontas" (1995) et "Mulan" (1998), des princesses issues de cultures différentes, travailleuses, affirmées et indépendantes.

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"Mulan" marque l'Histoire - Même si le film contient des inexactitudes culturelles et historiques, propageant des stéréotypes offensants, Mulan a permis de briser l'image des princesses Disney: elle se bat pour protéger l’honneur de son père et sauver la Chine, tout en se faisant passer pour un homme.

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L'ère du "Renouveau" - "La Princesse et la Grenouille" (2009) lance cette nouvelle ère avec Tiana, la première princesse noire de Disney.

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Des princesses émancipées - Les films suivants, "Raiponce" (2010), "Rebelle" (2012), "La Reine des Neiges" (2013), "Vaiana, la Légende du bout du monde" (2016), ne présentent plus des victimes mais des princesses héroïques, avec des rêves bien plus grands que de rencontrer le prince charmant.

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"La Reine des Neiges" et un nouvel amour - Pour la première fois, dans toute l'Histoire de Disney, le véritable amour n'est pas romantique, il unit deux sœurs. Et le prince est un méchant!

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Il n'y a pas que les princesses qui évoluent - Quand les princesses ont cessé d'être en détresse, les princes ont enfin pu faire preuve de qualités bien plus intéressantes. Au placard le machisme et les baisers magiques!

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"Vaiana" a fait des vagues - Ce dessin animé fait référence à l'Histoire de la Polynésie. La fille d'un chef de tribu, censée prendre sa place au moment venu, part seule en expédition pour sauver son île.

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Et le personnage masculin n'est pas un potentiel amant - Vaiana est cependant aidée par un demi-dieu Maui qui ne tente pas de la séduire. Disney reconnaît ainsi qu'une femme sauvant le monde n'a pas forcément besoin de tomber amoureuse pour y parvenir!

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Une approche culturelle plus subtile - Le fait de ne pas inclure d'histoire d'amour dans le scénario de "Vaiana" est un pas en avant pour Disney. Jusqu'à ce film de 2016, les princesses finissaient toujours par vivre une idylle ou se marier. Même "La Reine des Neiges" y fait allusion, dans une moindre mesure toutefois. Avec "Vaiana", Disney a fait preuve d'une grande précision en terme d'Histoire, recrutant pour cela des conseillers culturels (anthropologues, historiens, linguistes, chorégraphes, etc...), et engageant des acteurs d'origine polynésienne (pour les voix américaines).

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Vaiana a des muscles - Ses bras et ses jambes musclés, aux courbes nettes, sont loin du look de la princesse Disney classique. Le co-réalisateur John Musker a déclaré: "Nous voulions une héroïne d'action et d'aventure […] qui puisse véhiculer tout cela de manière crédible […] et diriger un navire au beau milieu de l'océan."

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Les live-action de Disney ont encore du travail -

Les diktats de Disney persistent toutefois dans la version live-action de "Cendrillon", avec la taille minuscule de Lily James. Il en va de même pour la stature menue d'Emma Watson, dans "La Belle et la Bête".

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Un revirement intéressant dans "Maléfique" - Ce film en live-action nous raconte l'histoire de la princesse Aurore, du point de vue de Maléfique. Quand Aurore se pique le doigt et s'endort, on découvre que la personne éprouvant une véritable affection pour elle n'est autre que Maléfique.

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La suite? - Les co-réalisateurs de Vaiana ont laissé entendre qu'une princesse LGBT pourrait être la prochaine héroïne.

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Les fans souhaitent qu'Elsa fasse son coming-out - En 2016, Twitter a été la plate-forme de la campagne #GetElsaAGirlfriend et d'une pétition concernant la suite de "La Reine des Neiges". La sortie du film n'a fait qu'intensifier les choses.

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Pourquoi tant de débats? -

Depuis des générations, les films Disney ont façonné les esprits des enfants comme des adultes, leur montrant des héroïnes jugées séduisantes, admirables ou méritantes. Le succès financier de la société suggère que Disney n'est pas prêt de mettre la clé sous la porte. Il est donc important que ce géant des médias continue à faire évoluer l'image des femmes et de leurs relations amoureuses ou amicales.

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