Botulisme : quand le danger se cache dans votre assiette... -

Le botulisme est une maladie grave causée par le Clostridium botulinum, une bactérie qui produit une toxine qui affecte le système nerveux. Si laissée non traitée, la maladie peut être fatale. Le botulisme est souvent associé à un mauvais usage du Botox, que ce soit pour des raisons esthétiques ou médicales. Mais en réalité, il peut aussi être causé par une mauvaise conservation de la nourriture et peut même se développer chez les bébés.

Découvrez tout ce qu'il y a à savoir sur le botulisme dans cette galerie, notamment les symptômes, les traitements et savoir s'il peut être évité. Cliquez sur la galerie. 

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Qu'est-ce que le botulisme ? -

Le botulisme est une maladie provoquée par une bactérie appelée Clostridium botulinum, laquelle produit des toxines qui peuvent s'en prendre au système nerveux.

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La bactérie -

La bactérie qui sécrète la toxine peut se trouver naturellement dans beaucoup d'endroits, mais elle rend rarement les gens malades. Pour que les toxines létales soient produites, la bactérie doit produire des spores dans des conditions spécifiques.

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Comment est produite la toxine ? -

Les conditions spécifiques impliquent généralement un faible taux, voire pas du tout, d'oxygène, des environnements avec peu d'acide, de sucre et de sel et où la quantité d'eau et la température sont à un certain niveau.

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Le botulisme infantile -

Il y a cinq types de botulisme. L'un d'entre eux est le botulisme infantile qui survient lorsqu'une spore va dans l'intestin d'un enfant, s'y développe et produit ensuite la toxine.

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Le botulisme par blessure -

Le botulisme par blessure peut se produire si les spores de la bactérie infectent la plaie et produisent la toxine en question. Ce qui peut arriver chez les gens qui souffrent de blessures traumatiques, qui subissent une intervention chirurgicale ou s'injectent de la drogue par intraveineuse. 

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Le botulisme alimentaire -

Le botulisme alimentaire peut arriver si on consomme les aliments contaminés par les spores de Clostridium botulinum. C'est généralement avec des aliments faits-maison, mal mis en conserve, conservés ou fermentés.

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Le botulisme iatrogène -

Ce genre de botulisme se produit lorsqu'un excès de toxine botulique est injecté pour des raisons esthétiques ou médicales (par exemple, les injections de Botox).

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La toxémie intestinale de l'adulte -

La toxémie intestinale, ou botulisme par colonisation intestinale de l'adulte, se déclenche si les spores de la bactérie vont dans les intestins d'un adulte, se développent et produisent la toxine. La raison exacte du déclenchement de ce type de botulisme demeure inconnue. 

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Les symptômes communs -

Il y a un certain nombre de symptômes communs aux différents types de botulisme (et d'autres plus spécifiques pour certains botulismes). Les symptômes communs débutent généralement avec les muscles du visage, des yeux et de la gorge. Il peut par exemple être difficile d'avaler, de respirer, d'articuler et il peut y avoir une faiblesse musculaire.

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Les symptômes communs -

D'autres symptômes tels qu'une vision floue ou double, des paupières tombantes et une difficulté à bouger les yeux. 

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Les symptômes du botulisme alimentaire -

Les symptômes du botulisme alimentaire démarrent généralement entre 18 et 36 heures après l'ingestion de la nourriture contaminée. Une nausée peut alors apparaître, ou des douleurs d'estomac, des vomissements ou une diarrhée. 

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Les symptômes du botulisme infantile -

Les symptômes du botulisme infantile peuvent se manifester de 3 à 30 jours après l'exposition à la toxine. La paupière peut être tombante (ptosis), le tonus musculaire et les pleurs faibles, l'appétit se réduire, voire disparaître. Il y a aussi parmi ces symptômes la baisse du réflexe de vomissement, la constipation et des difficultés respiratoires.

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Un peu de prévention -

Il est important de souligner qu'une personne atteinte de botulisme peut très bien ne pas présenter tous les symptômes susmentionnés en simultané. En cas de doute, la personne doit être transportée à l'hôpital au plus vite.

