© Shutterstock

Fibromes utérins -

Les fibromes sont une excroissance commune qui grandit dans et autour de l'utérus. De nombreux fibromes ne provoquent aucun symptômes, mais lorsque c'est le cas, les symptômes peuvent s'avérer extrêmement douloureux. 

© Shutterstock

Fibromes utérins -

Les fibromes sont constitués de muscles et de tissus, et peuvent provoquer des saignements menstruels très importants, des envies d'uriner fréquentes, des douleurs au cours des rapports et des douleurs dorsales. 

© Shutterstock

Œstrogènes -

Ils sont également appelés léiomyomes ou myomes, et contrairement à ce qui est souvent entendu, leur origine demeure inconnue. Il est supposé que leur croissance serait liée aux œstrogènes, une des hormones sexuelles féminines primaires. 

© Shutterstock

Œstrogènes -

Les femmes obèses ont tendance à être plus touchées. En cas de surpoids, les taux d'œstrogènes sont plus élevés.

© Shutterstock

Présentation -

Les fibromes apparaissent généralement chez les femmes entre 30 et 40 ans. On estime qu'ils sont présents chez près de 70 % des femmes blanches et chez plus de 80 % des femmes noires. 

© Shutterstock

Présentation -

Les fibromes peuvent être aussi petits qu'une graine, ou atteindre la taille d'une pastèque. Ils peuvent se développer en solitaire ou en groupe et peuvent se trouver dans la paroi utérine, dans la cavité principale ou à la surface de l'utérus. 

© Shutterstock

Types de fibromes -

Il y a différents genres de fibromes. Certains sont accrochés à l'intérieur ou à l'extérieur de l'utérus en s'attachant au tissu utérin. 

© Shutterstock

Fibrome intramural ou interstitiel -

Les fibromes intramuraux sont la forme la plus commune de fibrome. Ils se développent à l'intérieur de la paroi musculaire utérine, dans laquelle ils s'encastrent. 

© Shutterstock

Fibrome sous-séreux -

Un fibrome sous-séreux se développe sous la couche extérieure utérine qui peut s'élargir assez significativement jusqu'à atteindre le pelvis. 

© Shutterstock

Fibrome sous-muqueux -

Un fibrome sous-muqueux se développe dans le muscle placé juste sous la paroi de la cavité utérine. Ils peuvent atteindre la cavité utérine. 

© Shutterstock

Fibrome pédiculé -

Les fibromes pédiculés sont complexes et le type le moins fréquemment rencontré. Ils sont reliés à l'utérus grâce à une "tige", c'est pour cela qu'ils sont parfois appelés "fibrome champignon".

© Shutterstock

Symptômes variés -

La localisation, la taille, le genre et le nombre de fibromes influencera l'étendue de vos symptômes, qui peuvent être absents ou au contraire s'avérer horriblement douloureux. 

© Shutterstock

Ballonnements et abdomen tendu -

Les fibromes peuvent provoquer une impression d'avoir l'abdomen plein, ce qui crée des ballonnements et grossit le ventre qui ressemble à celui d'une femme enceinte.

© Shutterstock

Saignements importants -

D'autres signes qui peuvent indiquer que vous avez un fibrome sont des saignements entre vos règles, des saignements excessifs au cours de celles-ci, des saignements douloureux et des douleurs dans le bas du dos. 

© Shutterstock

Problèmes urinaires et digestifs -

Être incapable de complétement vider sa vessie, être constipée ou avoir des pertes vaginales chroniques sont également des symptômes associés aux fibromes. 

© Shutterstock

Anémie -

Les saignements importants, voire excessifs, causés par des fibromes de grande taille peuvent provoquer de l'anémie. Les symptômes sont alors l'épuisement, la sensation de faiblesse, un souffle coupé, la peau pâle et les pieds et les mains froids. 

