La gentillesse, c'est bon pour la santé -

Si la pandémie nous a appris quelque chose, c'est certainement l'importance d'être aimable et de nous soutenir les uns les autres. Cela peut être en se proposant d'aller faire les courses pour quelqu'un, descendre les poubelles du voisin, ou encore aller chercher des médicaments à la pharmacie pour un.e ami.e, par exemple... En effet, il y a de nombreuses façons de venir en aide à quelqu'un, et cela peut parfois être simplement en offrant un sourire ou un compliment.

Mais saviez-vous que cela avait tout autant de bienfaits pour la personne aimable que pour celle qui reçoit l'attention ? En effet, il a été prouvé qu'être gentil avait un effet positif sur la santé et le bien-être ! Cliquez sur cette galerie pour en savoir plus !

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Un sentiment agréable -

On le sait tous, faire quelque chose de bien pour les autres nous fait du bien. Et c'est pour cette raison que certaines personnes font des choses altruistes.

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Bienfaits pour la santé -

Le fait que cela fasse du bien à notre santé est moins connu. Pourtant, de nombreuses études réalisées dans le monde entier le prouvent.

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Bénévolat -

Certaines études montrent qu'il existe une corrélation entre faire du bénévolat et la diminution de 24 % du risque de décès précoce. C'est le même effet que de manger six portions ou plus de fruits et légumes chaque jour.

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Bénévolat -

Aussi, le bénévolat a été associé à un risque plus faible d'hyperglycémie et d'inflammation pouvant conduire à des maladies cardiaques.

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Bénévolat -

Toutefois, il n'y a pas forcément un lien direct puisque ce sont souvent les personnes en bonne santé qui font du bénévolat.

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Contrôle -

Étant conscients de cela, les scientifiques en tiennent compte lorsqu'ils mènent des expériences visant à étudier l'impact du bénévolat sur la santé.

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Le test du tutorat -

Dans le cadre d'une expérience aléatoire menée au Canada, un groupe de lycéens a commencé à donner des cours particuliers à des enfants plus jeunes, tandis qu'un autre groupe était placé sur une liste d'attente pour faire de même.

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Le test du tutorat -

Après 4 mois de tutorat, il a pu être constaté de nettes différences dans le sang des élèves des deux groupes.

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Résultats -

Les élèves ayant participé au tutorat présentaient non seulement des taux de cholestérol plus bas, mais aussi des marqueurs inflammatoires plus faibles, comme l'interleukine 6.

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Résultats -

L'interleukine 6 est un indicateur important de la santé cardiovasculaire, ainsi qu'un acteur important dans la lutte contre les infections virales.

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Des actes de gentillesse inattendus -

Des études montrent également que ce n'est pas seulement le bénévolat qui peut avoir un effet positif sur notre santé, mais que les actes de gentillesse aléatoires peuvent avoir un impact similaire.

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Le test californien -

Une étude menée en Californie a montré que les personnes chargées d'accomplir des actes de bonté au hasard présentaient une activité plus faible des gènes leucocytaires qui sont liés à l'inflammation.

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Le test californien -

On ne peut que s'en réjouir, car l'inflammation chronique est liée à des maladies telles que le diabète, les maladies cardiaques, le cancer et la polyarthrite rhumatoïde.

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L'argent -

De plus, dépenser de l'argent pour les autres contribuerait également à améliorer l'audition, le sommeil et la tension artérielle.

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Faire des dons -

Une expérience a même montré que le fait de rédiger un chèque pour une œuvre de bienfaisance pouvait augmenter la force musculaire!

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Comment ça marche? -

D'après le professeur Tristen Inagaki, c'est grâce à l'évolution de l'Homme, qu'être gentil avec les autres peut faire des merveilles pour notre propre santé.

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Les zones de récompense -

D'une part, notre cerveau a évolué de manière à associer le don au plaisir. Lorsque nous faisons quelque chose de bien pour les autres, les régions du cerveau liées à la récompense se déclenchent.

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Les zones de récompense -

Cela peut être lié à l'éducation des enfants : s'il n'y avait aucune incitation au plaisir associée au fait d'aider les autres, les parents pourraient fuir ou abandonner leurs enfants.

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La peur -

D'autre part, notre cerveau a évolué de manière à associer l'aide à la personne à une réduction du stress. Lorsque nous faisons quelque chose de bien pour les autres, la zone liée aux tracas diminue dans notre cerveau.

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La peur -

On peut à nouveau faire le lien avec l'éducation des enfants : si nous sommes submergés par la peur à l'idée d'aider les autres, nous ne pourrons peut-être jamais venir en aide à nos propres enfants.

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Le système nerveux -

Les zones de récompense et celle de la peur dans notre cerveau sont directement liées à notre système nerveux sympathique, qui est responsable de la régulation de la pression sanguine et des réactions inflammatoires.

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Santé cardiovasculaire -

C'est grâce à ce lien que le fait de prendre soin des autres peut à son tour contribuer à améliorer notre propre santé cardiovasculaire.

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Empathie -

Il est évident que faire quelque chose de bon pour les autres va dépendre du niveau d'empathie dont nous sommes capable, et l'empathie est dans une large mesure héréditaire.

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Empathie -

Selon Sara Konrath, chercheuse à l'université de l'Indiana, l'empathie devrait être considérée comme un muscle que nous pouvons tous travailler et développer.

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Potentiel -

Selon elle, "quel que soit notre point de départ, et les recherches le montrent, nous pouvons tous nous améliorer en matière d'empathie."

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Conseils -

Afin d'augmenter votre niveau d'empathie, vous pouvez essayer de voir les choses à travers le regard de quelqu'un d'autre, pratiquer la pleine conscience, ou encore prendre soin d'un animal.

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Pandémie -

Pour les personnes qui éprouvent facilement de l'empathie, le volontariat est un excellent moyen d'aider les autres, bien que pendant la pandémie du coronavirus, cela ne soit pas aussi facile que par le passé.

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Pandémie -

Il est toutefois possible de faire du bénévolat en ligne, ce qui est considéré comme bénéfique pour la santé s'il est fait avec une véritable intention d'aider les autres.

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Sources: (BBC)

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