La renaissance psychédélique : une nouvelle forme innovante de thérapie -

L'utilisation de drogues psychédéliques dans le cadre de thérapies est l'avancée majeure du 21e siècle en matière de psychologie. Le LSD, les champignons magiques et les truffes magiques sont encore très controversés, malgré l'abondance des informations qui confirment leurs effets positifs sur la santé mentale. Dans un environnement contrôlé, avec un guide et un thérapeute, les substances qui vous conduisent à des pensées révélatrices ont la capacité de modifier votre neurochimie et de vous aider à établir de nouvelles connexions. L'homme consomme des substances psychédéliques depuis la nuit des temps. Qu'il s'agisse d'entrer en contact avec Dieu ou d'améliorer les sens d'un guerrier, ce ne sont pas des drogues nouvelles pour notre société. Cependant, la contre-culture des années 60 a effrayé les gouvernements qui ont interdit la recherche sur les effets des psychédéliques sur la santé mentale. Mais depuis peu, on assiste à une renaissance des psychédéliques, qui permettent d'étudier comment ces super drogues peuvent aider à guérir l'esprit. Cliquez ici pour en savoir plus sur la thérapie psychédélique.

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Qu'est-ce que c'est ? - Les psychédéliques sont des sortes de drogues hallucinogènes. Ils modifient la perception et affectent certains processus cognitifs. Lorsqu'ils sont consommés à forte dose, l'utilisateur passe souvent dans un autre état de conscience. C'est ce que l'on appelle communément un "trip".

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Le LSD -

Le diéthylamide de l'acide lysergique (LSD) est le plus célèbre des hallucinogènes, principalement en raison de sa popularité dans les années 60. Il provoque des hallucinations auditives et visuelles. Ces expériences sont souvent décrites comme spirituelles.

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La psilocybine -

La psilocybine est la substance chimique que l'on trouve dans les "champignons magiques" et les "truffes magiques". Elle se transforme en psilocybine dans l'estomac et produit des hallucinations similaires à celles du LSD. L'expérience est cependant plus douce. Les champignons et les truffes sont légalisés dans des pays comme les Pays-Bas.

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La mauvaise réputation - Dans les années 60, pendant l'été de l'amour, les psychédéliques ont eu mauvaise réputation. Ils étaient considérés comme une drogue récréative et contre-culturelle utilisée uniquement par les jeunes rebelles et les citoyens improductifs.

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Le danger perçu - Les classes moyennes américaines pensaient que les psychédéliques détruisaient la société. Les gens croyaient généralement qu'ils créaient une dépendance et qu'ils étaient corrosifs pour le cerveau humain.

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L'inconnu - À la même époque, les scientifiques menaient des recherches sérieuses sur les psychédéliques. Ils pensaient que ces substances n'étaient pas seulement récréatives, mais qu'il se passait quelque chose d'unique dans le cerveau lorsqu'elles étaient consommées. Les psychédéliques ne détruisaient pas le cerveau, mais l'amélioraient.

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La recherche - Les années 1950 et 1960 ont été marquées par une explosion de la recherche, qui n'a malheureusement pas attiré autant d'attention que le mouvement des jeunes hippies. Plus de 1 000 articles scientifiques évalués par des pairs ont été publiés sur les effets des psychédéliques.

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La recherche - Plus de 40 000 personnes ont participé à ces études. Les scientifiques ont essayé de voir si la prise de doses de psychédéliques pouvait aider les individus à former de nouvelles connexions dans leur cerveau et à rompre celles qui sont profondément ancrées.

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L'alcolisme et l'autisme - C'est en suivant cette logique que des scientifiques tels que Timothy Leary ont tenté de vaincre la dépendance à l'alcool et d'améliorer les symptômes de l'autisme. Les résultats ont été positifs et il semble que les psychédéliques pourraient s'avérer extrêmement utiles dans le monde de la psychologie.

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Les entreprises pharmaceutiques - Cependant, bon nombre des problèmes que les scientifiques pensaient pouvoir résoudre grâce aux psychédéliques étaient également ceux pour lesquels les sociétés pharmaceutiques fournissaient des remèdes sous la forme d'antidépresseurs et d'autres médicaments.

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La Convention sur les substances psychotropes -

En 1971, les Nations unies ont créé cette convention afin de réduire au niveau international l'usage des psychédéliques, des barbituriques, des amphétamines et des benzodiazépines.

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L'arrêt de la recherche - Très vite, la peur a pris le dessus et l'une des substances les plus prometteuses pour la guérison crânienne a été interdite par la société. Jusqu'au début des années 2000.

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La renaissance psychédélique - Le principal domaine de recherche a été l'utilisation de fortes doses de psychédéliques. Développée par des scientifiques dans les années 60, la thérapie consiste à allonger les patients sur un canapé avec un masque pour les yeux, des écouteurs et une couverture. Ils sont accompagnés d'un guide qui les aide à vivre l'expérience.

