Ces objets du quotidien peuvent provoquer une dépendance -

Lorsque l'on parle d'addiction, on a tendance à penser à des choses très négatives, comme l'alcool, la cigarette ou la drogue. Mais on pense rarement aux impacts psychologiques et émotionnels de certaines de nos habitudes. Saviez-vous que regarder la télé pendant de longues heures chaque jours pouvait avoir un effet néfaste sur votre cerveau et votre humeur ?

Tout comme cet exemple, de nombreuses habitudes de notre quotidien sont addictives, car elles déclenche de la dopamine dans notre cerveau. Pour découvrir ces choses du quotidien dont vous ne saviez pas que vous pouviez être dépendant, cliquez sur cette galerie.

© Shutterstock

Le baume à lèvres -

D'après Samantha Conrad, dermatologue à la Northwestern Memorial HealthCare de Chicago, les baumes à lèvres sont composés de produits chimiques qui ont tendance à vous assécher les lèvres. Donc plus vous en utilisez, plus vous en ressentez le besoin car ils assèchent vos lèvres.

© Shutterstock

Le blanchiment des dents -

Les bandes de blanchiment qui éliminent les taches de vin rouge et de café sont liées à la dépendance au blanchiment des dents. La bleachorexie fait référence à la dépendance au blanchiment des dents. Elle provoque un affaiblissement de l'émail, une irritation des gencives, des douleurs dentaires et une sensibilité.

© Shutterstock

La crème hydratante -

Le fait d'appliquer de la crème hydratante plus d'une fois par jour aurait un effet inverse à celui recherché. Joshua Zeichner, directeur de la recherche cosmétique et clinique au département de dermatologie de l'hôpital Mount Sinai à New York, explique: "En fournissant une fausse barrière à l'environnement, la peau n'a pas à travailler autant qu'elle le ferait normalement pour maintenir des niveaux d'hydratation adéquats." Alors si vous deviez rapidement retirer la crème hydratante, votre peau pourrait devenir sèche et irritée.

© Shutterstock

Le sport -

Et oui, le sport est addictif. Les endorphines qui se dégagent après une pratique sportive nous apportent une sensation de bien-être.

© Shutterstock

La chirurgie esthétique -

Lorsque l'on commence, il est difficile de s'arrêter... La chasse à la jeunesse et la perfection devient addictive, et certaines personnes en vont même a faire de nombreuses cliniques jusqu'à en trouver une qui accepte de les opérer.

© Shutterstock

Les gouttes pour les yeux -

Elles peuvent devenir addictives lorsqu'elles sont utilisées trop fréquemment. L'un des ingrédients courants est la tétrahydrozoline, un vasoconstricteur qui resserre les vaisseaux sanguins conjonctifs afin qu'ils paraissent plus petits.

© Shutterstock

Les tatouages -

D'après Kirby Farrell, professeure à l'université du Massachusetts à Amherst, qui a souvent écrit sur le sujet, les tatouages déclenchent "une dépendance psychosomatique". Si vous pensez que les tatouages changent ce que les gens pensent de vous, vous pouvez croire que vous pouvez les impressionner avec vos tatouages. Les tatouages peuvent ainsi renforcer l'estime de soi des gens. 

© Shutterstock

Le shopping -

Lorsque l'on dit que faire du shopping est bon pour le moral, c'est bien vrai. April Lane Benson, auteure d'un livre sur le sujet, explique que: "Parmi les motivations, citons le désir de se sentir mieux dans sa peau ou de se sentir plus en sécurité. Le shopping peut aussi être un moyen de s'apaiser, de se sentir plus maître de soi ou de combler un vide intérieur."

© Shutterstock

La conservation de meubles -

Sous l'impulsion des réseaux sociaux, de nombreuses personnes sont devenues dépendantes de la recherche des chaises, des plantes en pot et des meubles parfaits, selon Lindsey Pratt, thérapeute en cabinet privé à New York, spécialisée dans la dépendance et la guérison.

© Shutterstock

La musique -

La musique diffuse de la dopamine, tout comme la nourriture. C'est pour cette raison que nous apprécions autant écouter de la musique.

© Shutterstock

Bronzer -

Cette addiction touche surtout les jeunes de 18 à 30 ans, et une étude réalisée par le centre médical de l'université de Georgetown a conclu qu'une jeune femme blanche sur deux ayant utilisé un solarium présentait des signes de dépendance. Le bronzage ne nous donne pas seulement meilleure mine, les rayons UV et le soleil libèrent de la dopamine.

© Shutterstock

S'arracher les cheveux et poils -

La trichotillomanie est un trouble chez l'être humain caractérisé par l’arrachage compulsif de ses propres poils et/ou cheveux.