© Shutterstock

Mort du fibrome -

Si un fibrome devient trop gros par rapport à l'apport sanguin qu'il reçoit, il commence à mourir à l'intérieur du corps, ce qui peut déclencher des douleurs soudaines et violentes.  

© Shutterstock

Qualité de vie -

La douleur causée par les fibromes peut sérieusement affecter la qualité de vie d'une femme et impacter sa fertilité. Les fibromes sont la raison la plus courante des hystérectomies aux États-Unis.

© Shutterstock

Diagnostic -

Les fibromes sont généralement diagnostiqués par échographie pelvienne ou vaginale. Vous pourriez avoir besoin d'une hystéroscopie, où un mince télescope examine l'intérieur de l'utérus, ou d'une laparoscopie (ou cœlioscopie), où un mince télescope est inséré pour examiner les organes reproducteurs. 

© Shutterstock

Diagnosic -

En moyenne, il faut environ quatre ans après l'apparition des symptômes pour recevoir un diagnostic. Plusieurs années supplémentaires peuvent s'écouler entre le diagnostic et le traitement.

© Shutterstock

Quand consulter -

Si vous ressentez une douleur aiguë qui survient rapidement ou si vous avez des saignements vaginaux extrêmement abondants, consultez un médecin immédiatement.

© Shutterstock

Facteurs de risques -

Avoir des antécédents familiaux de fibromes, des règles précoces, une ménopause tardive, ne pas avoir d'enfants, être carencée en vitamine D, consommer de l'alcool et avoir une alimentation riche en viande rouge sont des facteurs de risque. Les femmes noires ont plus de risques de développer un fibrome et tendent à les développer à un plus jeune âge que les femmes blanches.

© Shutterstock

Ménopause -

Il est peu probable de développer des fibromes après la ménopause. En effet, les niveaux d'hormones que l'on suspecte être à l'origine des fibromes (œstrogène et progestérone) diminuent. Les fibromes existants peuvent même rétrécir après la ménopause.

© Shutterstock

Traitement -

Une approche de "veille attentive" est généralement conseillée lorsque les symptômes ne sont pas gênants et que la patiente ne souffre pas d'autres complications dues à la présence d'un ou de plusieurs fibromes.

© Shutterstock

Traitement -

Des médicaments et des traitements hormonaux peuvent être prescrits aux patientes pour réduire la taille de leur(s) fibrome(s) et traiter les symptômes.

© Shutterstock

Traitements et hormones -

Ces traitements peuvent inclure l'utilisation de médicaments ciblés, d'implants ou la pose de dispositifs intra-utérins. Les types de traitements proposés varieront en fonction de l'âge de la patiente, de son désir de concevoir à l'avenir, ainsi que de la taille et du nombre de fibromes présents.

© Shutterstock

Chirurgie et interventions -

Des procédures telles que le traitement par ultrasons focalisés de haute intensité utilisent des ondes ultrasonores pour réduire la taille des fibromes. L'embolisation des artères utérines diminue la taille des fibromes en bloquant leur apport en sang.

© Shutterstock

Chirurgie et interventions -

L'ablation chirurgicale des fibromes est appelée myomectomie. Une hystérectomie (ablation de l'utérus) peut être une option pour celles qui ne souhaitent pas, ou plus, concevoir d'enfant. 

© Shutterstock

Prévention -

Il n'existe actuellement aucun moyen préventif pour éviter d'avoir un fibrome utérin, mais certaines habitudes à adopter sont cependant conseillées pour limiter les risques. Il conviendrait donc de suivre un régime alimentaire riche en légumes issus de la famille des brassicacées (Brassicaceae), de faire de l'exercice régulièrement et de limiter la consommation de sucre. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour confirmer l'efficacité de ces recommandations. 

Sources : (National Geographic) (NHS) (WebMD) (Cleveland Clinic) (Healthline) (Healthdirect) (Mayo Clinic)

Découvrez aussi : Pourquoi les jeunes sont-ils toujours plus touchés par le cancer ?

© Shutterstock