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Le diagnostic -

Diagnostiquer le botulisme peut nécessiter une batterie de tests, notamment un scanner encéphalique, un examen du liquide céphalorachidien, ou encore, l'analyse du fonctionnement des nerfs et des muscles. 

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Le traitement -

Le botulisme est soigné avec un médicament appelé "antitoxine". Ce médicament empêche la toxine de causer plus de dégâts. En revanche, les dégâts qui ont déjà été causés sont irréversibles.

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Le traitement -

Les cas de botulisme les plus sévères paralysent les poumons. Lorsque cela se produit, les patients sont placés sous respirateur artificiel (ventilateur mécanique).

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Le traitement -

Dans le cas du botulisme par blessure, une chirurgie pour retirer les tissus contaminés peut être nécessaire.

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Les complications possibles -

Le botulisme peut paralyser les muscles qui servent à respirer ou à avaler, c'est pourquoi certaines complications peuvent arriver, telles qu'une fatigue extrême (l'épuisement), un souffle court et une fragilité durable.

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Les complications possibles -

D'autres complications telles que la pneumonie par inspiration et des infections peuvent arriver, et aussi des infections du système nerveux.

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Combien de temps prend la rémission ? -

La rémission est très variable. Elle peut prendre quelques semaines, quelques mois, voire des années. Tout dépend de la gravité du cas. Les personnes qui ont été traitées rapidement guérissent plus rapidement (soit en quelques semaines).

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Prévention : le botulisme alimentaire -

Il y a quelques étapes que vous pouvez suivre pour éviter certains types de botulisme. Concernant le botulisme alimentaire, vous pouvez méticuleusement vérifier les boîtes de conserve réalisées maison. Elles sont connues pour être associées au botulisme. Ces aliments sont des aliments faibles en acide, tels que les asperges, les pommes de terre, les haricots verts et les betteraves.

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Prévention : le botulisme alimentaire -

Vous pouvez l'éviter en cuisant avec le plus grand des soins la nourriture et en la réfrigérant deux heures après l'avoir cuite.

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Prévention : le botulisme alimentaire -

Faites attention aux conserves qui semblent gonflées ou abimées, cela peut être un signe de contamination. Ne mangez jamais aucun aliment en conserve qui sent mauvais.

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Prévention : le botulisme infantile -

La bactérie peut se trouver sur le sol et dans le sable, il est donc impossible d'absolument se prémunir contre le botulisme (même avec des surfaces propres). Vous pouvez toutefois éviter de donner du miel à votre enfant avant un an, puisque la bactérie est également retrouvée dans le miel. 

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Prévention : le botulisme par blessure -

Les plaies contaminées par de la poussière ou de la terre doivent être nettoyées avec grande attention. Soyez attentif aux signes d'infection et allez chez le médecin. 

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Prévention : le botulisme iatrogène -

Ne vous faites faire des injections de toxine botulique (Botox) que par des praticiens agréés. Plusieurs cas d'injections de produits contrefaits, ou mal réalisés, ont été signalées, c'est pourquoi il est primordial de chercher des professionnels licenciés pour faire de telles injections, que vous les fassiez pour des raisons médicales ou esthétiques.

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Qui sont les personnes à risque ? -

Le botulisme est une maladie rare, mais certaines personnes sont plus susceptibles que d'autres de l'attraper, notamment celles qui s'injectent par intraveineuse de la drogue et celles qui fabriquent leur propre alcool (de la "gnôle").

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Qui sont les personnes à risque ? -

Les personnes qui préparent leurs propres boîtes de conserve ou aliments fermentés sont aussi plus à risque d'être atteint de botulisme. 

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Qui sont les personnes à risque ? -

Les personnes qui se font injecter de la toxine botulique (Botox) sont également plus à risque. Peu importe que ce soit pour un motif médical ou esthétique. 

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Vue d'ensemble -

Le botulisme doit être traité avec des soins médicaux immédiats. Non traité, il peut s'avérer fatal, il est donc important de chercher une assistance médicale au moindre signe de la maladie. 

Sources : (CDC) (Mayo Clinic) (Cleveland Clinic) (NHS) (WHO)

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