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À quoi s'attendre ? - Les traitements à base de psychédéliques sont souvent destinés aux personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs, de dépression, de céphalées en grappe, d'alcoolisme et de stress post-traumatique.

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Comment ? - Selon la scientifique Robin Carhart-Harris, les participants au trip entrent dans un autre état d'esprit qui leur permet d'accepter et de confronter leur monde intérieur. Les gens ont souvent des révélations qui conduisent à des changements à long terme.

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La thérapie - Les psychédéliques sont utilisés de différentes manières en thérapie. La thérapie psychédélique consiste à administrer au participant une dose élevée afin de déclencher une révélation personnelle.

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La thérapie psycholytique - La thérapie psycholytique dure environ une à deux semaines. Le participant reçoit une dose faible à moyenne d'un psychédélique. Au cours de ces semaines, le participant suit une thérapie avec un psychologue formé. Il n'est pas en état de choc car la dose est très faible.

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Le microdosage - Le phénomène le plus récent, dont le pionnier est le scientifique James Fadiman, est le microdosage. Il s'agit d'administrer à une personne une dose extrêmement faible de psychédélique pendant un mois. Elle prend la substance tous les deux jours.

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Le microdosage - Pour être clair, le microdosage n'induit pas d'hallucinations. Il est censé accroître les sens et faciliter les changements psychologiques au cours de la thérapie. Il aurait aidé de nombreuses personnes à améliorer leur créativité et à faire face à des troubles intérieurs.

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L'alcoolisme - Dans une enquête menée auprès de 343 adultes, dont 73 % étaient alcooliques, 83 % ont déclaré avoir bu beaucoup moins après avoir pris une dose de psychédélique. Nombre d'entre eux ont déclaré que ce n'était pas parce qu'ils avaient plus de volonté, mais parce qu'ils n'avaient vraiment pas envie de boire.

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Les maladies en phase terminale - Lorsqu'une personne apprend qu'elle n'a plus beaucoup de temps à vivre, il lui est difficile de se concentrer sur la vie et de profiter du temps qui lui reste. Selon certains chercheurs, les patients trouvent la peur de la mort moins tolérable que la douleur vers la fin de leur vie.

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Les maladies en phase terminale - Sachant que les psychédéliques réduisent la dépression et l'anxiété, une étude a été menée auprès de personnes en fin de vie. Elles ont pris une dose de psilocybine et ont fait un trip avec un guide, des écouteurs, un masque pour les yeux et un canapé.

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Les maladies en phase terminale -

Ils ont constaté que, grâce à cette expérience, les patients se sentaient plus en paix avec la fin inévitable de leur vie et étaient plus à même de se concentrer sur la jouissance du présent.

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Le syndrome de stress pos-traumatique (SSPT) - Les scientifiques ont découvert que les psychédéliques et d'autres drogues libérant de la sérotonine, telles que la MDMA, pouvaient aider les patients à surmonter leurs traumatismes.

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Le syndrome de stress pos-traumatique (SSPT) - Il peut être blessant et dangereux de se plonger dans des expériences que votre esprit a bloquées. Votre esprit essaie de vous protéger. Les médicaments qui améliorent votre humeur pourraient vous permettre de parler de ces expériences sans que les effets néfastes ne vous envahissent.

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La dépression et l'anxiété - La conséquence la plus étonnante et la plus passionnante de la recherche récente est peut-être la preuve irréfutable qu'elle aide à traiter les deux troubles psychologiques les plus courants : l'anxiété et la dépression.

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La dépression et l'anxiété - Dans le cadre d'une thérapie et dans un environnement contrôlé, les patients ont été invités à prendre une forte dose de psilocybine ou de LSD. Les personnes interrogées ont déclaré que le voyage leur avait permis d'affronter leurs épreuves émotionnelles et de revenir à la réalité avec une vision légèrement modifiée.

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Les anti-dépresseurs -

Les antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS), ont pour effet d'atténuer les hauts et les bas d'une personne. Cependant, dans l'ensemble, ils permettent de soulager les symptômes de l'anxiété et de la dépression.

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Les anti-dépresseurs - Néanmoins, ils s'accompagnent d'effets secondaires difficiles à supporter. Il s'agit notamment de la prise de poids, des nausées, de l'insomnie, de la constipation et de la baisse de la libido.

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La psilocybine -

Jusqu'à présent, selon Fadiman, il n'y a pratiquement pas d'effets secondaires négatifs liés à la prise de psychédéliques dans le cadre d'une thérapie. Si des précautions sont prises, le risque d'une mauvaise expérience est très faible. C'est pourquoi certains scientifiques considèrent les psychédéliques comme un substitut aux médicaments psychotropes (antidépresseurs et autres).

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Attention -

Cela ne veut pas dire que les psychédéliques doivent être consommés sans précaution. Il s'agit de drogues très puissantes, dont on ne connaît pas encore tous les effets. Toutefois, ce nouveau domaine thérapeutique est certainement passionnant.

Sources: (The Guardian) (BBC) (Big Think) (Vox)

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