Variole du singe : une menace pour la santé en 2025 ? -

La variole du singe, désormais appelée le mpox, est une maladie infectieuse rare et endémique en Afrique. Toutefois, des cas de variole humaine ont été enregistrés au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le virus s'est également propagé au Canada et en Australie. L'Europe a également enregistré des foyers au Portugal, en Espagne, en Suède, en Italie, en Belgique, en Allemagne et dans d'autres pays. Cette évolution alarmante a laissé les responsables de la santé perplexes et inquiets. Mais qu'est-ce que le mpox, comment se transmet-elle et existe-t-il un vaccin ?

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Qu'est-ce que le mpox ? -

Le mpox est une maladie infectieuse rare causée par le virus de ce qu'on appelait autrefois la variole du singe. Membre de la même famille de virus que la variole, le virus du mpox peut apparaître chez certains animaux. Et comme nous l'avons appris, il peut également se manifester chez l'homme.

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Le virus de la variole -

Le virus du mpox est une zoonose virale, c'est-à-dire qu'il se transmet d'une espèce à l'autre, de l'animal à l'homme. La photo montre le virus présent dans le liquide vésiculaire humain.

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La période d'incubation -

La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) du mpox est généralement de 7 à 14 jours, mais peut aller de 5 à 21 jours. Il est peu probable qu'une personne soit contagieuse pendant cette période et elle ne présentera généralement pas de symptômes.

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Les signes précurseurs et les symptômes -

Chez l'homme, les symptômes du mpox sont similaires à ceux de la variole, mais plus légers. Les premiers signes de l'infection sont une fièvre élevée, des maux de tête, des douleurs musculaires et de la fatigue.

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La lymphadénopathie -

Un signe révélateur du mpox est le gonflement des ganglions lymphatiques (lymphadénopathie), une affection qui n'a jamais été associée à la variole.

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Les lésions -

Quelques jours après l'apparition de la fièvre, des lésions apparaissent typiquement d'abord sur le visage des personnes infectées par le mpox. Elles s'étendent ensuite à d'autres parties du corps.

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Les stades des lésions -

Ces lésions évoluent en plusieurs étapes - macules, papules, vésicules, pustules et croûtes - avant de tomber.

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La contagion -

Une personne atteinte de la variole est contagieuse depuis l'apparition des lésions jusqu'au stade de la croûte.

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Le taux de mortalité -

La maladie dure généralement de deux à quatre semaines. Les données publiées par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) suggèrent qu'en Afrique, le mpox peut entraîner la mort d'une personne sur dix ayant contracté la maladie.

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Comment se propage l'infection ? -

Le mpox se transmet à l'homme par contact étroit avec une personne ou un animal infecté, ou avec du matériel contaminé par le virus.

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La transmission de l'animal à l'humain -

Le virus s'attrape par morsure d'un animal infecté ou par contact avec son sang, ses fluides corporels, ses cloques ou ses croûtes. Le virus pénètre dans l'organisme par les lésions cutanées, les voies respiratoires ou les muqueuses (yeux, nez ou bouche).

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Des hôtes possibles -

Selon le CDC, l'hôte réservoir (principal vecteur de la maladie) du mpox est encore inconnu. Toutefois, certains rongeurs africains, dont les écureuils à corde, sont soupçonnés de jouer un rôle dans la transmission.

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La transmission entre humains -

On pense que la transmission interhumaine se fait principalement par l'intermédiaire de grosses gouttelettes respiratoires, bien qu'un contact face à face prolongé soit nécessaire car les gouttelettes respiratoires ne peuvent généralement pas parcourir plus d'une courte distance.

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La viande de brousse -

Le mpox peut également être transmis par la manipulation de viande de brousse infectée. Bien que la viande de brousse soit une source importante de protéines et de revenus pour de nombreux Africains, les activités liées à la viande de brousse ont été associées à de nombreuses épidémies de maladies infectieuses émergentes.

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Les origines du mpox -

Le mpox a été découvert pour la première fois en 1958 par le virologue danois Preben von Magnus (1912-1973) lorsque deux épidémies d'une maladie ressemblant à la variole sont apparues dans des colonies de macaques mangeurs de crabes conservés pour la recherche. Le nom "monkeypox", ou variole du singe, a été choisi pour identifier la maladie.