© Shutterstock

Les sodas light -

La dépendance aux sodas light découle du contrôle du poids et, dans certains cas, de la dysmorphie corporelle. Sheri Heller, assistante sociale clinicienne agréée et spécialiste des addictions basée à New York, dit avoir travaillé avec des personnes qui ne peuvent pas s'arrêter de boire des sodas light, même si ces boissons les rendent malades.

© Shutterstock

Les vêtements ou chaussures de créateurs -

Une addiction qui touche beaucoup de monde: les chaussures! Le fait d'acheter des chaussures aide les gens à se sentir moins inférieurs en créant un personnage d'élite. Ce personnage d'élite peut être blindé par une paire de belles et coûteuses chaussures de marque.

© Shutterstock

La télévision -

Passer plusieurs heures à dévorer une émission ou une série, c'est une chose. Mais si cette situation se répète souvent, là c'est autre chose. Nielsen Media Research a constaté qu'un Américain moyen regarde la télévision quatre à cinq heures par jour. Non seulement il est mauvais pour la santé physique des gens d'avoir un mode de vie aussi sédentaire, mais il est également mauvais pour leur santé mentale que leur vie tourne autour de la télévision.

© Shutterstock

Prendre des selfies -

Prendre des photos, les partager sur les réseaux, recevoir des likes et des commentaires,... ça crée de la dopamine. Le fait de dépendre de la validation externe et la compétition sociale pour mener la meilleure vie possible en font un moyen addictif de passer le temps. 

© Shutterstock

Les sports extrêmes -

Les sports extrêmes apportent beaucoup d'adrénaline. Il a été démontré que lorsque les personnes qui pratiquent ce type de sport s'arrêtent pendant une longue période, elles présentent des symptômes de sevrage compatibles avec la plupart des comportements addictifs.

© Shutterstock

Être occupé -

Dans la société occidentale, il est tout à fait acceptable d'être occupé, en particulier dans les villes où la concurrence est féroce. "Être occupé peut combler le vide que l'on ressent lorsqu'on est seul et que l'on expérimente vraiment ce que c'est que de passer du temps avec soi-même, [ce qui] est souvent évité à un niveau de dépendance", explique Lindsey Pratt.

© Shutterstock

Talking to self -

Le discours négatif sur soi peut s'ancrer dans le cerveau d'une personne dès son plus jeune âge. Il devient une habitude, à laquelle il est facile de revenir, même si elle a un impact négatif.

© Shutterstock

L'amour -

Aimer peut être addictif, d'après une étude publiée dans le journal Philosophy. Des preuves neurophysiologiques montrent que cela a des effets similaires à ceux d'un comportement chronique de recherche de drogue.

© Shutterstock

Les jeux vidéos -

Le fait de gagner dans le monde virtuel crée une dépendance et peut être tout aussi excitant, sinon plus, que dans la vie réelle. La dépendance aux jeux vidéo rend les gens irritables et les oblige à passer de plus en plus de temps devant l'écran pour se sentir satisfaits.

© Shutterstock

Croquer des glaçons -

La pagophagie est un type de trouble alimentaire qui consiste à mâcher ou ingérer des aliments sans valeur nutritive. Il est important de noter qu'elle peut être le signe d'une carence en fer.

© Shutterstock

Le fromage -

Le fromage crée une dépendance à cause de la protéine caséine qu'il contient, qui se fixe sur les récepteurs de la dopamine et déclenche une envie de fromage ou d'aliments similaires.

© Shutterstock

Manger du verre -

Une étude publiée dans l'Indian Journal of Surgery en 2008 s'est penchée sur ce trouble alimentaire, défini par l'addiction d'une personne à consommer des matériaux en verre.

© Shutterstock

Les piercings -

Lorsque vous vous faites percer, votre corps réagit en libérant des endorphines. Les systèmes de la douleur et du plaisir dans notre cerveau sont liés de nombreuses façons et les gens décrivent souvent la sensation après un piercing comme étant relaxante ou une libération.

© Shutterstock

Les réseaux sociaux -

C'est un fait, les réseaux sociaux sont addictifs. Ils sont conçus de façon à vous faire défiler en manipulant les systèmes de récompense dans votre cerveau par la sécrétion d'hormones.

© Shutterstock

Accumuler -

Ce trouble correspond au fait qu'une personne ne parvienne pas à se séparer de ses biens et stock même les choses sans valeur. Cela peut affecter son quotidien car le manque d'espace peut vite se faire ressentir.

Découvrez aussi: Quels sont les aliments les plus (et les moins) addictifs ?

Sources: (The Healthy) (Best Life) (JSRM) (The Indian Journal of Surgery)

© Shutterstock