Quelques-uns des meilleurs moments de Noël capturés à travers un objectif
La plus grande "plaza de toros" du monde est celle de Mexico City. La plus grande d'Europe est celle de Madrid, en photo ici: la Plaza de Toros de las Ventas.
La corrida met les toreros en danger. Nombre d'entre eux ont souffert de blessures graves, parfois fatales. Quand le taureau charge dangereusement, on appelle cela une "cogida".
D'après les défenseurs des droits des animaux, le taureau qui arrive dans les arènes n'est pas en bonne santé. Ils disent qu'on met du papier journal mouillé dans leurs oreilles, de la Vaseline dans leurs yeux et du coton dans leur nez pour qu'ils aient du mal à respirer. Tout cela est un stratagème pour désorienter et énerver le taureau.
Les taureaux ne sont pas violents par nature. Les défenseurs des droits des animaux expliquent qu'ils sont extrêmement mal traités les jours qui précèdent le combat.
Le tourisme est encore l'un des arguments les plus populaires de ceux qui défendent la pratique. Ils croient que les touristes veulent voir une corrida et que pour cela il faut sauvegarder la tradition.
Les corridas sont reconnues comme patrimoine culturel intangible en France et en Espagne. Au Portugal, 32 municipalités ont aussi reconnu la corrida sous ce titre.
De l'élevage de taureaux aux uniformes en passant par la communication, il existe de nombreuses étapes traditionnelles.
La corrida "traditionnelle" n'est permise que dans l'état du Texas. Cependant des communautés portugaises et mexicaines en Californie continuent de pratiquer la corrida avec un système de velcro pour ne pas blesser l'animal.
Les premières traces de corrida ont été trouvées sur la péninsule ibérique. On en trouve également dans le sud de la France et dans divers pays d'Amérique latine comme le Mexique, le Pérou et la Colombie.
Il existe différents types de corridas. Au Portugal, la tradition inclut une course des matadors et une course des taureaux. On y voit des matadors, des cavaliers et des picadors.
Ce type de corrida est adressé aux plus jeunes qui souhaitent devenir torero mais qui n'ont pas encore accédé au statut officiel.
À Dundalk, aux États-Unis, une arène de taureaux a été créée par deux immigrants portugais. On y produit des corridas dans lesquelles le taureau est protégé par une couverture en velcro et aucun sang n'est versé.
En 2013, en Espagne seulement, on a enregistré 47 blessures sur 661 corridas, dont 31 causées par les cornes du taureau.
Dans certains pays, la corrida continue d'être très populaire. Une étude Eurosondagem a montré que seulement 11% de la population espagnole s'oppose à cette pratique. Le mouvement pour en finir avec la corrida est en plus grande partie soutenu par la jeune génération.
Les chevaux souffrent aussi pendant les combats. Leurs cordes vocales sont coupées pour qu'ils ne puissent pas hennir de douleur s'ils sont touchés par le taureau. Après le combat, ils passent aussi par des épisodes de tremblements très violents causés par la peur et l'adrénaline.
Dans les corridas portugaises, l'animal n'est pas tué dans l'arène et reçoit les soins d'un vétérinaire après le combat. Dans les cinq heures qui suivent le combat les taureaux sont euthanasiés. Dans de très rares cas, les taureaux sont graciés et retournent à leurs pâturages, libres.
En 1943, les corridas et les combats de coqs ont été interdits par le président Getúlio Vargas. Ces pratiques sont encore interdites aujourd'hui.
La même étude montre que 59,3% de la population portugaise croit que la corrida encense leur pays.
L'un des plus grands noms de la corrida est celui de Curro Romero. Ses fans disent que les mouvements du torero dans l'arène étaient comme une danse qu'il aurait effectuée avec le taureau. Il y a une statue à son effigie à Séville.
En France, au Portugal, en Espagne, en Équateur, au Mexique, au Venezuela, en Colombie et au Pérou aucune loi n'interdit aux enfants d'assister et de participer à une corrida.
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La corrida a été interdite au Portugal en 1836, sous le règne de Dona Maria II. L'interdiction n'a cependant duré que neuf mois à cause des révoltes que la loi a provoquées auprès des Portugais.
Ceux en faveur de la corrida disent que cette pratique met en avant les valeurs humaines de courage et de détermination face au chaos et à la violence du taureau.
Pour certains la corrida est un événement traditionnel alors que pour d'autres il s'agit d'un crime. Cette pratique consiste à soumettre et parfois tuer un taureau à pied ou à cheval. La tradition remonte au XIIème siècle, sur la péninsule ibérique. Ce sujet déclenche les passions: sport ou sacrifice, tradition culturelle ou criminelle ? Apprenez-en plus à propos de la corrida en cliquant sur cette galerie.
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