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Le premier cas humain du mpox -

Ce n'est qu'en 1970, plus de dix ans après l'identification du virus par von Magnus, que le mpox a été identifié pour la première fois chez l'homme, une découverte faite en République démocratique du Congo au cours d'une période d'intensification des efforts pour éliminer la variole. Depuis lors, la plupart des cas ont été signalés dans les régions rurales de la forêt tropicale du bassin du Congo (photo).

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La propagation du virus -

Toutefois, des cas de variole humaine ont été signalés dans plusieurs autres pays d'Afrique centrale et occidentale, notamment dans 11 pays : Bénin, Cameroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Gabon, Côte d'Ivoire, Liberia, Nigeria, République du Congo, Sierra Leone et Sud-Soudan.

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Le Nigéria -

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Nigéria connaît depuis 2017 une flambée importante, avec plus de 500 cas suspects et plus de 200 cas confirmés, et un taux de létalité d'environ 3 %.

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La prévention -

La prévention de l'infection par le virus du mpox est la première ligne de défense contre la propagation de la maladie. Évitez tout contact avec des animaux susceptibles d'héberger le virus. Ce conseil s'applique aux animaux - sauvages et domestiques - qui sont malades ou qui ont été trouvés morts dans des zones où le mpox est présent.

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Éviter les contacts avec les animaux -

De même, évitez tout matériel, comme la litière, qui a été en contact avec un animal malade.

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Bien se laver les mains -

Une hygiène des mains efficace est essentielle pour prévenir la propagation de toute maladie infectieuse. Dans les régions où le mpox a sévi ou est répandu, lavez-vous soigneusement les mains à l'eau et au savon ou avec un désinfectant à base d'alcool après avoir été en contact avec des animaux ou des humains infectés.

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Le confinement -

Les personnes atteintes du mpox devront rester en isolement afin de réduire le risque d'infection chez les autres.

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Les mesures de protection -

Les professionnels de la santé doivent se protéger contre le mpox en portant des équipements de protection individuelle (EPI) lorsqu'ils s'occupent de patients.

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La désinfection -

Dans les hôpitaux isolés des zones rurales, la désinfection des salles de soins nécessite une attention particulière. Ici, dans un centre de quarantaine contre le mpox à Zomea Kaka, dans la région de Lobaya en République centrafricaine, un membre du personnel nettoie à la serpillière une salle précédemment occupée par un patient.

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Existe-t-il un vaccin ? -

L'OMS déclare que les vaccins utilisés pour l'éradication de la variole offrent également une protection contre le mpox. Des vaccins plus récents ont été spécifiquement conçus pour la prévention de la variole, mais ils ne sont pas largement disponibles.

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Les recherches au sujet du vaccin -

Le CDC signale que JYNNEOSTM (également connu sous le nom d'Imvamune ou Imvanex) est un vaccin qui a été approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis pour la prévention du mpox.

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Le continent africain -

En mai 2003, le premier cas d'infection par le mpox a été enregistré aux États-Unis. La cause de l'épidémie a été attribuée à des rats de Gambie importés dans le pays par un marchand d'animaux exotiques. Aucune transmission interhumaine n'a été signalée et aucun décès n'a été enregistré.

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Son voyage au Royaume-Uni -

En septembre 2018, le premier cas de mpox a été enregistré au Royaume-Uni. Le patient, un ressortissant nigérian, aurait contracté le mpox au Nigéria avant de se rendre au Royaume-Uni.

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Et dans le monde -

En mai 2019, une personne en provenance du Nigeria a été hospitalisée dans un service d'isolement au Centre national des maladies infectieuses de Singapour, après avoir été confirmée comme le premier cas de variole du singe dans le pays.

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Le foyer de l'épidémie -

L'OMS craint une propagation internationale de l'épidémie depuis la République démocratique du Congo. Le Cambodge est le dernier pays en date a avoir annoncé son premier cas de mpox en décembre 2023.

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Une résurgence ? -

Depuis 2022, des cas de variole du singe ont été signalés aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Australie, au Portugal, en Espagne, en Suède, en Italie, en Belgique et en Allemagne. Ce sont plus de 92 000 cas qui ont été signalés dans 117 pays. Cependant l’OMS a levé l’alerte en mai 2023.

Sources : (OMS) (National World) (National World) (National World) (National World) (OMS) (National World) (National Geographic) (CDC) (National Library of Medicine)

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